À quoi rêvent les hommes ?
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À quoi rêvent les hommes ?

Gypsy VI

  1. 176 pages
  2. French
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À quoi rêvent les hommes ?

Gypsy VI

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À propos de ce livre

En Occident, la libération des femmes a progressivement modifié le statut et l'image du masculin. L'homme classiquement décrit comme dominateur, protecteur, s'exprimant dans l'action, laisse place à d'autres modèles. Le bouleversement des rapports quotidiens entre les hommes et les femmes a mis à mal la suprématie masculine et, semble-t-il, fait émerger de nouvelles générations d'hommes. Des hommes, virils sans être machos, assumant leur masculinité et se réjouissant de l'égalité des sexes? Ou des hommes privés, au contraire, de leurs repères traditionnels, en mal de reconnaissance identitaire, impuissants à endiguer la mutation de leur masculinité et la perte de leurs privilèges? Des psychanalystes, des médecins, des anthropologues, des écrivains, des historiens, des juristes et des philosophes s'interrogent sur les modifications du « premier sexe », sur les modalités nouvelles de transmission et sur les figures contemporaines des mâles modernes de père en fils. Le professeur René Frydman est gynécologue-obstétricien, chef du service maternité à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart. Le docteur Muriel Flis-Trèves est psychiatre et psychanalyste. Contributions de Jean-Claude Ameisen, Henri Atlan, Diana Bouhsira, Jean-Paul Carminati, Jean-Loup Clément, Boris Cyrulnik, Irène Diamantis, Sylviane Giampino, Christophe Girard, Bernard Golse, Philippe Grimbert, Serge Hefez, André Rauch, Jacqueline Remy.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2006
ISBN
9782738184290
L’éternel masculin
par Serge Hefez
La révolution féminine a contraint les hommes des sociétés démocratiques à vivre une mixité du pouvoir dans les sphères sociales, politiques, professionnelles comme dans celles du couple et de la famille. Certains considèrent ce partage comme une richesse, d’autres le subissent, mais tous en sont bouleversés. S’il est certainement exagéré de parler d’une « crise » du masculin, les interrogations sur la nature de l’identité masculine émergent de plus en plus dans ma clinique des couples et des familles sous forme d’une plainte volontiers exprimée par des femmes et ressentie douloureusement par des hommes. Alors que des pères sont de plus en plus présents et investis auprès de leurs enfants, alors que des amants sont davantage éclairés sur les mystères de la jouissance féminine, alors que des conjoints jouent sur un pied d’égalité et font l’éloge de la transparence, cette plainte s’exprime sous la forme de : « Il ne remplit pas correctement son rôle de mari » ou : « Il n’est pas un père acceptable. »
Ainsi, cette mère qui rentre au foyer après sa journée de travail et qui trouve son conjoint collé à sa fille préadolescente sur le canapé du salon, gloussant et se faisant des chatouilles. Elle intervient fermement pour signaler que l’heure n’est pas à la rigolade et qu’il est temps de faire les devoirs tout en se murmurant à elle-même : « Pourquoi est-ce toujours à moi de jouer à l’homme dans cette famille ? »
Le discours du déclin
Un pamphlet paru récemment connaît un certain succès public. Son auteur, grand reporter au Figaro, exhorte les hommes à la révolte : « À quoi ressemble l’homme idéal ? Il s’épile. Il achète des produits de beauté. Il porte des bijoux. Il rêve d’amour éternel. Il préfère le compromis à l’autorité et privilégie le dialogue, la tolérance, plutôt que la lutte. L’homme idéal est une vraie femme. Il a rendu les armes. Le poids entre ses jambes est devenu trop lourd. Aujourd’hui, les jeunes générations ont intégré cette confusion. Les fils ne rêvent que de couple et de féminisation longue durée. Ils ne veulent pas être ce qu’ils sont : des garçons1. »
Les responsables de ce désastre ? Les féministes qui « se sont emparées de la vacance du pouvoir, persuadées que l’égalité c’est la similitude » ; les homosexuels, qu’il s’agisse de ces couturiers auxquels « la machine médiatico-marchande donne une puissance inégalée à leurs fantasmes » ou de ces maires de Berlin, Paris et Hambourg « nouveaux maîtres de la culture et de la fête ».
Si les femmes et les gays en prennent pour leur grade tout au long de cet ouvrage, à aucun moment les valeurs masculines ne sont clairement définies en dehors du besoin impérieux pour tout mâle qui se respecte d’assouvir une sexualité débridée. L’homme s’y résume surtout à ce raccourci coutumier : ni une gonzesse ni une tantouse.
Ailleurs, c’est une femme, productrice à France Culture, qui pousse un cri d’effroi2 : « Au milieu de tous ces hommes qui glosent sur leur “part féminine”, sur leur “anima” ou sur leur “grande sensibilité”, je suis obligée de préciser que moi j’ai envie de parler des hommes… masculins. Ils se font rares il est vrai, ils ont été recouverts, submergés parfois, par les vagues successives des gentils nouveaux pères (dont l’horizon se réduit au bébé avec bain, petits pots, crèche et papouilles), des amants copains (sans problème et sans souvenir) et des hommes à la maison (guère entreprenants mais si tendres, si cocoonants), […] et puis par la cohorte des anges, hermaphrodites et indécis, qui se complètent et se complaisent entre eux. »
Mais qui sont donc ces nouveaux hommes incapables d’accomplir leur destin masculin, ces « pères de velours » ou encore ces « métrosexuels », übersexuels ou nosexuels dont la presse nous rebat les oreilles ?
À travers les époques et les cultures, des hommes ont porté des perruques et des dentelles, se sont, à l’instar des divins Nubas immortalisés par Léni Riefenstahl, maquillés et couverts de bijoux. Ils ont entretenu un rapport contrasté avec les expressions agressives de la virilité selon qu’ils vivaient à Tahiti ou en Papouasie, et se sont affiliés sans broncher aux rituels de la fidélité, de la polygamie ou du bordel en fonction de ce qui leur était autorisé… Les attributs de la masculinité étaient, il est vrai, prescrits et le libre choix peu compatible avec la dynamique holiste de ces sociétés.
Mais cette idée d’un « déclin » n’est peut-être pas qu’une question d’habillage ou d’expression émotionnelle. Elle accompagne en effet avec une très grande régularité l’avènement des démocraties, l’émancipation des femmes et l’affaiblissement de l’autorité de la société. Le spectre du destin funeste de la masculinité a ainsi alimenté les discours réactionnaires sur la déchéance de la nation, jusqu’à constituer le levier idéologique du fascisme par la rééducation dans les stades et, à l’armée, de la virilité perdue. Éloigner les hommes des femmes puisque leur contact, par une alchimie qui relève de la sorcellerie, ramollit les garçons et les dégrade, a toujours été le signe des sociétés bien ordonnées.
André Rauch3 a souligné à quel point la guerre de 14-18, en obligeant des millions de femmes à remplacer les hommes mobilisés, à rentrer les récoltes, à diriger les exploitations familiales et à assurer la production des armes dans les usines et les ateliers, a conduit une génération d’hommes meurtris à murmurer qu’elles volaient leur travail, tiraient profit de la guerre et menaçaient l’autorité politique.
La lente libération des femmes, qui s’illustre dans les années 1920 par le mythe de la « garçonne », libre de son corps et de ses désirs, mais surtout par une présence féminine grandissante dans la société civile, a fait le lit de diverses chimères : décadence de la nation, déchéance morale, bref, tout ce qui justifie l’autorité de l’homme sur la société. Rauch évoque ainsi les propos que Drieu La Rochelle fait tenir à l’une de ses héroïnes : « De mon temps, il y avait encore quelques hommes. Ils m’ont aimée ; mais ils ont été tués par la guerre. Maintenant, il n’y a que des pédérastes, des drogués, des eunuques. » Selon un fantasme collectif qui magnifie le sexe masculin érigé, le guerrier est un héros dans une société « où le civil parlemente et bavarde au lieu d’entreprendre et d’agir4 ».
Et pourtant, près d’un siècle plus tard, les propos sur le déclin des hommes insistent suffisamment pour mériter qu’on s’y arrête. Le cinéma français ou américain s’articule presque uniquement autour des défaillances de la figure masculine : fuites, absences répétées, mutisme, maladie, faiblesse, vie ratée, lâcheté, perversion, impuissance, etc. Les femmes n’ont plus qu’à se débrouiller seules pour survivre, élever leurs enfants, assumer leurs désirs et leur soif d’indépendance. Quant à la quête du père, elle est centrale dans la quasi-totalité des films que j’ai visionnés ces deniers temps.
La fusion maudite
Écoute, proximité, amour, caresses, les hommes jouent à la mère, s’indignait Michel Schneider5. Ajoutant que, lorsqu’il s’agit des hommes politiques, « c’est la France entière qui est malade, comme certains enfants le sont de leur mère ».
De cette mère citée en exergue, que pouvons-nous penser, sinon qu’il est devenu pesant pour chacun d’instaurer une division, une hiérarchie, une contrainte ?
Un homme, un père, c’est donc cela : un tiers susceptible d’exercer une fonction de séparation… La très classique triangulation œdipienne pointe l’arrête d’un de ses angles ! Et la messe est dite : la fusion, c’est du féminin, ça rend malade ; la séparation, c’est du masculin, ça soigne et ça autorise l’autonomie. Quels que soient les propos, nous retombons toujours à pieds joints sur ce schéma simpliste.
Des psys de plus en plus nombreux alimentent ainsi un discours florissant sur le « déclin des pères », associé à la montée du pouvoir redoutable des mères, responsable de tous les maux de la société. Comme Michel Tort l’a magistralement souligné6, le Père est en effet une construction historique qui accompagne depuis la nuit des temps les formes les plus traditionnelles de la domination masculine, et qui assure aux pères et aux hommes dans la famille, comme dans la société, le monopole de la « fonction symbolique ». C’est cette figure du patriarcat qui se trouve ébranlée par les nouvelles donnes des rapports de parentalité et des relations entre les sexes.
Comment participer à la réflexion positive sur la fonction paternelle sans ressasser en permanence la nostalgie transcendante d’un Dieu, d’un Roi ou d’un Père qui viendrait mettre de l’ordre dans notre chaos ? Comment dissocier la masculinité du patriarcat ? Comment penser par exemple un « ordre symbolique commun » dans le couple et dans la famille comme nous l’indique la loi de 1970 qui instaure l’autorité conjointe ?
Car on nous serine inlassablement que le droit de la famille, en accordant une place prépondérante aux mères, a non seulement démantelé le pouvoir de domination des pères, mais a entamé la possibilité pour ceux-ci d’exercer leur fonction parentale sur un pied d’égalité avec elles. D’où les innombrables discours nostalgiques de revalorisation de la fonction paternelle et l’appel à un « naturalisme » qui rétablirait les pères dans une fonction « symbolique » et les mères dans la dispensation des soins aux enfants. L’égalité sociale des sexes est constamment interpellée par un discours psychologisant sur la nécessité fondamentale de l’instauration de la différence pour le bien du développement psychique de l’enfant.
La pensée, c’est la pensée de la différence. Certes. Mais laquelle ? S’il est incontestable que la différence anatomique, physiologique et fonctionnelle des sexes est à la base de l’activité de pensée, que penser, c’est d’abord classer, que classer c’est d’abord discriminer et que la discrimination essentielle est basée sur la différence des sexes7, qui nous révélera, au-delà de l’anatomie, la vraie nature de cette différence ? Depuis toujours confrontée à la crise affectant le découpage des territoires sexués masculins et féminins, la psychanalyse maintient une position apparemment inébranlable ; elle impose un système de référence s’énonçant sur le mode anhistorique, comme si sa réflexion surplombait les diverses sociétés ainsi que les évolutions culturelles8.
Faut-il avoir des seins pour faire la vaisselle ?, manifestaient les féministes dans les années 1970… Et nous pourrions ajouter : faut-il avoir du poil au menton pour instaurer une séparation ?
Dans ce contexte, je ne suis pas vraiment surpris par le succès d’ouvrages du type Les Hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus qui se contentent de constater que l’homme est fait pour la guerre et la femme pour l’amour, et que tout cela figure dans leurs connexions neuronales : ils répondent à une demande très actuelle d’hommes et de femmes qui ont tant de mal à trouver leurs marques. Avoir l’illusion qu’une scène de ménage déclenchée en voiture par la lecture d’une carte routière provient d’une différence dans la configuration du cervelet, et non de la haine inhérente à tout lien affectif a sans aucun doute quelque chose de profondément rassurant…
À quoi rêvent les hommes ?
Élevé par Viviane, la Dame du lac, Lancelot est le modèle du chevalier courtois : puissant et beau, guerrier sans peur et sans blâme, et aussi amant sensible et délicat. Lancelot se montre aussi hardi dans les affrontements, dans les passages périlleux qu’il apparaît réservé, presque timide dans les choses du cœur. Cet homme capable de colère et de déchaînement dans les batailles, cet homme qui par sa vaillance brise les enchantements, met en déroute les fantômes, lorsqu’il aperçoit Guenièvre à sa haute fenêtre manque de s’évanouir, tout ébahi d’amour9
L’éternel masculin est un homme qui aime et qui voyage, un homme éperdu d’amour mais aguerri à la séparation. On l’y a forgé depuis sa tendre enfance, juste avant sa puberté. On l’a arraché à la maison des femmes pour le précipiter dans la maison des hommes. On l’a forcé à quitter la matrice maternelle et, lorsqu’il y revient pour aimer passionnément la dame de ses pensées, il sait qu’il lui faudra très vite se détacher, mais que la force du lien qui les unit habitera son cœur pour l’éternité. Ce masculin éternel se confronte depuis toujours à sa face sombre, à ce double qui guerroie, torture, viole, asservit les femmes et les échange comme des pièces d’or.
Si le courage, la responsabilité, l’élan, la grandeur, l’affirmation de soi, l’endurance ou la ténacité sont devenus des aspirations universelles qui rassemblent les deux sexes, si les feux de l’amour consument égalitairement filles et garçons, il est une valeur traditionnellement masculine dont les hommes se trouvent de plus en plus dépossédés, et que les femmes répugnent à s’accaparer : le don de se séparer et de séparer. Oh pas celui de rompre, exercice auquel les deux sexes se sont largement entraînés. Je te quitte, j’en aime un ou une autre, tu n’as jamais compté pour moi, je repars à zéro. Ce vocabulaire nous est aujourd’hui grandement familier. La rupture est le contraire de la séparation. La séparation naît de la reconnaissance du lien et non de son déni, de la volonté de le transformer, de le nourrir et de le faire vivre, non de l’anéantir.
Cette faculté à se séparer et à séparer n’était en rien un don « naturel » des hommes, lié par exemple au fait qu’ils n’enfantent pas. C’était un travail, un apprentissage permanent, précieusement entretenu par les règles de la société, des règles qui stipulaient qu’il n’était pas question pour les individus d’agir selon leur bon vouloir, mais qu’elle était là pour réguler leur conduite. Et les pères apprenaient à arracher les fils de leur mère, et les maris avaient pour tâche se séparer les filles de leur père. Dans cet univers bien ordonné, largement naturalisé par la psychanalyse comme s’il allait de soi, aux femmes et aux mères le monopole de la fusion, celui d’élever leur enfant dans leurs jupes ; aux hommes et aux pères l’apanage de la séparation, celui d’éviter trop d’intrication pulsionnelle.
Ainsi, la première visée du mythe œdipien ramené à la sphère familiale, au-delà de l’image d’Épinal de l’enfant voulant se débarrasser de papa parce qu’il est amoureux de maman, avait été d’introduire la nécessité de cette séparation : le père s’immisçait dans la relation mère-enfant pour introduire le registre asymétrique du tiers. Il s’agissait avant tout de se décoller de l’univers des choses représenté par le corps à corps avec la mère pour pénétrer dans celui du langage incarné par la relation au père. Mais ce conflit œdipien a une importance plus structurale que sexuelle : le sujet élit un premier interlocuteur, un premier « autre », dans ce que l’on appelle par pure convention place de la mère (et ce personnage était en général la maman ou son substitut). Lorsque ce schéma s’élargit à une troisième place qui introduit toute la logique symbolique de la construction, cette place est la place du « Père » quelle que soit la personne qui l’occupe.
Je soutiendrais volontiers qu’au jour d’aujourd’hui, les...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Mais… à quoi rêvent les hommes ?
  5. Qu’est-ce qu’un fils ?
  6. Le coup de boule de Zizou sauvera-t-il notre virilité de sa crise ? (juillet 1789 – juillet 2006)
  7. Vous souhaitez être père, je présume
  8. Tout sur le père
  9. Désir d’enfants : de qui est-ce l’affaire ?
  10. Autobiographie virile
  11. Un rêve pas comme les autres
  12. L’éternel masculin
  13. « Je veux un enfant, donc je suis un homme », disent-ils…
  14. C’est une vague qui revient de loin
  15. Regards croisés sur l’envie du pénis
  16. Le phallus en questions
  17. Le sperme au gramme : de quoi en prendre de la graine
  18. « … Arriver à l’endroit d’où nous sommes partis, et connaître le lieu pour la première fois… »
  19. Du Golem à Pinocchio
  20. Présentation des auteurs