La Bourse
eBook - ePub

La Bourse

Rupture et renouveau

  1. 288 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

La Bourse

Rupture et renouveau

DĂ©tails du livre
Aperçu du livre
Table des matiĂšres
Citations

À propos de ce livre

L'économie mondiale va-t-elle connaßtre les affres de l'enlisement et de la déflation? Ou s'agit-il plus simplement d'une longue purge aprÚs la plus grande bulle boursiÚre de l'histoire? Cette purge est-elle d'ailleurs achevée? Quel avenir augure-t-elle pour l'économie mondiale et les marchés financiers? Plus qu'une correction boursiÚre, il s'agit pour Jean-Pierre Petit d'une rupture économique profonde. Il décrit minutieusement et clairement les enjeux et les implications de cette crise, fruit des illusions et des excÚs antérieurs et révélatrice des forces et des faiblesses structurelles des grandes économies. Jean-Pierre Petit est directeur de la Recherche économique à Exane.

Foire aux questions

Il vous suffit de vous rendre dans la section compte dans paramĂštres et de cliquer sur « RĂ©silier l’abonnement ». C’est aussi simple que cela ! Une fois que vous aurez rĂ©siliĂ© votre abonnement, il restera actif pour le reste de la pĂ©riode pour laquelle vous avez payĂ©. DĂ©couvrez-en plus ici.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l’application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Les deux abonnements vous donnent un accĂšs complet Ă  la bibliothĂšque et Ă  toutes les fonctionnalitĂ©s de Perlego. Les seules diffĂ©rences sont les tarifs ainsi que la pĂ©riode d’abonnement : avec l’abonnement annuel, vous Ă©conomiserez environ 30 % par rapport Ă  12 mois d’abonnement mensuel.
Nous sommes un service d’abonnement Ă  des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă  toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă  celui d’un seul livre par mois. Avec plus d’un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu’il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l’écouter. L’outil Écouter lit le texte Ă  haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l’accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Oui, vous pouvez accĂ©der Ă  La Bourse par Jean-Pierre Petit en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans Commerce et Finance. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages Ă  dĂ©couvrir dans notre catalogue.

Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2003
ISBN
9782738177957
Sous-sujet
Finance
ANNEXE 1
Quelques précisions sur la valeur fondamentale des actions
Les taux d’actualisation peuvent se dĂ©composer en une mesure des « coĂ»ts d’opportunité », que sont les rendements anticipĂ©s d’un placement en actifs autres que des actions et une prime de risque correspondante sur les actions. Si les investisseurs n’étaient pas sensibles aux diffĂ©rences de risque entre les divers actifs, tous les actifs devraient, en situation d’équilibre, produire un taux de rendement identique. Dans ce cas, le taux d’actualisation en actions serait Ă©gal Ă  ce taux uniforme. Toutefois, les investisseurs prĂ©sentant une aversion au risque exigent des taux de rendement plus Ă©levĂ©s en contrepartie de la dĂ©tention d’actifs plus risquĂ©s. La diffĂ©rence entre le taux de rendement anticipĂ© d’un actif risquĂ© par rapport Ă  celui d’un actif non risquĂ© constitue une prime de risque qui reflĂšte, Ă  la fois, les prĂ©fĂ©rences des investisseurs en matiĂšre de risque et leur perception du risque attachĂ© aux rendements des actifs.
Étant donnĂ© que les actions prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un risque plus Ă©levĂ© que les emprunts d’État, les investisseurs exigent, en consĂ©quence, un taux de rendement anticipĂ© plus Ă©levĂ© en contrepartie de la dĂ©tention d’actions. De fait, la prime de risque sur actions, mesurĂ©e, de façon approximative, par la moyenne de long terme des supplĂ©ments de rĂ©munĂ©ration des actions par rapport au rendement des obligations d’État Ă  long terme, apparaĂźt gĂ©nĂ©ralement positive (prime de risque ex post). La prime de risque mesure donc l’incertitude qui pĂšse sur la rentabilitĂ© de l’action (niveau de croissance des bĂ©nĂ©fices).
On peut Ă©crire le prix d’une action ou d’un indice boursier comme la valeur actuelle des dividendes futurs versĂ©s par cette (ou ces) sociĂ©tĂ©(s), selon la formule de Gordon-Shapiro :
 
formule.webp
Avec : P : prix de l’indice boursier
Dt : dividende à la date t
r : taux d’intĂ©rĂȘt (pour simplifier, on le suppose constant sur toute la pĂ©riode). Pour les calculs, on retient le plus souvent le taux de rendement des actifs sans risque, c’est-Ă -dire des obligations d’État Ă  dix ans (par exemple le T-note ou le Bund ou encore l’OAT) ou bien, un taux swap dix ans.
p : prime de risque
 
Il est peu contestable que la baisse des taux d’intĂ©rĂȘt longs a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans la hausse des cours boursiers entre 1982 et 2000.
On peut, pour mesurer l’importance des taux d’intĂ©rĂȘt sur la valorisation des actions, utiliser l’inverse du PER et le comparer au taux d’intĂ©rĂȘt sans risque. GrossiĂšrement, et Ă  la prime de risque prĂšs, plus il est au-dessus de taux d’intĂ©rĂȘt, plus l’action est attractive.
La plupart des travaux convergent vers l’hypothĂšse d’une prime de risque historique (ex post) de 3,5 % depuis deux siĂšcles. Mais celle-ci est en fait trĂšs variable selon la pĂ©riode considĂ©rĂ©e. Surtout, il convient de distinguer entre la prime de risque rĂ©alisĂ©e (ex post) et la prime de risque exigĂ©e (ex ante) qui mesure la prime que les investisseurs anticipent qu’ils obtiendront.
Plusieurs auteurs1 ont avancĂ©, notamment durant les annĂ©es de bulle, l’idĂ©e d’une rĂ©duction tendancielle de la prime de risque (ex ante) dans le courant des annĂ©es 1990 pour des raisons structurelles.
Plusieurs arguments ont pu ĂȘtre avancĂ©s : a) liquiditĂ© et profondeur accrues des marchĂ©s (d’oĂč une baisse des coĂ»ts de transaction) ; b) poids accru de la dĂ©tention intermĂ©diĂ©e d’action (fonds de pension et mutual funds) Ă  l’origine d’une mutualisation des risques ; c) montĂ©e en puissance des baby-boomers dans la classe « d’ñge mĂ»r » (c’est-Ă -dire les 40-60 ans) qui a pour effet d’accroĂźtre le rapport le ratio 40-60/plus de 60 ans, ce qui, conformĂ©ment Ă  la thĂ©orie du cycle de vie, pousse Ă  une prĂ©fĂ©rence pour les actions afin de prĂ©parer leur retraite : d) la dĂ©sinflation, qui Ă©tend la longueur du cycle ; e) la « nouvelle Ă©conomie » qui, Ă©galement, Ă©tend, voire supprime le cycle ; f) les « dividendes de la paix » (fin de l’URSS) qui augmente la croissance potentielle ; g) tout simplement la longueur exceptionnelle du cycle Ă©conomique des annĂ©es 1990 (dix ans aux États-Unis).
Certains arguments nous semblent toujours valables, notamment les deux premiers. L’argument dĂ©mographique sera probablement remis en cause Ă  partir de la deuxiĂšme moitiĂ© de la dĂ©cennie 2000, voire durant les annĂ©es 2010. Ni la dĂ©sinflation, ni la nouvelle Ă©conomie n’ont permis de supprimer le cycle. Quant aux dividendes de la paix, ils sont partiellement remis en cause par le terrorisme international.
ANNEXE 2
La situation du systĂšme bancaire allemand
On sait que le capitalisme rhĂ©nan a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©, depuis environ cinquante ans, par le modĂšle de la banque-industrie. Le mouvement de remise en cause des formules de « banque-industrie » est mondial depuis dix ans. Il a touchĂ© le Japon et un grand nombre de pays Ă©mergents asiatiques comme la CorĂ©e. Que signifie la banque-industrie ? Il s’agit principalement de la participation des banques dans le capital d’entreprises industrielles en vue d’accompagner le dĂ©veloppement Ă  long terme de celles-ci. En contrepartie, la banque assure aux entreprises la totalitĂ© des services bancaires et financiers. Le modĂšle de la banque-industrie se traduit donc par des relations stables entre les entreprises et les banques. Dans le cas allemand, cela s’est aussi traduit par une place prĂ©pondĂ©rante des compagnies d’assurance dans le capital des grandes banques.
Pour certains, des interventions mixtes des banques (crĂ©dit, apports en fonds propres, conseil-financier) constitueraient un facteur d’enrichissement des relations banques-entreprises en permettant un accompagnement plus suivi de l’entreprise, en Ă©vitant le court-termisme et en favorisant une rĂ©duction des problĂšmes d’asymĂ©trie d’information. En outre, les apports en fonds propres seraient complĂ©mentaires du crĂ©dit bancaire et permettraient, grĂące aux espĂ©rances de plus-values, de compenser l’étroitesse des marges d’intermĂ©diation.
Dans le cas allemand (modĂšle de la Hausbank), cela s’expliquait par toute une sĂ©rie de facteurs historiques, lĂ©gislatifs (systĂšme de la banque universelle), techniques (transformation de crĂ©dits en participations directes) et fiscaux (fiscalitĂ© peu incitative sur les plus-values).
Pour d’autres au contraire, ce mixage des interventions gĂ©nĂšre un niveau de risque trop Ă©levĂ© pour les Ă©tablissements de crĂ©dit et se heurte aux rĂ©ticences des chefs d’entreprises. En outre, il faut prendre en compte la difficultĂ© Ă  rĂ©aliser effectivement les plus-values potentielles, faute d’un marchĂ© secondaire suffisamment liquide. Enfin, se pose une question de principe liĂ©e au risque inhĂ©rent Ă  ce mĂ©lange de mĂ©tiers diffĂ©rents (Ă  l’exception des banques d’investissement).
Quoi qu’il en soit, un tel modĂšle a Ă©tĂ© remis en cause en raison de l’apparition de toute une sĂ©rie d’effets pervers (concentration des engagements, dilution des responsabilitĂ©s, manque de contrĂŽle de l’actionnariat, voire collusion d’intĂ©rĂȘts, manque de transparence d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, risque de diffusion des difficultĂ©s des entreprises Ă  la banque
). En France, la « dĂ©route » du CrĂ©dit Lyonnais (qui avait notamment considĂ©rablement renforcĂ© son portefeuille de participations Ă  la fin des annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990) a mis un terme aux vellĂ©itĂ©s de banque-industrie.
De plus, l’exigence de rentabilitĂ© (par les actionnaires) des banques commerciales et l’entrĂ©e en vigueur du ratio Cooke en 1992 (qui pousse les banques Ă  rentabiliser leurs fonds propres) ont changĂ© l’environnement et ont rendu le modĂšle de banque-industrie inopĂ©rant.
Au Japon, les interpĂ©nĂ©trations entre banques et entreprises (au sein des keiretsus) ont Ă©tĂ© largement remises en cause dans la mesure oĂč elles constituent l’une des causes des difficultĂ©s du systĂšme bancaire japonais.
En Allemagne, les difficultĂ©s de la Deutsche Bank et les nombreuses pressions auxquelles elle a Ă©tĂ© soumise (Ă  la fin 1999) Ă  la suite des problĂšmes de P. Holzman (dans lequel la Deutsche Bank dĂ©tenait une part significative du capital) ont constituĂ© une illustration de ces effets pervers. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le modĂšle de la Hausbank a conduit Ă  un poids excessif des concours aux secteurs en dĂ©clin. L’Allemagne ne pouvait donc pas rester isolĂ©e dans ce mouvement mondial et ce d’autant que les autoritĂ©s souhaitent dĂ©velopper Francfort comme place financiĂšre internationale.
La dĂ©cision d’exonĂ©ration totale des plus-values sur les cessions de participation (annoncĂ©e Ă  la fin 1999 puis votĂ©e en juillet 2000), et qui est effective, a, d’une certaine maniĂšre, constituĂ© une sanction contre le systĂšme antĂ©rieur et en mĂȘme temps un catalyseur potentiel puissant des restructurations industrielles.
Le systĂšme bancaire allemand apparaĂźt par certains cĂŽtĂ©s comme l’un des plus « archaĂŻques » en Europe. C’est l’un des systĂšmes bancaires oĂč les banques commerciales (privĂ©es) sont les moins concentrĂ©es. Si l’on prend comme critĂšre de concentration la proportion des actifs dĂ©tenus par les quatre premiers Ă©tablissements dans chaque pays, il apparaĂźt que c’est en Allemagne (oĂč les quatre principales banques commerciales ne totalisent, fin 2002, que 14 % du total des crĂ©dits et 11 % des dĂ©pĂŽts, contre 35 % pour les Landesbanken et caisses d’épargne et 16 % pour les banques coopĂ©ratives) que le degrĂ© de concentration est l’un des plus faibles d’Europe, trĂšs loin des pays nordiques et des Pays-Bas.
PhĂ©nomĂšne tout Ă  fait complĂ©mentaire : c’est en Allemagne que le mouvement de fusions-acquisitions interbancaires a Ă©galement Ă©tĂ© jusqu’à prĂ©sent le plus faible. Si l’on exclut la fusion des deux principales banques bavaroises en 1998 (la Bayerische Vereinsbank et la Bayerische Hypotheken und Wechselbank) qui a donnĂ© naissance Ă  l’HypoVereinsbank, aucune opĂ©ration significative ne s’est rĂ©ellement mise en place (en tenant compte de l’échec de la fusion Deutsche-Dresdner et des tentatives de rapprochement Dresdner-Commerzbank). PhĂ©nomĂšne encore plus complĂ©mentaire : le degrĂ© de surbancarisation y est l’un des plus Ă©levĂ©s. En 2001, il y avait 97 employĂ©s bancaires pour 10 000 habitants en Allemagne, contre une moyenne de 74 en Europe et 70 en France. C’est aussi le signe que l’intermĂ©diation bancaire reste toujours trĂšs forte en Allemagne (au dĂ©triment des marchĂ©s de capitaux). D’autres chiffres attestent de cette surcapacitĂ©. Le poids des actifs totaux des institutions de crĂ©dit Ă©tait, en 2002, de 304 % du PIB en Allemagne contre 257 % en France.
Cette surcapacitĂ© est clairement Ă  l’origine de la faiblesse des marges d’intermĂ©diation. ParallĂšlement, le systĂšme bancaire allemand est l’un des moins internationalisĂ©s, avec une trĂšs faible pĂ©nĂ©tration Ă©trangĂšre (en termes de proportion des Ă©tablissements de crĂ©dit Ă©trangers en nombre et dans le total de bilan). Il y avait en 2001 80 succursales issues des autres pays de l’Union europĂ©enne en Allemagne, contre 160 en France. Les Ă©tablissements Ă©trangers opĂšrent d’ailleurs surtout dans la banque d’investissement et les activitĂ©s de marchĂ©.
Ajoutons Ă  cela le poids des charges d’exploitation (salaires, charges de fonctionnement) qui n’ont pas Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©s au cours de ces derniĂšres annĂ©es.
Au total, le systùme bancaire allemand est l’un des moins rentables en Europe.
L’ensemble de cet « archaĂŻsme » s’explique, pour une grande part, par la place prĂ©pondĂ©rante des 540 caisses d’épargne (Sparkassen), des banques mutualistes (1 600 banques locales) et des 12 Landesbanken. Les Landesbanken ont, on le sait, un actionnariat public (LĂ€nder et caisses d’épargne). Dans le cas des Sparkassen, elles n’appartiennent Ă  personne mais les collectivitĂ©s locales dont elles dĂ©pendent ont un pouvoir d’agrĂ©ment. Le poids de la concurrence dĂ©loyale gĂ©nĂ©rĂ© par les Sparkassen et Landesbanken est considĂ©rable. Leur part de marchĂ© totale est en effet beaucoup plus Ă©levĂ©e (cf. supra).
À la suite de diverses plaintes, la Commission europĂ©enne a contestĂ© des opĂ©rations de recapitalisation des Landesbanken. De mĂȘme, la question des garanties publiques accordĂ©es aux Sparkassen (et indirectement aux Landesbanken), avec donc des financements Ă  taux privilĂ©giĂ©, pose problĂšme, d’oĂč un engagement des autoritĂ©s allemandes de supprimer cette garantie publique pour les engagements pris aprĂšs juillet 2005.
Quoi qu’il en soit, le potentiel de privatisation des Sparkassen apparaĂźt extrĂȘmement limitĂ© Ă  court et moyen terme compte tenu du « consensus » politique sur ce point. Le processus de restructuration se dĂ©roulera sans doute au sein mĂȘme du rĂ©seau, comme cela s’est toujours produit jusqu’à prĂ©sent. Pour ce qui est des Landesbanken, on peut penser que l’on s’achemine vers la sĂ©paration des activitĂ©s concurrentielles et non concurrentielles, Ă  l’instar de ce qui est d’ores et dĂ©jĂ  prĂ©vu pour la principale Landesbank, la West LB (West-deutsche Landesbank).
Quant aux rĂ©seaux mutualistes, c’est plus leur manque de concentration et la faiblesse des mĂ©canismes de centralisation qui constituent la barriĂš...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Table
  5. DĂ©dicace
  6. Remerciements
  7. Avant-propos
  8. Introduction
  9. CHAPITRE PREMIER. Le bégaiement de l'histoire. L'inflation boursiÚre des années 1990 face aux bulles antérieures : spécificités et similitudes
  10. CHAPITRE 2. Le risque immédiat de l'éclatement de la bulle : le risque systémique
  11. CHAPITRE 3. Le risque potentiel : la déflation
  12. CHAPITRE 4. Le risque probable : un affaiblissement durable de la croissance au cours des prochaines années
  13. CHAPITRE 5. Le vecteur d'approfondissement de la crise : vers une chute du dollar ?
  14. CHAPITRE 6. Le traitement de l'aprĂšs-bulle
  15. CHAPITRE 7. Le legs Ă  moyen terme de la bulle
  16. CONCLUSION GÉNÉRALE. L'Ă©clatement de la bulle trois ans aprĂšs : impressions et espoirs
  17. ANNEXE 1. Quelques précisions sur la valeur fondamentale des actions
  18. ANNEXE 2. La situation du systĂšme bancaire allemand
  19. ANNEXE 3. L'avenir du dollar
  20. ANNEXE 4. Les tensions internationales peuvent-elles peser durablement sur les marchés d'actions et la prime de risque ?
  21. NOTES
  22. BIBLIOGRAPHIE
  23. DU MÊME AUTEUR
  24. QuatriĂšme de couverture