La Dépression
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La Dépression

100 questions pour comprendre et guérir

  1. 176 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La Dépression

100 questions pour comprendre et guérir

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À propos de ce livre

Un Français sur cinq a été, est ou sera déprimé au cours de sa vie. En cent questions, ce livre permet de mieux identifier une maladie qui peut toucher chacun de nous: quels sont les signes annonciateurs? Comment distinguer la dépression de l'anxiété? L'insomnie est-elle un symptôme? Qu'est-ce qui caractérise les troubles bipolaires? Comment évolue la dépression avec ou sans traitement? Quels sont les risques de rechute? Faisant un sort aux idées reçues, ce livre aborde également les traitements existants et les problématiques particulières (deuil, alcool, grossesse, etc.). Clair et pratique, il aidera tout autant les personnes déprimées que leur entourage. Le Dr Florian Ferreri est psychiatre, maître de conférences des universités, praticien hospitalier dans le service de psychiatrie et de psychologie médicale de l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Il y anime une importante consultation spécialisée dans le diagnostic et la prise en charge des personnes déprimées et de leur famille.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2012
ISBN
9782738182203
Première partie
Pour comprendre
Chapitre 1
Qu’est-ce que
la dépression ?
1. Qu’appelle-t-on dépression ?
Aurélie est une jeune femme de 27 ans, longiligne, à la chevelure désordonnée, au visage peu expressif. Sans maquillage et les yeux cernés, elle a l’air d’avoir plus que son âge. Sa démarche est mal assurée, elle est légèrement penchée en avant. Elle prend depuis trois semaines des somnifères pour des troubles du sommeil.
Aurélie parle à voix basse. Ses difficultés de mémoire et d’attention rendent l’histoire des symptômes difficile à reconstituer. Le ton est monotone et le débit verbal est ralenti : « Il me manque de la force, de l’intérêt. Je pense que je me suis trompée dans mon choix professionnel, je suis un fardeau pour mes proches et mes collègues. Je ne suis pas à la hauteur. C’est un échec. Je ne me sens plus capable d’enseigner. Je n’en peux plus, je suis épuisée. » Les angoisses sont importantes, présentes toute la journée mais semblant se majorer le matin.
Aurélie est enseignante dans un lycée et, depuis une semaine, elle est en arrêt de travail. Elle trouvait son travail pénible et passait beaucoup plus de temps que d’habitude à préparer ses cours ou à corriger les copies. Elle pense que ses élèves, dans l’ensemble attentifs, n’ont pas de chance de l’avoir l’année du baccalauréat car elle se juge incapable de les conduire au succès.
Son mari, inquiet, explique que ses propos sont loin de refléter la situation habituelle, elle aime l’enseignement même si certaines classes sont plus difficiles que d’autres. Leur couple est sans problème et sa femme est très appréciée de ses collègues et élèves. Il est aussi inquiet en pensant à la mère de son épouse qui a souffert de dépression.
La dépression est un dérèglement pathologique de l’humeur dans le sens de l’abaissement, de l’affaissement, de l’affaiblissement. L’humeur, dans le langage courant, correspond au caractère, à un tempérament. Dans le langage médical, l’humeur ou thymie est la « disposition affective qui donne à chacun de nos états d’âme une tonalité agréable ou désagréable oscillant entre les deux pôles extrêmes du plaisir et de la douleur » (J. Delay). Cette définition mérite d’être « décryptée ».
Chacun a ressenti cette variation de notre affectivité, de nos émotions, tantôt tristes, tantôt gaies, en fonction de nos pensées et des événements qui nous touchent. L’homme est un animal social qui interréagit avec son milieu, dans lequel il tente de trouver un équilibre psychique satisfaisant qui lui procure un certain plaisir, un certain confort. Mais les événements, les relations avec autrui ne sont pas, évidemment, totalement maîtrisables, même si on peut en pondérer certains en fonction de nos capacités d’adaptation. Les sollicitations de l’environnement sont dans l’ensemble plutôt bénéfiques. Elles invitent au dynamisme, au changement, à la créativité pour résoudre certains conflits ou événements particuliers. Il en est ainsi de la création d’une entreprise rapidement suivie du recrutement de plusieurs employés ou, plus modestement, de l’aide que l’on peut apporter à un membre de sa famille confronté à des difficultés ou encore du réaménagement de son appartement, lieu de vie qui n’est qu’un prolongement de soi.
C’est le « sel de la vie », diront certains, friands de ces situations qui poussent à penser, à agir et nous sollicitent à élaborer un projet, à entreprendre.
L’éprouvé de ces situations dépend beaucoup de l’image, valorisante ou dévalorisante, que nous renvoie le regard d’autrui. De plus, nous ne sommes pas tous égaux devant les événements, ils peuvent être stressants, voire traumatisants, et déborder nos capacités adaptatives. Une réponse possible est alors une anxiété de stress variable dans son intensité. L’anxiété, quand elle est intense, est une force déstabilisante qui peut être à l’origine de la survenue d’un état dépressif.
Classiquement, l’état dépressif s’installe progressivement, en quelques semaines, voire quelques mois. Lorsqu’il est constitué, les signes caractéristiques sont présents depuis au moins quinze jours. Ils marquent une rupture avec le fonctionnement habituel de la personne.
La dépression est constituée de trois groupes de symptômes :
• L’humeur dépressive dominée par la souffrance morale. Elle s’exprime par une vision triste et pessimiste de soi, du monde. L’avenir peut apparaître comme incertain, négatif, voire bouché. La douleur morale favorise l’anxiété négative, envahissante et les « idées noires ». L’ensemble de ces émotions négatives participe à la réduction, voire à la perte de l’intérêt et du plaisir pour les activités habituelles. Le goût de la vie vacille, les contacts sociaux diminuent, la tendance est au repli sur soi. La perception de l’effritement des relations sociales et de l’incapacité à agir ou penser normalement est dévalorisante, culpabilisante, voire vécue avec un sentiment de honte qui isole d’avantage la personne déprimée, l’empêchant de demander une aide pourtant légitime et nécessaire.
• Le ralentissement psychomoteur aggrave le sentiment d’insuffisance et d’incapacité. Il touche les processus intellectuels. L’attention est perturbée, la concentration difficile et les capacités de mémorisation amoindries. Par exemple, il devient difficile de suivre, de saisir le sens ou de retenir l’essentiel d’un article de journal ou d’un chapitre de livre. Il peut en être de même, concernant la difficulté à suivre une conversation amicale. Dans la sphère professionnelle, où une attention, une mémorisation et un dynamisme importants sont requis, les conséquences de ces difficultés intellectuelles sont encore plus marquées (performance diminuée, difficulté à accomplir les différentes tâches, retards…).
Le ralentissement touche aussi la gestuelle (rareté de mouvements, lenteur de la marche) et le langage. La voix devient monocorde, soulignant et amplifiant l’aspect d’un visage peu expressif, voire figé. Aux yeux de l’entourage, la personne déprimée apparaît différente, méconnaissable. La personne souffre de ne plus être elle-même, d’être honteuse, coupable de ses insuffisances.
Le ralentissement s’accompagne d’une fatigabilité. Tout est effort. La fatigue touche l’esprit et le corps. Elle ne s’amende pas au repos. On parle d’une asthénie intellectuelle et physique. Présente de façon permanente, elle est souvent plus intense le matin. Le soir, elle a tendance à s’atténuer, à la différence des fatigues corporelles qui classiquement s’accroissent au cours de la journée au fur et à mesure des efforts du quotidien.
Enfin, les perturbations touchent la vie instinctuelle. C’est ce que l’on appelle les signes somatiques de la dépression. Le sommeil est perturbé. L’endormissement est gêné par l’anxiété. L’existence d’une insomnie de seconde partie de nuit, avec réveil précoce sans possibilité de rendormissement évoque la dépression.
Les troubles de l’alimentation sont constitués par une inappétence, un manque d’envie associé ou non à un amaigrissement. Une perte de poids importante témoigne de la sévérité de la dépression.
La sexualité est marquée par une baisse du désir. L’asthénie sexuelle se manifeste par des phénomènes d’impuissance ou de frigidité.
De nombreux signes physiques notables, comme les maux de tête, la constipation ou les douleurs, qu’elles soient dorsales, musculaires ou digestives, peuvent également apparaître. Dans certaines dépressions, ces plaintes physiques sont au premier plan, conférant à la dépression une dimension douloureuse, alors que les symptômes émotionnels sont peu importants, voire absents. Dans ces formes de dépression principalement douloureuses, la difficulté est de savoir rapporter ces symptômes à l’expression masquée d’une douleur dépressive. Les perturbations endocriniennes sont courantes, notamment thyroïdiennes se traduisant par une frilosité excessive. Les troubles des menstruations et les aménorrhées sont fréquents.
L’épisode dépressif caractérisé regroupe les principaux symptômes évoqués ci-dessus.
Toutefois, ces différents symptômes ne sont pas nécessairement tous présents et leur intensité ou sévérité est variable. Néanmoins, chez l’adulte, la tristesse pathologique et/ou le désintérêt (la perte de plaisir) doivent être présents pour que l’on puisse conclure à un épisode dépressif. À ces symptômes fondamentaux, il faut en associer quatre autres parmi les suivants : le sentiment de dévalorisation/culpabilité, les troubles intellectuels (difficulté de concentration, indécision), la perte de poids en l’absence de régime, l’insomnie (dans 10 % des cas on retrouvera une hypersomnie), le ralentissement (dans 10 % des cas les patients présentent une irritabilité, un état d’agitation) et/ou l’asthénie.
Il est fréquent que le diagnostic de dépression soit difficile à faire du fait de la grande variabilité des tableaux cliniques existants. L’avis d’un spécialiste psychiatre est précieux pour confirmer, infirmer ou poser le diagnostic.
C’est dire que si l’un de vos proches souffre des signes que nous venons de décrire, il est très important de penser à une dépression, d’éviter de penser « ça lui passera » et de l’aider ; en particulier en l’amenant à consulter un médecin.
2. Existe-t-il des signes annonciateurs de la dépression ?
Les signes annonciateurs qui font craindre la survenue d’une dépression sont variables selon les individus. Néanmoins, certains symptômes ont une assez bonne valeur prédictive de celle-ci. Il en est ainsi de l’asthénie (ou fatigue résistante au repos), de l’anxiété, des troubles de la concentration et de la baisse de la libido.
Au début, l’asthénie est reconnue comme une fatigabilité excessive. Les activités habituelles personnelles ou professionnelles restent possibles mais plus usantes qu’à l’ordinaire. Les difficultés sont dans un premier temps rapportées à une pénibilité accrue du travail ou à des difficultés avec l’entourage, perçu comme plus stressant (conflits, période d’opposition des enfants…). Physiquement, les limites sont plus rapidement atteintes. La fatigue ne disparaît pas après un temps de repos (nuit de sommeil, week-end, vacances). Elle persiste sur plusieurs jours. Les nuits ne sont pas reposantes, rafraîchissantes. Les réveils sont difficiles, marqués par l’inquiétude à entreprendre une journée de travail en partant avec un « handicap physique ». Au fur et à mesure que la fatigue s’installe plus profondément, l’inquiétude matinale sur la journée à venir se transforme en une préoccupation anxieuse. L’anxiété liée à la fatigue diminue au cours de la journée et se réactive le soir venu par le sentiment que les jours passent mais que les difficultés restent les mêmes, voire empirent.
Du fait de cette réactivation anxieuse en soirée, l’endormissement est souvent perturbé retardant l’arrivée du sommeil. La spirale du ressassement anxieux nocturne est alors enclenchée : l’anxiété s’aggrave avec sa dimension pessimiste, un sommeil toujours plus tardif et de moins en moins réparateur. Au réveil, la fatigue, que l’on peut qualifier d’asthénie du fait de sa persistance au repos, croît et l’anxiété matinale s’aggrave. L’asthénie, elle-même anxiogène, retentit sur les capacités intellectuelles : baisse des capacités d’attention, de concentration et de mémorisation.
Asthénie, troubles de la concentration et baisse de la libido sont les symptômes les plus fréquents qui précèdent parfois de plusieurs mois l’apparition d’une dépression caractérisée où prédominent la tristesse, la perte d’intérêt et de plaisir. La présence de signes annonciateurs n’implique pas nécessairement la survenue d’un état dépressif ultérieur. Le sujet, seul ou dans le cadre d’un accompagnement psychothérapeutique, peut aménager cette situation qui est souvent une anxiété de stress.
Les patients qui ont déjà souffert d’épisode dépressif reconnaissent leurs propres signes annonciateurs de dépression. Si l’anxiété, l’asthénie, la perte d’appétit et l’insomnie sont des plaintes classiques, parfois existent des symptômes relativement précis pour un patient :
– un type particulier de douleur : maux de tête persistants, douleurs rachidiennes caractéristiques ;
– un découragement et un pessimisme caractérisés pour mener à bien des projets, des tâches habituelles. Le sentiment que l’échec ne peut qu’advenir. Des difficultés intellectuelles dominées par une concentration labile, une dispersion des intérêts qui entachent l’activité professionnelle ;
– une tendance au relâchement, au laisser-aller dans le rangement des objets usuels ou au contraire une focalisation obsessionnelle sur ces objets qui ne peuvent être dérangés par autrui ;
– une modification du comportement, une irritabilité inhabituelle, une moindre tolérance à l’environnement.
Si vous avez, ou avez eu, dans votre entourage quelqu’un qui a déjà été traité pour une dépression et qui souffre à nouveau de ces symptômes, il est important de l’emmener consulter précocement avant que la situation ne s’aggrave.
3. Comment distinguer la dépression d’un coup de blues ?
Le « coup de blues », le « coup de mou », le « spleen », la « déprime » sont des expressions largement utilisées de nos jours. Ces termes ne désignent pas des maladies en tant que telles, mais correspondent souvent à une baisse passagère du moral, à un sentiment d’ennui, de lassitude. À la différence de la dépression, cette morosité est transitoire et ne s’accompagne pas d’une perte de l’élan vital, d’une douleur morale profonde et d’un ralentissement « généralisé ».
4. Existe-t-il des formes différentes de dépressions ?
Oui, on distingue des formes de dépressions en fonction de l’évolution de la maladie (unipolaire et bipolaire) et des types de dépressions en fonction des symptômes dominants chez un individu donné.
Il existe deux grands aspects évolutifs des dépressions : d’une part, les dépressions que l’on appelle unipolaires (les plus fréquentes), marquées par des récidives uniquement dépressives (dépressions récurrentes) ; d’autre part, l’évolution dite « bipolaire ». Le trouble bipolaire, nommé également maladie maniaco-dépressive, correspond à l’alternance de périodes dépressives (pôle dépressif) avec des périodes maniaques (pôle maniaque). Dans le langage médical, la manie correspond à un état d’excitation, d’agitation et d’euphorie. Elle s’accompagne d’un aspect ludique du comportement. De façon schématique, il s’agit de l’inverse d’une dépression. Les personnes bipolaires ont, entre les épisodes dépressifs et maniaques, des périodes où le moral est « normal ». Ces périodes sont appelées périodes normothymiques et peuvent durer plusieurs années avec une prise en charge adaptée.
Il existe plusieurs variantes de ces dépressions en fonction de l’importance de certains symptômes :
• La forme anxieuse. La personne est envahie par une anxiété déstabilisante. Elle éprouve la crainte de la survenue imminente d’une « catastrophe ». Cette catastrophe, vécue comme ayant une dimension mortifère, peut être corporelle, telle la crainte d’une maladie grave ou environnementale, comme l’appréhension, par exemple, d’une mauvaise nouvelle, dès que le téléphone sonne.
La forme délirante. La personne est envahie par un degré extrême d’anxiété et de perturbation de l’humeur qui déstabilise son équilibre psychique. La vision imaginaire extrêmement négative de soi, de l’avenir, des hommes et du monde peut aller jusqu’aux idées délirantes de persécution. En effet, l’environnement paraît hostile et menaçant. Les persécuteurs restent inconnus ou sont reconnus comme des membres non nommés, malfaisants de certains groupes sociaux constitués : franc-maçonnerie, syndicats, policiers, trafiquants, terroristes…
• La forme mélancolique (voir Q. 5) constitue la forme la plus sévère de dépression par l’intensité et l’importance de l’autodévalorisation. C’est la forme la plus typique et la plus caractéristique de la dépression chez une personne bipolaire. Le patient exprime des idées délirantes de ruine (pense avoir perdu tous ses biens ou fait des placements financiers hasardeux), d’indignité, il allègue des conduites imaginaires, précise qu’il n’a pas pu subvenir aux besoins de sa famille, de culpabilité : sa c...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Préface
  5. Première partie - Pour comprendre
  6. Deuxième partie - Les aspects spécifiques de la dépression
  7. Troisième partie - La dépression : s’en sortir
  8. Conclusion