Les grandes affaires de la libération 1944-1945
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Les grandes affaires de la libération 1944-1945

Les secrets du Débarquement, De Gaulle et l'AMGOT, les derniers convois de déportés, l'épuration bâclée...

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Les grandes affaires de la libération 1944-1945

Les secrets du Débarquement, De Gaulle et l'AMGOT, les derniers convois de déportés, l'épuration bâclée...

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À propos de ce livre

LES SECRETS DE LA LIBÉRATION RÉVÉLÉSDans ce nouvel ouvrage, Dominique Lormier revient sur les grandes affaires occultées par l'historiographie officielle, à travers des révélations, des archives et des témoignages inédits sur la Libération de la France, de 1944 à 1945. Pour en finir avec la légende officielle…: les vérités cachées du succès des Alliés en Normandie, De Gaulle et l'Amgot, les affaires de Tulle et d'Oradour-surGlane, les derniers convois de déportés, l'exécution de Grandclément, l'affaire Guingouin, les gestapistes français bien renseignés, l'affaire de Bagnères-de-Bigorre, l'Affaire du Vercors, la libération de Paris et ses rivalités, les derniers et nombreux crimes de la Gestapo, les maquis dénoncés, les collabos-résistants, les tirailleurs abandonnés, les rivalités De Lattre et Leclerc, les oubliés du front de l'Atlantique, l'épuration bâclée...PAR LE SPÉCIALISTE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALEDominique Lormier, historien et écrivain, membre de l'Institut Jean Moulin et de la Légion d'honneur, est considéré comme l'un des meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. Il est l'auteur d'une centaine d'ouvrages dont La Bataille de France, jour après jour, mai-juin 1940 (Le Cherche-midi, 2010, 7000 ex. vendus), Les 100 000 collabos: le fichier interdit de la collaboration française (Le Cherche-midi, sept. 2017, 4500 ex. vendus) et Nouvelles histoires extraordinaires de la Résistance (Alisio, nov. 2018).

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Informations

Éditeur
ALISIO
Année
2019
ISBN
9782379350696

1

LES VÉRITÉS CACHÉES DE LA VICTOIRE DES ALLIÉS

L’apport américain surévalué et les sacrifices soviétiques, britanniques, canadiens et français minorés

Depuis des décennies, on nous rebat les oreilles avec la victoire exclusive des États-Unis dans la défaite allemande de 1944-1945. Cette vérité officielle de la classe dominante, des médias américanisés et autres « chiens caniches » de la doxa ambiante s’enferme dans un réductionnisme hostile à toute présentation panoramique, globale et nuancée de cette période. Un récent sondage, publié en 2018, dévoilait que 75 % des Occidentaux étaient persuadés que l’armée américaine était l’unique grande puissance victorieuse de la seconde guerre mondiale et que, sans sa présence, les Alliés n’auraient pu vaincre l’Allemagne hitlérienne, passant ainsi à la trappe le rôle décisif des forces militaires soviétiques. Il est significatif de constater que lors des commémorations de la victoire des Alliés en mai 2015, aucun dirigeant américain, britannique ni français ne s’est rendu à Moscou pour rendre hommage aux 9 168 400 soldats soviétiques morts en 1941-1945 ! Il est vrai que les 416 837 soldats américains tombés en 1941-1945 comptent plus aux yeux des Occidentaux dans la défaite hitlérienne !
Les chiffres des soldats tués sont pourtant éclairants. Les pertes militaires allemandes de 1939-1945 s’élèvent à 5 318 731 morts, dont 3 543 009 contre l’armée soviétique de 1941 à 1945. Durant la période de 1939-1945, 740 000 soldats allemands sont tués sur le front de l’Ouest, principalement en France, en Belgique, en Hollande et en Allemagne de l’Ouest, dont 644 941 en 1944-1945 contre les armées américaines, britanniques, canadiennes et françaises, et dont environ 40 % contre l’unique armée américaine. Il convient d’y ajouter les 544 195 soldats allemands tombés en Afrique, dans les Balkans, en Scandinavie et en Italie, ainsi que les 459 475 autres, morts en captivité (dont 363 000 dans les camps soviétiques). Deux chiffres comparatifs sont à retenir : 3 543 009 soldats allemands sont morts contre l’armée soviétique et environ 374 470 contre les troupes américaines durant la seconde guerre mondiale !
Comme on peut le constater par ces chiffres, la part américaine dans les pertes militaires allemandes est nettement inférieure à celle de la Russie soviétique. Mais la propagande américaine, les nombreux films de guerre d’Hollywood, vantant l’héroïsme des soldats des États-Unis, les médias occidentaux fascinés par tout ce qui vient d’Outre-Atlantique, etc. ont largement contribué à faire croire au monde que l’Amérique était la principale puissance victorieuse de ce conflit.
L’historiographie officielle met toujours en avant l’armée américaine dans le succès des Alliés en Normandie de juin-août 1944, en oubliant de mentionner que 8 des 9 divisions blindées allemandes (panzerdivisions) engagées sur ce front occidental ont lutté contre les armées britanniques et canadiennes. Il en va de même des effectifs présents lors de cette bataille de l’été 1944, avec 1 925 000 soldats britanniques, canadiens et français libres (terre, marine, aviation) contre 1 527 000 soldats américains. Du 6 au 10 juin 1944, 81 445 soldats britanniques, canadiens et français libres débarquent sur les plages normandes de Sword, Juno et Gold, contre 73 000 soldats américains sur les plages normandes d’Omaha et d’Utach, sans oublier 1 045 chars britanniques et canadiens, contre 433 chars américains. Pour cette opération du D-Day, les flottes britanniques, canadiennes et françaises libres engagent 1 619 navires de transport, 348 navires de guerre et 1 145 barges de débarquement, tandis que la flotte américaine se compose de 1 188 navires de transport, 324 navires de guerre et 836 barges de débarquement. Ainsi, contrairement à ce que laisse entendre la propagande des films d’Hollywood, le débarquement de Normandie est majoritairement une opération militaire britannique, canadienne et française libre. Seuls les parachutages des troupes sur les arrières des défenses allemands sont majoritairement américains, avec 15 500 paras américains contre 6 250 paras britanniques, canadiens et français libres. Face aux 1 045 chars britanniques, canadiens et 433 chars américains débarqués en Normandie, les Allemands ne peuvent opposer que 127 chars les premiers jours.
Les films historiques les plus récents traitant du débarquement de Normandie en juin 1944, comme notamment Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg (récompensé par cinq oscars en 1998), mettent en avant uniquement le sacrifice déployé par les soldats américains, laissant ainsi croire que cette gigantesque opération amphibie aurait été avant tout une affaire américaine. Il est d’ailleurs significatif de constater que le film de Spielberg fait totalement l’impasse sur la participation britannique et canadienne, sans parler du rôle joué par d’autres Alliés, dont la Résistance française. Consacré par les critiques et plébiscité par les spectateurs à l’échelle internationale, ce film a si profondément et durablement marqué les esprits du monde entier que la mémoire collective est aujourd’hui persuadée que les troupes américaines ont été les uniques unités engagées massivement en Normandie. Il est d’ailleurs significatif de constater que lors des commémorations de cette bataille, en juin 2009, le gouvernement français n’avait pas trouvé opportun d’inviter une haute personnalité britannique, fixant surtout son attention sur la présence du président américain, ce qui avait provoqué un véritable tollé médiatique en Grande-Bretagne.
Quel contraste avec le film de Cornelius Ryan Le Jour le plus long de 1962, portant sur le même sujet mais mettant en valeur tous les Alliés, aussi bien américains que britanniques ou français. Cette approche objective et pluraliste a cédé le pas à un « américano-centrisme » forcené, faisant ainsi l’impasse sur l’honnêteté intellectuelle pourtant indispensable pour connaître l’Histoire dans son ensemble. Les médias passent généralement sous silence les films de guerre osant relater des faits militaires où la toute-puissance américaine n’est pas concernée... On juge cela trop « franco-français », voir ringard... L’historiographie récente tombe souvent dans ce piège de la pensée unique, par une mise en valeur de l’armée américaine à tous les niveaux et un dénigrement de ce qui vient d’autres pays alliés.

L’Allemagne et l’Italie perdent la guerre dès... 1940-1941 !

Dès 1940, l’Allemagne entame sérieusement ses chances de gagner la guerre. Lors de la campagne du 10 mai au 25 juin 1940, elle déplore de lourdes pertes contre l’armée française, pourtant présentée défaillante dans tous les domaines par l’historiographie anglo-américaine, avec 49 000 soldats allemands tués ou disparus, 121 224 blessés (soit un total de 170 224 soldats allemands hors de combat en 6 semaines en mai-juin 1940, contre 763 000 en 6 mois d’affrontement contre l’armée soviétique en juin-décembre 1941), sans oublier 753 chars et 1 428 avions allemands définitivement détruits. Nous sommes loin d’une prétendue promenade militaire, pour les forces militaires allemandes, en mai-juin 1940. D’autant que lors de la bataille de Dunkerque (26 mai-4 juin 1940), l’armée allemande laisse s’échapper le gros de l’armée britannique, représentant pourtant le fer de lance de la Grande-Bretagne. En effet, les troupes françaises défendant les poches de Dunkerque, Lille, Calais et d’autres secteurs (Somme et Aisne notamment) fixent la majorité des divisions allemandes, facilitant grandement le rembarquement des soldats britanniques.
La bataille de Dunkerque de mai-juin 1940 est un événement décisif dans le déroulement de la seconde guerre mondiale. La quasi-totalité du corps expéditionnaire britannique présent en France, 224 686 soldats sur 250 000, parvient à rejoindre la Grande-Bretagne. Il s’agit de soldats professionnels, dont les généraux Montgomery et Alexander, futurs maréchaux de l’Empire britannique, y joueront des rôles importants dans la suite du conflit.
Montgomery bat Rommel à El Alamein en octobre 1942, bataille clef de la guerre en Afrique du Nord, marquant la défaite de l’Axe sur cette partie du front, sauvant également l’Égypte de l’invasion germano-italienne. C’est le même Montgomery qui soutient que le débarquement en Normandie doit avoir lieu le 6 juin 1944, alors que le commandement américain envisage de le repousser de quelques jours du fait du mauvais temps. Or, contrairement à ce qui a été si souvent affirmé, Hitler estimait l’éventualité d’un débarquement en Normandie comme parfaitement envisageable, à ce titre il devait déplacer plusieurs panzerdivisions du Pas-de-Calais pour les maintenir en réserve en Normandie. Le débarquement du 6 juin 1944 l’a pris de court de quelques jours seulement... La réussite de cette opération reposa en grande partie sur l’erreur tactique d’une partie du commandement allemand qui n’engagea pas massivement les panzerdivisions durant la première semaine du débarquement. Le choix de Montgomery a donc été capital dans la réussite de cette importante opération amphibie. Or, comme nous l’avons déjà signalé, Montgomery se trouvait dans la poche de Dunkerque en 1940. Sa capture, à ce moment crucial, aurait pu changer en partie le cours de la guerre.
Durant la bataille de Normandie, en juin-août 1944, le même Montgomery, commandant l’ensemble des troupes britanniques et canadiennes, fixe 8 des 9 panzerdivisions engagées contre cette tête de pont, permettant ainsi la percée américaine par la suite. À tous les niveaux, le rôle de Montgomery a donc été décisif dans la victoire des Alliés occidentaux. De même, le général Alexander se trouvait à Dunkerque en 1940. Or, son action en Méditerranée de 1943 à 1945, notamment en Tunisie et en Italie, a également été importante dans la défaite de l’Axe.
Que se serait-il passé si ces deux futurs maréchaux britanniques étaient tombés entre les mains des Allemands à Dunkerque en mai-juin 1940 ? Que se serait-il passé si la totalité du corps expéditionnaire britannique, l’unique armée britannique disponible en grand nombre en Europe à ce moment, avait été contrainte de se rendre, à Dunkerque ? Il ne fait aucun doute que le cours de la guerre en aurait été bouleversé. Hitler n’aurait pas eu à lutter sur plusieurs fronts et aurait pu concentrer la quasi-totalité de son armée contre la Russie soviétique.
La Grande-Bretagne subit de lourdes pertes aériennes et navales lors de la campagne de mai-juin 1940 : 933 avions abattus sur ses 1 900 appareils disponibles, 42 navires militaires et 70 navires civils coulés, sans compter les pertes sensibles de la campagne de Norvège durant la même période (1 porte-avions, 2 croiseurs, 7 destroyers et 1 sous-marin coulés). La Grande-Bretagne aurait-elle pu poursuivre la guerre si la totalité de son corps expéditionnaire avait été capturée à Dunkerque, avec une aviation réduite à près de 50 % de ses effectifs initiaux et une marine affaiblie par de lourdes pertes lors des campagnes de France et de Norvège ? La sauvegarde de 224 686 soldats britanniques professionnels a pesé de tout son poids dans la décision britannique de poursuivre la guerre.
Après la défaite militaire de la France et ses lourdes pertes aériennes et navales, Winston Churchill, malgré ses discours de façade, n’était pas aussi certain de continuer la guerre, tout comme son entourage immédiat, dont Edward Halifax, secrétaire aux Affaires étrangères.
En mettant hors de combat 30 % des chars allemands (détruits ou endommagés) du 10 au 23 mai 1940, l’armée française contraint Hitler à ne pas engager massivement ses panzerdivisions contre la poche de Dunkerque. Seule la 9e panzerdivision participe à la bataille, alors que les 9 autres sont maintenues en réserve pour la seconde phase de la bataille de France, ou engagées ailleurs, notamment contre la poche de résistance française de Lille. Le sort de la bataille de Dunkerque se trouve ainsi en grande partie scellé par cette décision, que le général allemand Heinz Guderian estime être « une faute capitale aux conséquences considérables dans le déroulement de la suite de la guerre1 ». Or, Hitler n’ignore pas qu’il lui reste à affronter 60 % des forces françaises encore disponibles. Peut-il se permettre d’entamer davantage le potentiel offensif de ses panzerdivisions (déjà fortement diminué) contre la poche de Dunkerque ? Le commandement allemand redoute une nouvelle bataille de la Marne. Hitler se persuade que l’action conjuguée de 800 avions de la Luftwaffe, des vedettes rapides de la Kriegsmarine, des mines magnétiques, de la 9e panzerdivision et de 8 divisions d’infanterie sera suffisante pour empêcher l’embarquement des troupes britanniques et françaises ; surtout que 3 panzerdivisions et 4 divisions d’infanterie sont engagées contre la poche de résistance française de Lille, sans parler des très nombreuses divisions allemandes retenues par les troupes françaises dans d’autres parties du front – dans la Somme, le canal de l’Ailette, l’Aisne, etc.
La défense terrestre de la poche de Dunkerque est assurée par 30 000 soldats français et seulement 2 000 à 6 000 soldats britanniques, soit un effort militaire français décisif dans la couverture de l’embarquement des troupes alliées. La marine française fournit également 300 des 848 navires employés pour l’opération d’évacuation par mer et embarque 102 570 des 347 781 soldats alliés évacués au total.
Durant une dizaine de jours, Français et Britanniques parviennent à contenir les attaques de 160 000 soldats allemands, soutenus par une centaine de chars et 800 avions. Tous les rapports militaires allemands attestent de la résistance héroïque des défenseurs de Dunkerque. Cette résistance permet de couvrir l’embarquement de la plus grande partie des troupes alliées enfermées dans la poche de Dunkerque. Dans le cas contraire, toute opération d’évacuation aurait été impossible.
Le poids de cette bataille sur le sort de la guerre est désorm...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Auteur
  3. Introduction
  4. 1. Les vérités cachées de la victoire des Alliés
  5. 2. De Gaulle contre l'AMGOT et l'honneur retrouvé de la France
  6. 3. Les crimes de la division Das Reich en France
  7. 4. L'affaire de Vassieux-en-Vercors
  8. 5. L'affaire des gestapistes français
  9. 6. La libération de Paris et la victoire de Dompaire
  10. 7. Les combats méconnus des maquis en Bourgogne
  11. 8. L'affaire du maquis des Manises
  12. 9. L'affaire des massacres de Saint-Genis-Laval et de Bron
  13. 10. L'affaire du massacre de Maillé
  14. 11. L'affaire de la vallée de la Saulx
  15. 12. La sanglante retraite de la Gestapo
  16. 13. Le débarquement oublié de l'été 1944
  17. 14. Leclerc et de Lattre à la manœuvre dans les Vosges et en Alsace
  18. 15. Les combattants oubliés des fronts de l'Atlantique et des Alpes
  19. 16. Les affaires Papon et Bousquet : l'épuration bâclée à la Libération
  20. 17. De nombreux chefs gestapistes épargnés
  21. 18. L'affaire Robert Brasillach
  22. 19. Les affaires Alain, Audiard, Balestre, De Beauvoir, Chalais, Courtine et Sartre
  23. Ouvrages du même auteur
  24. Les éditions Alisio