La Course à la suprématie monétaire mondiale
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La Course à la suprématie monétaire mondiale

À l'épreuve de la rivalité sino-américaine

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La Course à la suprématie monétaire mondiale

À l'épreuve de la rivalité sino-américaine

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À propos de ce livre

Ce livre est consacré aux bouleversements de l'économie mondiale au XXIe siècle. Comment l'ascension fulgurante de la Chine, deuxième puissance économique du monde derrière les États-Unis et en voie de devenir la première après 2030, met-elle en cause l'hégémonie du dollar?? Quelles en sont les conséquences pour le système monétaire international?? Comment tenir compte de cette nouvelle donne monétaire pour affronter les défis écologiques de la planète?? Ce livre étudie la rivalité géopolitique découlant de la montée en puissance de la Chine. Il dévoile une dimension qui n'est pratiquement jamais abordée par la recherche économique occidentale?: les transformations de la monnaie en Chine et, notamment, la création d'une monnaie digitale de banque centrale. Michel Aglietta, Guo Bai et Camille Macaire analysent ici les contradictions qui en découlent pour la suprématie du dollar. Ils plaident pour une réforme approfondie du système monétaire international sous l'égide d'un Fonds monétaire international enfin libéré de la contrainte du dollar et digne de ce nom. Michel Aglietta est professeur émérite à l'université Paris-Nanterre et conseiller scientifique au CEPII. Il a été membre de l'Institut universitaire de France et membre du Haut Conseil des finances publiques. Guo Bai est professeure de stratégie et d'entrepreneuriat à la China Europe International Business School (CEIBS), où elle dirige également le programme d'enseignement pour les futurs dirigeants. Elle est aussi chercheure associée à l'Université Fudan de Shanghai. Camille Macaire est économiste à la Banque de France et chercheuse associée au CEPII. Ses travaux portent sur la finance internationale, le système monétaire international et la Chine. Luiz Pereira da Silva est directeur général adjoint de la Banque des règlements internationaux à Bâle.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2022
ISBN
9782415001742

CHAPITRE 1

La monnaie comme lien social :
les leçons de l’histoire

Qu’est-ce que la monnaie ?

La monnaie est omniprésente dans nos vies quotidiennes. Ne pas y avoir accès exclut de la sphère économique, oblitère la capacité d’échanger, empêche de bâtir des réserves contre les accidents de la vie et contre les crises qui ravagent les sociétés. En guère plus de dix ans, l’économie mondiale a connu deux crises systémiques en 2008-2009 et en 2020-2021. Comme l’aggravation des inégalités et de la pauvreté extrême le montre dans chaque crise, l’accès à la monnaie est, fondamentalement, une dimension essentielle de la dignité humaine. En être privé revient à être rejeté hors de la société.
L’expérience concrète de notre rapport à la monnaie illustre l’affirmation du grand philosophe allemand Georg Simmel : « C’est dans la monnaie que l’esprit moderne trouve son expression la plus parfaite. » Comment se fait-il que le courant dominant de la « science économique » ne le reconnaisse pas ? C’est que la question fondamentale de l’appartenance des individus à la collectivité y est niée.
Puisque ce livre confronte les conceptions occidentale et chinoise de la monnaie dans sa dimension internationale, faisons apparaître deux conceptions radicalement étrangères l’une à l’autre du problème fondamental de l’appartenance sociale des individus.

La monnaie et la négation du lien social au prisme économique

Le problème que les économistes jugent pertinent est la coordination marchande. Comment les échanges marchands entre agents économiques, qui n’ont aucune relation directe, ne connaissent ni les besoins ni les désirs des autres, font-ils système ? Qu’ont-ils de commun qui permet cette coordination sociale à leur insu ?
La théorie économique a eu beaucoup de mal au cours de l’histoire à définir la question de manière qu’elle puisse recevoir une réponse. C’est Léon Walras qui l’a posée en termes normatifs en 1874. Comment les acteurs doivent-ils se comporter et comment les échanges doivent-ils s’organiser pour que le système qu’ils forment soit en équilibre ? En aucun cas Walras ne pensait que cela décrivait la réalité de l’économie. Il fallut encore quatre-vingts ans pour qu’il soit démontré que sous les conditions énoncées par Walras, un équilibre existait (théorème d’Arrow-Debreu, 1954). Mais personne ne pensait que cet état normatif de l’économie puisse être atteint par la seule vertu d’une convergence des comportements réels des acteurs économiques. Pour s’approcher de l’état optimal, il fallait concevoir les marchés comme des institutions structurées par le droit et régulées par la puissance publique, en aucun cas comme des émergences spontanées. C’est seulement dans les années 1970 au plan idéologique (le concept d’anticipations rationnelles) et 1980 au plan politique dans les pays anglo-saxons (libéralisation financière sous l’influence de Ronald Reagan et Margaret Thatcher conduisant au néolibéralisme) que s’est installée la suprématie du fondamentalisme du marché.
Quelle est donc la représentation de l’économie que se fait le fondamentalisme du marché ? Les individus n’ont aucun lien social, mais ils ont une nature commune appelée utilité qui leur est innée. En outre, ils connaissent parfaitement les caractéristiques de la totalité des objets qu’ils sont susceptibles d’échanger ; ce qui implique que ces objets sont indépendants de toute relation sociale. Cette connaissance parfaite s’étend même aux biens futurs. Ce sont les anticipations rationnelles qui présupposent qu’il existe un modèle « vrai » de l’économie qui s’étend à un avenir illimité que tous les individus sont supposés déchiffrer de la même manière. Tout se passe donc comme s’il existait dans l’économie un seul acteur, l’agent représentatif.
Ces hypothèses font de chaque individu un homo oeconomicus, c’est-à-dire un être calculateur hors société, toujours capable d’aboutir à son utilité optimale. Mais cela ne suffit pas à définir un équilibre général des marchés. Il faut encore une logique de découverte des prix d’équilibre présents et futurs pour que l’équilibre normatif puisse être atteint, sans que les individus n’entrent en relation ; ce qui détruirait l’hypothèse d’inexistence de lien social dans une économie marchande.
Cela n’est possible que si tous les individus tiennent les prix pour fixes à chaque étape de l’ajustement. Ils voient les prix annoncés bouger lorsque les offres et les demandes qu’ils communiquent sont totalisées par la métaphore qu’est le secrétaire de marché, seule entité sociale qui reste néanmoins indispensable, mais que l’hypothèse d’anticipations rationnelles prétend intérioriser. En tant qu’automates calculateurs et doués d’une prescience de l’avenir, les individus ont tous la même anticipation des prix futurs.
Comme le dit très clairement Milton Friedman dans Free to choose, sous l’hypothèse d’une naturalité de la valeur incorporée dans une utilité innée, le mécanisme anonyme du marché permet aux individus de ne pas avoir de rapports directs et de se concentrer sur leurs désirs d’objets bornés par des contraintes naturelles de rareté. L’économie s’affranchit de tout lien social. Il n’y a pas besoin de monnaie.
Mais ce n’est pas tout. Que signifient les anticipations rationnelles du point de vue de la conception du temps ? Les êtres humains vivent dans un temps causal qui se déroule du passé vers le présent. Ils ne peuvent échapper à la flèche du temps qui caractérise le temps objectif de la condition humaine. Toute expression subjective du futur ne peut être qu’une croyance. Le choix des biens futurs, donc le temps de l’influence de nos croyances sur nos actes, est purement subjectif. Il est appelé temps contrefactuel. L’hypothèse des anticipations rationnelles prétend agglomérer deux dimensions du temps qui sont radicalement hétérogènes, ce qui revient à abolir le temps. Selon l’hypothèse d’anticipation rationnelle, la totalité des individus agissant sur les marchés vivraient dans un éternel présent et seraient les clones d’un seul individu générique : l’homo oeconomicus.

Dénaturaliser la valeur pour accéder au lien social et à la monnaie

Une courte incursion dans la philosophie politique chinoise est intéressante pour évoquer une conception radicalement opposée du lien social, l’éthique confucéenne. « L’être » individuel n’existe pas. Le collectif est premier. Le sens de l’humain (ren) ne se construit que dans les relations à autrui. On devient humain par apprentissage éthique tourné vers l’harmonie. C’est le dao, principe qui unit tout ce qui existe. Le ren est le lien moral, partie intégrante du dao, fondateur de tout ce qui est humain. L’harmonie sociale est accessible par le bon gouvernement. Celui-ci ne procède pas d’un État au-dessus de la collectivité. C’est une institutionnalisation de la société entière par le système des rituels (le li). La matrice en est la famille qui est la base de l’apprentissage des obligations croisées dont est fait le lien social. Confucius pense la société comme un ensemble de réseaux de groupements de familles. Ces liens sont contigus. Ils forment une trame sociale (le guanxi). Par l’observation sans faille des rituels, chacun doit être capable de se gouverner. « Gouverner, c’est être dans la Voie. » L’intérêt général est une fin en soi parce qu’il guide le processus d’humanisation des individus. Il est le ciment de l’appartenance sociale.
Or, comme Karl Polanyi l’a montré en étudiant la pénétration des rapports marchands en Europe dans le cadre de l’essor de la révolution industrielle, ces rapports détruisent les liens traditionnels d’inclusion au collectif. Car le rapport marchand est paradoxal, puisque c’est une séparation.
Les individus ne peuvent exister que par la reconnaissance des autres. Car le rapport humain fondamental est le désir d’être, parce que tout individu souffre d’un manque d’être, en opposition radicale avec le présupposé de l’homo oeconomicus. C’est pourquoi le but du désir se rapporte à autrui. Il s’ensuit une présomption de violence pour capter le désir de l’autre. Mais autrui est soumis au même manque.
La caractéristique de la séparation marchande est de dériver la violence sur des objets. C’est le désir d’accaparer. On démontre que si le réseau des désirs d’objets forme un système indécomposable, la dynamique du désir d’accaparer se polarise sur un objet unique qui est par là même exclu du domaine des objets marchands. C’est la monnaie qui devient ainsi un bien public, c’est-à-dire une institution commune.

La monnaie : langage de la valeur

La monnaie régit les rapports économiques. Ceux-ci sont entièrement contenus dans les rapports sociaux. Ils en partagent tous les ressorts. Or la relation la plus fondamentale dans une société humaine est le langage, c’est-à-dire la relation qui donne sens pour autrui. Sous la forme économique, c’est le langage du nombre que l’on appelle valeur et dont la forme est la monnaie. Il s’ensuit que, conceptuellement, la monnaie n’a pas de valeur puisqu’elle est le principe de commensurabilité des objets marchands désigné par le mot « valeur ». Parler de la valeur de la monnaie, c’est comme parler du poids de la pesanteur !
Tout langage a une grammaire. La grammaire de la monnaie est la comptabilité. La relation quotidienne par laquelle le langage de la monnaie est pratiqué est le paiement qui réalise la valeur des biens dans les échanges. La relation sociale entre individus dans le paiement est homéomorphe à celle qui s’institue dans la locution. C’est le paiement et rien d’autre qui crée et réalise la valeur pour autrui, comme c’est la locution qui crée le sens. La relation entre monnaie et objet marchand est équivalente à la relation entre signifiant et signifié. En tant que signifiant de la valeur des marchandises, la monnaie établit l’équivalence permettant de désigner par des unités identiques des biens qualitativement incomparables.
On peut énoncer que le lien social appelé paiement est ce par quoi la société dans la dimension des rapports économiques (l’ensemble des possesseurs de monnaie) rend à chacun d’entre nous ce qu’elle juge que nous lui avons apporté par notre activité.
Le langage n’appartient à personne. De même le système des paiement n’appartient à personne. C’est un système de règles : institution de l’unité de compte (unité de mesure de la valeur), émission des moyens de paiement, compensation et règlement des dettes suscitées par les transactions pour réaliser la finalité des paiements, c’est-à-dire la valeur. On a donc la réponse à la question initiale : qu’est-ce qui fait tenir ensemble les échanges marchands ? C’est le système de paiement. La compensation règlement rend possible l’unité de la monnaie dans la pluralité des moyens de paiement. Il ne s’agit pas d’un équilibre, mais d’un processus intégré de validation qui fait la continuité des échanges dans le temps, tant qu’il peut être tenu pour légitime.
Dans les sociétés marchandes développées on échange essentiellement des dettes, car la production est un processus temporel. La distinction entre producteurs et consommateurs structure ce processus. Pour produire des biens échangeables, il faut prélever des ressources (en biens de production de toutes sortes, forces de travail, compétences, etc.). Il faut donc s’endetter pour acquérir les moyens de paiement permettant de lever les ressources nécessaires à la production. Cet endettement se fait en anticipation de la demande future que les producteurs attendent de leurs produits (demande effective) pour espérer le reflux de monnaie qui leur permettra de rembourser leurs dettes à travers le système de paiement. Il s’ensuit que les dettes sont des promesses dont personne ne peut savoir si elles seront tenues. Toute économie marchande est donc une économie d’endettement et toute économie d’endettement est soumise à l’incertitude qui n’est dénouée que par la finalité des paiements, laquelle englobe l’extinction des dettes à l’échéance.

Ambivalence de la monnaie :
le désir d’argent et la question de la confiance

Le désir d’accaparement, inhérent à la séparation marchande, n’est pas aboli par l’institution de la monnaie. Mais il est polarisé et s’appelle désir de liquidité. Le désir d’acquérir la liquidité, ou le désir d’acquérir des valeurs dont on espère que l’on pourra les convertir sans perte en liquidité, échappe à toute saturation, à toute satiété inhérente au désir d’objets. Car c’est le désir du pouvoir sur la société ; or la recherche du pouvoir n’a pas de limite. C’est l’essence du capitalisme : faire de l’argent avec l’argent, désir virtuellement illimité qui fait réapparaître la violence sociale. Toute la question est de comprendre comment la monnaie peut la contenir et dans quelles conditions cette violence explose dans les crises financières. Ce double visage de la liquidité, nous l’appelons l’ambivalence de la monnaie.
D’un côté, c’est une puissance collective de la société dont l’acceptabilité générale fait protection à l’égard de ses membres. Elle s’exerce dans le système de paiement qui est placé sous l’égide de la souveraineté. D’un autre côté, c’est un désir illimité d’appropriation. La liquidité est à la fois le support et le but de l’accumulation de la richesse privée. L’ambivalence de la monnaie résulte de ces deux faces contradictoires du lien social.
En effet, l’acceptation unanime de la monnaie n’est possible que parce que chacun se croit sûr que n’importe qui d’autre va l’accepter. C’est pourquoi la monnaie est une institution publique. Réguler la contradiction des motivations de rechercher la liquidité pour maîtriser l’ambivalence est au principe de la politique de la monnaie. L’autorité légitime qui est en charge du bon usage du système de paiement a une double préoccupation : d’une part conserver l’intégrité de l’unité de compte, c’est la stabilité monétaire ; d’autre part préserver la bonne fin des paiements, c’est la stabilité financière. La manière d’agir dans ces deux domaines est de préserver la confiance des usagers de la monnaie. La politique de la monnaie est donc la mise en œuvre des modes de légitimation de l’institution monétaire. Ce sont les formes de la confiance.
La confiance n’est donc en rien une disposition psychologique innée, une sorte d’« utilité ». C’est un système social incorporé, qui est structuré en trois formes hiérarchisées et articulées aux règles du système de paiement.
La confiance méthodique est horizontale et routinière. Elle s’établit et se reproduit dans les paiements quotidiens qui rythment les transactions entre les agents. Elle dépend de règles de conduite non écrites grâce auxquelles la fluidité des paiements est préservée et donc les coûts de transaction réduits.
La confiance hiérarchique est verticale et polarisée. Elle s’établit entre les usagers de la monnaie et la puissance publique responsable de l’intégrité du système de paiement : dans le monde contemporain, la banque centrale. La puissance souveraine qu’elle exprime est celle du prêteur en dernier ressort dont la finalité est la préservation de l’intégrité du système de paiement et à travers elle de toute l’économie marchande. Ainsi, en septembre-octobre 2008, le système financier mondial a été sauvé de l’effondrement général par l’intervention coordonnée des banques centrales, formant temporairement un substitut, même imparfait, d’un prêteur international en dernier ressort. Dans l’apex des crises financières, tout le monde peut constater que c’est la monnaie qui fait tenir ensemble le système des échanges économiques. Ces épisodes confortent la confiance hiérarchique.
La confiance éthique est plus subtile. Elle implique la souveraineté dans un but de légitimation du pouvoir. La banque centrale reçoit dé...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Préface
  5. Introduction générale
  6. Chapitre 1 - La monnaie comme lien social : les leçons de l'histoire
  7. Chapitre 2 - La vision de la Chine pour le système monétaire international
  8. Chapitre 3 - Un nouvel ordre financier pour l'urgence climatique et environnementale
  9. Chapitre 4 - La course vers la prochaine génération de monnaie(s)
  10. Chapitre 5 - Un cadre institutionnel pour un système monétaire multilatéral
  11. Conclusion
  12. Sommaire
  13. Références
  14. Ouvrages de Michel Aglietta chez Odile Jacob