L'Histoire de France vue d'ailleurs
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L'Histoire de France vue d'ailleurs

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L'Histoire de France vue d'ailleurs

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À propos de ce livre

Pour la première fois des historiens étrangers se penchent sur notre histoire
Pour la première fois des historiens étrangers se penchent sur notre histoire.
Jean-Noël Jeanneney et Jeanne Guérout ont sélectionné dans notre histoire de France des dates et des événements qui appartiennent à notre ' roman national ' et notre patrimoine culturel. Ils ont ensuite demandé à 50 historiens étrangers de raconter ces événements en mettant en avant le point de vue de l'étranger. Par ce jeu de miroirs différents de l'ordinaire, mais scientifiquement exacts, nous revisiterons notre histoire à la lumière du regard des autres.

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Informations

Éditeur
Les Arènes
Année
2017
ISBN
9782352046172

28 JUIN

1751
LE PREMIER
VOLUME DE L’
ENCYCLOPÉDIE
La parution du Discours préliminaire
de l’Encyclopédie marque le début d’une immense aventure intellectuelle : dix-sept volumes lui succéderont jusqu’en 1772, abordant près d’un millier de thèmes dans les arts ou les sciences. Professant la primauté de la raison sur le divin, Diderot et d’Alembert donnent à l’Encyclopédie une dimension subversive. L’ouvrage phare des Lumières est interdit en France, ce qui ne l’empêchera ni d’être lu,
ni de devenir une « arme de combat » pour diffuser
l’esprit critique en Europe.
HANS-JÜRGEN LÜSEBRINK
Professeur à l’université de Sarrebruck (Allemagne), ses domaines de recherche incluent les transferts culturels et les traductions, les relations littéraires et culturelles entre l’Europe et le monde non européen entre les XVIIIe et XXe siècles, ainsi que les dimensions transculturelles de l’encyclopédisme occidental
entre 1680 et 1860.
LEncyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une Société de gens de lettres, dont le premier volume fut publié en 1751, ne symbolise pas seulement l’esprit du XVIIIe siècle, le « siècle des Lumières », mais elle constitue également une étape capitale dans l’histoire culturelle et intellectuelle de l’Europe, et plus largement dans celle de ­l’Occident. Son importance et son originalité résident tout d’abord dans sa conception. Elle est issue à l’origine d’un projet de traduction d’une encyclopédie anglaise en deux volumes, la Cyclopedia (1728, nouvelle édition 1739-1752) de Ephraim Chambers, confié d’abord à l’abbé Gua de Malves puis, à partir de 1747, à Denis Diderot et, essentiellement pour la partie mathématique, à Jean Le Rond d’Alembert. Ces derniers abandonnèrent toutefois rapidement l’idée d’une traduction au profit d’un ouvrage original, rédigé en collaboration avec un vaste réseau de 160 collaborateurs, une « Société de gens de lettres » parmi lesquels figurent des noms illustres comme Montesquieu, Helvétius, d’Holbach, Dumarsais, Buffon et le chevalier de Jaucourt.
MÊME SI L’AUTORITÉ DE L’ÉGLISE N’EST PAS OFFICIELLEMENT MISE EN CAUSE, C’EST LA RAISON – ET NON LES DOGMES RELIGIEUX – QUI APPARAÎT COMME L’INSTANCE SOUVERAINE.
LA THÉOLOGIE DÉTRÔNÉE AU PROFIT DE LA PHILOSOPHIE
La conception de l’Encyclopédie, développée dans le « Discours préliminaire », rédigé par Diderot et d’Alembert, met l’accent sur les principes fondamentaux fondés sur les notions de raison et de critique qui régissent l’ensemble de l’ouvrage. Même si l’autorité de l’Église n’est pas officiellement mise en cause, c’est la raison – et non les dogmes religieux – qui apparaît comme l’instance souveraine. Le système des connaissances de l’époque forme la matrice de base de l’Encyclopédie, l’homme comme être pensant et sensible est placé en son centre, et le savoir n’est plus considéré comme étant d’origine divine, mais humaine : « Tout ce que l’homme connaît dérive du monde qui l’entoure et des opérations de son propre cerveau1. » Par conséquent, la théologie, jusque-là « reine des sciences », est détrônée dans l’Encyclopédie au profit de la philosophie. Cette dernière forme le tronc de l’arbre des connaissances, tandis que « la théologie occupe une branche éloignée, proche de la magie noire2 ». Diderot et d’Alembert révolutionnent ainsi « l’univers cognitif, réorientent l’homme dans son sein et repoussent Dieu à l’extérieur3 », donnant à l’Encyclopédie une dimension foncièrement critique et subversive, fondée sur l’empirie et la raison et mettant potentiellement en cause tout dogme et toute autorité.
L’Encyclopédie se voulait en même temps une somme de savoirs, synthétisant toutes les connaissances disponibles concernant environ un millier de thèmes ressortissant aux arts et aux sciences. Considérant toute connaissance comme en constante évolution et progression, l’Encyclopédie, grâce à l’esprit critique qu’elle développait et au progrès des sciences, incarna véritablement les principes fondamentaux du mouvement des Lumières. « Le dessein de l’Encyclopédie proclame très haut que le destin de l’humanité est non pas de se tourner vers le ciel, mais de progresser, sur cette terre et pour cette terre, grâce à l’intelligence et à la raison4. » L’Encyclopédie se voulait donc, dans l’intention de Diderot et d’Alembert, une « arme de combat » pour diffuser l’esprit critique des Lumières parmi les couches sociales les plus larges possibles. Diderot et d’Alembert souhaitent expressément, dans le Prospectus de l’ouvrage, que l’esprit de l’Enyclopédie « développ[e] les vrais principes des choses ; qu’il en marqu[e] les rapports ; qu’il contribu[e] à la certitude et au progrès des connaissances humaines, et qu’en multipliant le nombre des vrais savants, des artistes distingués, et des amateurs éclairés, il répand[e] dans toute la société de nouveaux avantages ». Cet esprit critique sous-tendait la diffusion de principes moraux, philosophiques et politiques éclairés, comme ceux de tolérance, de liberté, de droit naturel, d’équité, de lois fondamentales ou encore, dans l’article « Représentation », la nécessité d’une Constitution. L’Encyclopédie représente ainsi « un grand inventaire des connaissances reçues, éclairé par une philosophie souvent neuve et hardie5 ».
EN 1759, L’ENCYCLOPÉDIE EST INTERDITE PAR LE PARLEMENT DE PARIS. LA CENSURE N’EMPÊCHE PAS LA DIFFUSION DE L’OUVRAGE, ELLE CONTRIBUE PLUTÔT À SON SUCCÈS ET À SA RÉPUTATION AINSI QU’À LA RENOMMÉE DE SES ÉDITEURS ET AUTEURS.
LE PLUS GRAND BEST-SELLER DU SIÈCLE
Publiée d’abord en France, entre 1751 et 1772, chez les éditeurs Le Breton, David et Briasson à Paris, et rééditée ensuite, sous forme de contrefaçons, notamment à Londres et dans d’autres pays étrangers, en particulier par la Société typographique de Neuchâtel, l’Encyclopédie devint « le plus grand best-seller du siècle6 ». Un arrêté du Conseil du roi Louis XV interdit dès le 7 février 1752 l’impression et la publication des deux premiers volumes de l’Encyclopédie, en soutenant qu’elle contenait des maximes « tendant à détruire l’autorité royale, à établir l’esprit d’indépendance et de révolte et, sous des termes obscurs et équivoques, à élever les fondements de l’erreur, de la corruption des mœurs et de la religion, et de l’incrédulité ». En 1759, l’Encyclopédie fut interdite par le Parlement de Paris mais, grâce à des complicités tacites au sein du gouvernement et de la police, son impression et sa diffusion furent poursuivies clandestinement. Ainsi, paradoxalement, la censure n’empêcha pas la diffusion de l’ouvrage, elle contribua plutôt à son succès et à sa réputation ainsi qu’à la renommée de ses éditeurs et auteurs.
Sa première édition en grand format in-folio comportait dix-sept volumes de texte (avec 75 000 articles) et onze volumes de planches (contenant plus de 2 500 gravures), auxquels s’ajoutèrent, à partir de 1772, cinq volumes de « Suppléments ». L’Encyclopédie connut par la suite de nombreuses rééditions en plus petit format (in-quarto et in-octavo) et à plus bas prix, qui fav...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Présentation
  3. Copyright
  4. Titre
  5. INTRODUCTION
  6. 27 septembre 52 avant J.-C. La défaite d’Alésia
  7. Avril 451 Sainte Geneviève empêche le siège de Paris
  8. 10 novembre 496 La bataille de Tolbiac
  9. 25 octobre 732 La victoire de Charles Martel à Poitiers
  10. 25 décembre 800 Le couronnement de Charlemagne
  11. 11 juin 1144 Consécration du chœur de la basilique de Saint-Denis
  12. 27 juillet 1214 La bataille de Bouvines
  13. 25 août 1270 La mort de Saint Louis
  14. 13 octobre 1307 L’arrestation des Templiers
  15. 7 septembre 1347 La peste noire en France
  16. 30 mai 1431 La mort de Jeanne d’Arc
  17. 13-14 septembre 1515 Bataille de Marignan
  18. 24 mars 1530 La fondation du Collège de France
  19. 25 juillet 1534 La découverte de la baie du Saint-Laurent
  20. 1er mars 1562 Le massacre de Wassy
  21. 18 septembre 1664 Le « tarif Colbert »
  22. 1680 La fondation de la Comédie-Française
  23. 18 octobre 1685 La révocation de l’édit de Nantes
  24. 5 janvier 1709 Le début du « grand hiver »
  25. 24 mars 1720 Banqueroute de Law
  26. 28 juin 1751 Le premier volume de l’Encyclopédie
  27. 14 juillet 1789 La prise de la Bastille
  28. 20 septembre 1792 La bataille de Valmy
  29. 1er juillet 1798 Le début de la campagne d’Égypte
  30. 21 mars 1804 Entrée en vigueur du Code civil
  31. 2 décembre 1805 La bataille d’Austerlitz
  32. 5 juillet 1830 La chute d’Alger
  33. 25 février 1830 La première d’Hernani
  34. 27-29 juillet 1830 Les Trois Glorieuses
  35. 25 février 1848 Proclamation de la IIe République
  36. 28 mai 1871 La fin de la Semaine sanglante
  37. 13 novembre 1872 Monet peint Impression, soleil levant
  38. 28 décembre 1895 Le Cinématographe Lumière : invention du cinéma ou naissance d’un mythe
  39. 13 janvier 1898 « J’accuse »
  40. 10 décembre 1903 Les Curie prix Nobel de physique
  41. 10 mars 1906 La catastrophe de Courrières
  42. 31 juillet 1914 L’assassinat de Jean Jaurès
  43. 21 février 1916 Le début de la bataille de Verdun
  44. 28 juin 1919 La signature du traité de Versailles
  45. 6 mai 1931 L’Exposition coloniale
  46. 3 mai 1936 La victoire du Front populaire
  47. 18 juin 1940 L’appel du 18 Juin
  48. 24 octobre 1940 L’entrevue de Montoire
  49. 25 août 1944 La libération de Paris
  50. 7 mai 1954 La chute de Diên Biên Phu
  51. 18 mars 1962 Les accords d’Évian
  52. 28 octobre 1962 Le référendum sur l’élection présidentielle
  53. 1er septembre 1966 Le discours de Phnom Penh
  54. 13 mai 1968 L’occupation de la Sorbonne
  55. 10 mai 1981 La victoire de François Mitterrand
  56. Achevé