Fiches d'Introduction en Bourse
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Fiches d'Introduction en Bourse

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Fiches d'Introduction en Bourse

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À propos de ce livre

Cet ouvrage traite de l'une des dĂ©cisions les plus importantes dans la vie d'une entreprise ayant atteint une taille respectable: son introduction en bourse. Il s'agit d'un thĂšme particuliĂšrement intĂ©ressant et clivant dans la mesure oĂč il conditionne le dĂ©veloppement de la sociĂ©tĂ© concernĂ©e, mais oĂč il donne lieu Ă  des controverses acharnĂ©es. En effet, il arrive un moment oĂč ses capitaux s'avĂ©rent insuffisants pour lui permettre d'assurer sa croissance. Il lui faut donc trouver des fonds supplĂ©mentaires. Elle dispose pour ce faire de plusieurs moyens, dont rĂ©aliser un prĂȘt Ă  trĂšs long terme, une augmentation de capital soit auprĂšs de ses actionnaires historiques soit auprĂšs de nouveaux actionnaires. C'est Ă  cette question que cet ouvrage est consacrĂ©, en expliquant les avantages, les inconvĂ©nients et les risques de chacune des modalitĂ©s envisageables.

Écrit par deux spĂ©cialistes du financement d'entreprises, Ă  la fois patriciens et thĂ©oriciens, ce sujet fait l'objet de changements constants au grĂ© de l'Ă©volution des pratiques financiĂšres. S'appuyant sur les derniĂšres statistiques connues, il permet de comprendre l'enjeu pour une jeune entreprise ou pour une entreprise mature d'une cotation en bourse ou, mĂȘme, parfois, pour l'ensemble de la population d'un pays.

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Informations

Année
2022
ISBN
9782340068230
Sous-sujet
Finance

Fiche 1

La Bourse, institution de financement parmi d’autres

À partir du moment oĂč, les Ă©conomies se dĂ©veloppent, la monnaie se substitue au troc, des besoins de financement se manifestent en raison des dĂ©lais que nĂ©cessitent les opĂ©rations de production. Mais, rapidement, le financement monĂ©taire se rĂ©vĂšle insuffisant dans la mesure oĂč la thĂ©saurisation (Ă©pargne non rĂ©munĂ©rĂ©e) ne satisfait plus les agents Ă©conomiques qui rĂ©clament un revenu pour leurs Ă©conomies, Ă  l’origine de la crĂ©ation des marchĂ©s financiers et de nouveaux circuits de financement.

I. Le financement monĂ©taire de l’économie

A. La monnaie, condition du fonctionnement d’une Ă©conomie dĂ©veloppĂ©e
La monnaie est une partie intĂ©grante de l’économie. Elle permet de faire le lien entre la perception des recettes et le paiement des dĂ©penses en raison des dĂ©calages qui existent Ă  court terme. En effet :
– les mĂ©nages reçoivent leurs revenus de façon discontinue tandis qu’ils effectuent leurs dĂ©penses de façon continue. Ils disposent donc, en dĂ©but de pĂ©riode, d’un excĂ©dent de monnaie qu’ils thĂ©saurisent et qui diminue rĂ©guliĂšrement jusqu’à devenir nul en fin de pĂ©riode. Plus leurs revenus sont importants, plus leur thĂ©saurisation l’est aussi. Inversement, plus la distribution des revenus est frĂ©quente, moins les individus thĂ©saurisent sur la pĂ©riode : par exemple, des salariĂ©s payĂ©s une fois par mois thĂ©saurisent en moyenne davantage que des salariĂ©s payĂ©s une fois par semaine ;
– les entreprises doivent faire face Ă  « un besoin en fonds de roulement », c’est-Ă -dire Ă  un besoin de liquiditĂ©s Ă  court terme car elles paient leurs fournisseurs avant d’ĂȘtre payĂ©es par leurs clients ;
– les administrations publiques supportent des dĂ©calages de nature diffĂ©rente selon les pĂ©riodes. Ainsi, en dĂ©but d’annĂ©e, l’État doit honorer ses dĂ©penses sans avoir perçu d’impĂŽts. Puis, Ă  chaque fois que ceux-ci sont versĂ©s, il dispose d’un excĂ©dent monĂ©taire qui diminue Ă  mesure que de nouvelles dĂ©penses sont assumĂ©es et qui se reconstitue quand de nouveaux impĂŽts sont appelĂ©s.
De plus, Ă  long terme, la monnaie permet de faire face aux besoins d’investissements puisque ceux rĂ©alisĂ©s par les entreprises (pour renouveler ou accroĂźtre leur outil de production), par les administrations (pour dĂ©velopper les services collectifs rendus et faire face aux dĂ©ficits budgĂ©taires et des comptes sociaux) et par les mĂ©nages (pour devenir propriĂ©taires de leur logement) doivent ĂȘtre financĂ©s. Or, les rĂ©sultats Ă  court terme et Ă  long terme s’additionnent : le besoin de financement Ă  long terme aggrave la situation des agents qui supportent dĂ©jĂ  un besoin Ă  court terme et dĂ©tĂ©riore celle d’agents qui dĂ©gagent une capacitĂ© Ă  court terme. Le circuit monĂ©taire permet aux agents Ă©prouvant un besoin global de financement de trouver les fonds nĂ©cessaires auprĂšs des agents bĂ©nĂ©ficiant d’une capacitĂ© globale.
B. Le circuit monĂ©taire et le financement de l’économie
La capacité de financement se met au service du besoin de financement
Les mĂ©nages, pris dans leur ensemble, dĂ©gagent toujours une capacitĂ© de financement. De leur cĂŽtĂ©, les administrations et les entreprises supportent le plus souvent un besoin de financement. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la capacitĂ© de financement des mĂ©nages permet de financer les besoins des administrations et des entreprises. Si la thĂ©saurisation dĂ©gagĂ©e au niveau national ne suffit pas, le reste du monde (l’extĂ©rieur) apporte le complĂ©ment. Dans le cas contraire, la capacitĂ© de financement excĂ©dentaire qui ne trouve pas de dĂ©bouchĂ©s dans le pays est proposĂ©e Ă  l’étranger.
Au niveau individuel, cependant, certains agents ont un comportement diffĂ©rent de celui du groupe auquel ils appartiennent. Ainsi, des mĂ©nages Ă©prouvent parfois un besoin de financement s’ils rencontrent des difficultĂ©s exceptionnelles de trĂ©sorerie dues Ă  des dĂ©penses inattendues ou lorsqu’ils financent l’acquisition de leur logement. Inversement, dans quelques secteurs, des entreprises disposent en permanence d’une capacitĂ© de financement :
– Ă  court terme, en raison d’un excĂ©dent en fonds de roulement (par exemple les compagnies d’assurance qui reçoivent des primes avant de verser les indemnitĂ©s et les rentes ou les entreprises de la grande distribution qui rĂšglent leurs fournisseurs Ă  crĂ©dit alors qu’elles sont payĂ©es au comptant par leurs clients) ;
– Ă  long terme parce que leurs investissements sont infĂ©rieurs Ă  leur thĂ©saurisation.
Cependant, le financement monétaire connaßt des limites
D’abord, la thĂ©saurisation n’est pas rĂ©munĂ©rĂ©e. Cette situation, acceptable quand la capacitĂ© de financement est faible, ne l’est plus dĂšs que son montant atteint un niveau tel que son rĂŽle Ă©conomique devient prĂ©pondĂ©rant pour le dĂ©veloppement d’un pays. Les agents concernĂ©s exigent alors qu’un intĂ©rĂȘt leur soit versĂ©. Le financement par l’épargne, nĂ©cessitant l’existence de titres financiers, se substitue, alors, en grande partie, au financement par la seule thĂ©saurisation.
De plus en plus, dans la plupart des pays, le financement par l’épargne a tendance Ă  ĂȘtre effectuĂ© sur des marchĂ©s, mĂȘme si des intermĂ©diaires continuent Ă  jouer un rĂŽle essentiel dans le financement de l’économie. Ces organismes, crĂ©Ă©s dĂšs qu’une Ă©pargne se manifeste afin d’assurer son dĂ©veloppement et sa meilleure rĂ©partition possible, mettent Ă  la disposition des agents Ă©conomiques de nouveaux moyens de financement par les crĂ©dits qu’ils leur accordent.

II. De la thĂ©saurisation Ă  l’épargne

L’analyse de l’épargne est identique Ă  celle de la thĂ©saurisation Ă  une diffĂ©rence fondamentale prĂšs : le surplus des ressources sur les emplois n’est pas conservĂ© sous forme monĂ©taire, mais donne lieu Ă  un placement, rĂ©munĂ©rĂ© le plus souvent par un intĂ©rĂȘt. En facilitant le transfert de l’excĂ©dent des agents Ă  capacitĂ© de financement vers les agents Ă  besoin de financement, l’épargne constitue l’une des sources essentielles de la croissance. En effet, elle permet le financement de l’un des deux facteurs de production (le capital). L’épargne est expliquĂ©e par des variables tant Ă©conomiques que non Ă©conomiques.
A. Les variables Ă©conomiques explicatives de l’épargne
Si l’épargne constitue un concept facilement mesurable, les variables Ă©conomiques qui l’expliquent ont toujours donnĂ© lieu Ă  des controverses. D’une part, il est difficile de connaĂźtre l’influence de chaque variable prise isolĂ©ment, d’autre part, il existe une opposition sur le sens de la causalitĂ© entre les diffĂ©rentes variables et l’épargne : par exemple, des variations du montant de l’épargne conduisent Ă  des fluctuations du taux d’intĂ©rĂȘt, mais des fluctuations du taux d’intĂ©rĂȘt entraĂźnent aussi des variations du montant de l’épargne.
Le taux d’intĂ©rĂȘt
C’est uniquement par facilitĂ© de langage que l’on parle du taux d’intĂ©rĂȘt car, dans la rĂ©alitĂ©, il en existe une multitude. Toutes les thĂ©ories reconnaissent le rĂŽle du taux d’intĂ©rĂȘt sur l’épargne, mais ne lui accordent pas la mĂȘme importance.
■ Le rĂŽle empirique du taux d’intĂ©rĂȘt
Le taux d’intĂ©rĂȘt nominal, exprimĂ© sus forme d’un pourcentage annuel, indique le rendement annuel d’un placement. Il correspond Ă  la rĂ©munĂ©ration d’un service rendu et d’un risque assumĂ© en contrepartie de la mise Ă  disposition d’une somme d’argent pendant un certain temps. Le taux reprĂ©sente aussi le coĂ»t d’opportunitĂ© de la monnaie : plus il est Ă©levĂ©, plus une encaisse conservĂ©e de maniĂšre oisive (par exemple dans un but de prĂ©caution) entraĂźne un manque Ă  gagner par rapport Ă  un placement rĂ©alisĂ© pour un montant identique.
■ Le rĂŽle thĂ©orique du taux d’intĂ©rĂȘt
Pour certains Ă©conomistes, le taux d’intĂ©rĂȘt est le prix de la renonciation Ă  la consommation. Il conduit Ă  l’équilibre entre l’épargne et l’investissement. En effet, l’épargne est une fonction croissante du taux d’intĂ©rĂȘt (une hausse du taux rend les placements plus attractifs) et l’investissement est une fonction dĂ©croissante du taux d’intĂ©rĂȘt (une hausse du taux rend plus onĂ©reux les emprunts pour investir). Il existe donc un taux d’intĂ©rĂȘt pour lequel le montant de l’épargne est Ă©gal au montant de l’investissement. Pour d’autres Ă©conomistes, l...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Page de copyright
  4. Table des matiĂšres
  5. Introduction
  6. Fiche 1 La Bourse, institution de financement parmi d’autres
  7. Fiche 2 Les titres cotés en Bourse
  8. Fiche 3 Origine et situation actuelle de la Bourse de Paris
  9. Fiche 4 La formation des cours boursiers
  10. Fiche 5 Les indices boursiers
  11. Fiche 6 L’autoritĂ© des marchĂ©s financiers (AMF)
  12. Fiche 7 Les raisons d’une introduction en Bourse
  13. Fiche 8 L’évaluation du premier cours
  14. Fiche 9 Les contraintes légales et réglementaires
  15. Fiche 10 Les contraintes organisationnelles
  16. Fiche 11 Les contraintes financiĂšres
  17. Fiche 12 Le choix du prix d’introduction
  18. Fiche 13 Le risque de perte de contrĂŽle
  19. Fiche 14 La sortie du marché
  20. Fiche 15 Actualité des introductions en Bourse
  21. Bibliographie générale