Une Eglise de la rencontre
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Une Eglise de la rencontre

Compagnonnage et partenariat

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Une Eglise de la rencontre

Compagnonnage et partenariat

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À propos de ce livre

Dans de très nombreux lieux – prisons, hôpitaux, établissements scolaires, quartiers défavorisés –, l'Église est amenée à présenter de façon plus visible son identité évangélique et missionnaire. Quel est le sens de cette présence dans une société laïque? Par quoi passe-t-elle en termes de relations? En quoi l'Église en est-elle transformée?À partir d'entretiens conduits auprès de membres des aumôneries hospitalières, Agathe Brosset montre comment des relations de partenariat ou de compagnonnage, ponctuelles ou sur la durée, dans des cadres pastoraux différents, peuvent donner un visage concret à une « Église en genèse ». Au cœur de ces situations, le lecteur découvre comment l'Évangile fonde l'Église, dans sa vie interne et dans son rapport au monde, y inscrivant la « nouveauté » que fait jaillir l'Esprit.À chaque étape de la réflexion, la richesse de l'expérience et du témoignage des équipes d'aumônerie hospitalière sera évoquée. Grâce à elles, en effet, apparaît peu à peu, une Église nouvelle qui naît de cette rencontre et qui n'hésite pas à « élargir l'espace de sa tente » (Is 54, 2) à un ailleurs d'elle-même où le Christ la précède.Ce qui se joue ainsi dans le lieu de l'hôpital peut advenir chaque fois que l'Église s'engage sur les chemins du partenariat et du compagnonnage, en servante de la vie qui germe et s'épanouit sous de multiples formes.Agathe Brosset a été professeure de mathématiques et de sciences physiques en lycée professionnel. Titulaire d'une thèse de doctorat en théologie pratique, elle a produit plusieurs ouvrages sur les questions du handicap aux Éditions de l'Harmattan et aux Éditions CRER. Elle assure de très nombreuses interventions dans le cadre du service diocésain de formation à Nantes.

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Informations

Année
2013
ISBN
9782708244047

Chapitre 1
Quelques enjeux du partenariat pour la société et pour l'Église

Le partenariat apparaît aujourd'hui dans de multiples domaines de la société. Quand une association à but humanitaire, par exemple, veut organiser une manifestation culturelle ou sportive en vue de se faire connaître ou de financer un projet, la question de ses ressources humaines, économiques, techniques, etc. se pose rapidement. La nécessité de trouver des « partenaires » pour assurer la réalisation de l'objectif entrevu émerge alors. Des politiques gouvernementales ont récemment développé des stratégies de « partenariats public-privé » dans nombre de services publics : hôpitaux, prisons, transports, etc. Des équipes d'aumônerie hospitalière expriment également leur volonté de partenariat avec les services hospitaliers auprès desquels elles sont engagées. Tous ces exemples de partenariats, auxquels le lecteur pourrait en ajouter bien d'autres, constituent l'enracinement de la réflexion de ce chapitre. Mais sont-ils du même ordre ? S'agit-il de simples collaborations ou d'authentiques partenariats ? Et pour ceux-ci, les enjeux de société s'avèrent-ils les mêmes au vu des objectifs poursuivis ? Les chemins que nous proposons de prendre pour répondre à ces questions nous conduiront à écouter avec attention le message de la constitution conciliaire Gaudium et spes{3}, « L'Église dans le monde de ce temps », entend-on souvent pour l'évoquer. Et si le partenariat se découvrait comme une attitude féconde et pour l'Église et pour le monde, caractérisant un des modes du dialogue entre les deux ?
Mais il importe, au préalable, de préciser ce que nous entendons par « partenariat ». Il est étonnant de remarquer que ce mot et les réalités qu'il désigne aujourd'hui apparaissent seulement en 1987 dans le dictionnaire Larousse. À partir de 1961, les quelques dictionnaires qui introduisent le mot « partenaire » lui donnent le sens de « personnes associées », notamment dans un jeu. Par extension, on parle aussi de partenaires dans la danse, le sport, la musique, la relation amoureuse, etc. Les acteurs institutionnels – patronat, syndicats – apparaissent plus tard. La notion de jeu disparaît alors au profit de celles de conflit et de négociation. Le Petit Larousse de 1992 définit le partenariat comme : « un système associant partenaires sociaux et économiques » ; le Petit Robert comme « une association de collectivités (entreprises, associations) en vue de mener une action commune ». Les groupes engagés sont appelés « partenaires ». Au terme de cette rapide recherche, il apparaît que « partenaire » peut qualifier des personnes individuelles ou des personnes morales (syndicats, associations, etc.). Dans le cadre de cette réflexion, nous réservons la qualification de partenariat aux rapports d'institution à institution. En conséquence, sera dite partenaire toute personne morale engagée dans un partenariat ou tout individu en tant qu'il représente une personne morale.
Cette définition étant acquise, il devient possible d'analyser des situations de pratiques partenariales de manière à en préciser les fonctionnements. Nous les choisirons dans les domaines de l'éducation, de la formation et de l'engagement solidaire. Dans ces lieux, en effet, les objectifs poursuivis ne se traduisent pas, normalement, en termes de rentabilité ou de marchandisation, mais plutôt de compétences à acquérir, de citoyenneté à mettre en œuvre, de démocratie à consolider, voire à construire. Nous touchons là des enjeux de société qui engagent de vraies mutations dans l'organisation de celle-ci. L'Église, que la constitution pastorale Gaudium et spes invite à se mettre à l'écoute du monde et à recevoir de lui, se trouve concernée par ce qui se joue dans ces partenariats. En effet, ce texte conciliaire propose une radicale mutation du rapport de l'Église au monde en l'inscrivant dans la dynamique du dialogue. Se situer en partenaire de la société signifierait donc pour l'Église devenir un lieu de témoignage spécifique, comme l'indique déjà l'engagement de l'aumônerie hospitalière, en même temps que s'y manifesterait un aspect nouveau de son ecclésialité.

Des partenariats dans la société

Dans son dictionnaire culturel de la langue française, Alain Rey précise que le mot de l'ancien français « parçonier », d'où dérive « partenaire », renvoie aux situations d'indivision où la propriété n'est pas forcément partagée à parts égales. Et pourtant, lors des prises de décisions concernant l'octroi ou la vente de tout ou partie de la propriété indivise, la parole de l'un vaut la parole de l'autre indépendamment de la quantité de biens qu'il reçoit. Cette réflexion permet déjà de préciser une caractéristique du fonctionnement partenarial : en cas de décision, un partenaire égale une voix ; en cas de délibération : la parole de l'un vaut la parole de l'autre. La description de quelques situations où des pratiques de partenariat sont mises en œuvre permet de poursuivre l'analyse de cette relation interinstitutionnelle. Que se passe-t-il lorsque des institutions décident de travailler en partenariat ? Qu'est-ce qui caractérise ces pratiques au regard d'autres collaborations institutionnelles ? Quels enjeux de société portent-elles ? Nous tenterons d'apporter un éclairage à ces questions à partir de quelques projets développés dans différentes structures.

Quelques pratiques de partenariats

Il semble difficile aujourd'hui de s'engager dans des projets de formation ou de répondre à des problèmes d'ordre social ou humanitaire sans mettre en place des partenariats ou des coopérations. Les trois exemples suivants vont permettre d'approcher de plus près les raisons de cette nécessité. Ils se situent dans le cadre d'actions de formation et particulièrement celui de l'activité du mouvement ATD Quart Monde, ou encore dans celui de la solidarité internationale.
Les actions de formation d'adultes en alternance, en vue, par exemple, d'une qualification professionnelle ou d'une réorientation, sont des lieux où le partenariat est souvent considéré comme essentiel par les divers acteurs : formateurs et sujets de la formation{4}. Cette position s'enracine dans une conviction première : reconnaître aux « apprenants » le droit de construire eux-mêmes leurs parcours et leurs savoirs en lien avec les formateurs. Ceci suppose un échange sur les pratiques et expériences de chacun et des questionnements réciproques. À cette occasion, formateurs et formés peuvent être amenés à douter de leurs certitudes et de leurs pratiques, moment indispensable pour la mise en place d'un projet de formation susceptible de fédérer l'engagement de tous les partenaires. Sa réalisation nécessitera ensuite l'élaboration d'un partenariat interne à l'institut de formation, sous forme de transdisciplinarité par exemple, et d'un partenariat externe avec tous les autres lieux concernés par l'objectif de formation. Des étapes d'évaluation spécifiques à divers moments du processus feront apparaître les compétences acquises et les manques ou les défaillances aux niveaux personnel et collectif. Elles concourront ainsi, positivement, à une adaptation plus performante des étapes du projet de formation tel que défini au départ.
Le mouvement ATD Quart Monde met la pratique partenariale au cœur de ce qu'il appelle des « situations de co-formation ». La manière dont il en témoigne dans diverses publications{5} en concrétise les enjeux personnels et sociaux. Nous sommes, là aussi, dans un cadre de formation dont les acteurs sont des scientifiques, des travailleurs sociaux, des permanents du mouvement et des personnes en grande pauvreté. Chacun possède un type de savoir pour lequel il est reconnu dans le groupe : un savoir d'expérience, pour ceux qui vivent dans la pauvreté ou dont le mode de vie et d'engagement les rend proches de cette réalité ; un savoir d'action pour ceux qui interviennent comme professionnels près des personnes en grande pauvreté ; un savoir scientifique pour ceux dont la recherche est l'objet même de leur travail. Ces savoirs respectifs sont dès le départ reconnus et positionnés sur pied d'égalité. Pour que cette reconnaissance mutuelle demeure effective, quelqu'un reçoit fonction d'y veiller et de faciliter les relations de travail et d'échange entre ces personnes diverses venues de milieux sociaux souvent étrangers les uns aux autres. Pour construire ensemble une connaissance partagée qui aboutisse soit à une production commune – sous forme d'écriture dans le cadre d'une réflexion Quart Monde-Université –, soit à un projet d'action ou à des décisions qui impliquent professionnels et familles, les divers acteurs acceptent de se situer, tout au long de la démarche, dans un type de relations où chacun est respecté et accueilli selon son savoir et son expérience propres. En effet, l'objectif n'est pas de cumuler ou de juxtaposer des savoirs et des relations d'expériences heureuses ou malheureuses. Il s'agit plutôt d'entrer ensemble dans une nouvelle articulation de ces savoirs et de ces expériences qui fasse sens pour les uns et les autres. Cela suppose de reconnaître, au préalable et tout au long du processus, l'égalité des savoirs divers et la reconnaissance de l'expertise de chacun dans l'ordre qui lui est propre. D'où l'importance de se former à l'expression et à l'écoute mutuelles, et, pour cela, de prendre le temps d'identifier et de nommer les savoirs du groupe partenaire ; de clarifier et de déconstruire les représentations que chacun se fait des autres et qui peuvent s'avérer erronées. En témoignent, ces expressions entendues de la part de personnes en situation de grande pauvreté : « les universitaires sont des gens qui ne connaissent rien à la vie ordinaire » ; « ils parlent un jargon que nous ne pourrons jamais comprendre » ; « les travailleurs sociaux nous regardent comme des “merdes” » ; « ils veulent nous enlever nos enfants. Ils ne nous font pas confiance ». La misère peut susciter aussi une peur plus ou moins consciente et rendre difficile l'encaissement d'une agressivité dont le travailleur social ne voit pas la raison puisqu'il est là « pour le bien de... ». Il importe en outre de reconnaître et de valoriser, dans l'expérience des uns et des autres, les compétences clés qui, mises en œuvre, favorisent la réussite du partenariat ; de pointer également les risques possibles de blocage. Tout au long du processus, des évaluations permettent de faire le point sur les déplacements opérés par les divers partenaires, sur les progrès effectués pour un agir ensemble qui améliore les conditions de vie des personnes en grande pauvreté et qui transforme, également, la manière dont les universitaires, par exemple, développent leur objet d'étude.
L'enjeu de ce type de partenariat concerne la société elle-même. Il s'agit en effet « de créer les conditions pour passer d'une inégalité de pouvoirs à une interdépendance des positions. Non seulement compenser l'inégalité des rapports de chacun aux savoirs, à la parole, au temps, etc., mais aussi rééquilibrer les positions occupées par chacun dans la rencontre{6} ». Un tel projet n'ignore pas la possibilité de moments d'affrontement et de confrontation qui seront toujours nécessaires à l'élaboration d'une construction commune. Il permet justement l'avènement de rapports de réciprocité par l'acceptation fondamentale de l'autre dans sa position, son savoir, sa parole, rapports indispensables à la construction d'une société où l'égalité et la dignité de chacun soient reconnues dans leur singularité.
Le choix du partenariat peut aussi favoriser la réussite de projets humanitaires à destination de pays en voie de développement. Lorsque le CCFD s'engage avec le CRID{7} pour une université d'été sur le thème : « Quels partenariats pour quelles solidarités ? », il exprime explicitement vouloir se situer dans une problématique absolument opposée à celle de l'aide et de l'assistance. Pour ces deux associations, la clé du développement ne se trouve pas dans l'envoi d'argent ou de nourriture à destination de pays qualifiés de « pauvres ». Pour elles, il s'agit plutôt d'agir avec et là où des groupes, des populations s'organisent pour assurer leur propre développement. De plus, tant le CCFD que le CRID font preuve d'exigence quant à la qualité de partenariat à inventer avec des associations extérieures, voire des États, pour que soient respectés leurs projets.
Pour ces mouvements de solidarité internationale, le partenariat veut exprimer la volonté de construire des rapports de parité dans des structures d'inégalités, et cela au nom de l'égalité en droit de tout partenaire. Ce type d'engagement se concrétise dans des projets respectueux de la dignité de chacun sur la base d'une confiance mutuelle. Il s'inscrit dans une stratégie de renforcement des sociétés civiles qui passe par l'accès aux droits pour tous. Ceci implique des actions prioritairement en faveur de ceux qui en sont exclus et le soutien à tous les processus de démocratisation. Depuis trente ans où cette notion de partenariat a émergé dans certaines associations soucieuses de rapports plus justes entre pays « développés » et autres, son contenu n'a cessé d'évoluer. Passant d'un aspect financier ou technique à des projets locaux de développement, il s'est élargi au renforcement des capacités des partenaires, puis à celui des sociétés civiles elles-mêmes et de leurs acteurs. Il a stimulé l'apparition de nouvelles alliances entre des acteurs de nature différente (associations, syndicats, collectivités, mouvements...). Ce partenariat prend une nouvelle dimension avec l'avènement des Forums sociaux{8}, dans lesquels des organisations non gouvernementales (ONG) du Nord et du Sud s'engagent ensemble sur un pied d'égalité pour construire une conscience universelle, une opinion publique et une société civile mondiales, à partir du refus de la fatalité et donc de l'affirmation d'un autre monde possible.

La dynamique partenariale

Nous avons déjà repéré une caractéristique du fonctionnement partenarial quant à l'égalité des partenaires dans les situations de délibération et de décision. Nous regardons maintenant les conditions de choix du partenariat et les exigences que la dynamique de celui-ci implique.
Un projet élaboré ensemble
Au vu des quelques situations ici évoquées, il apparaît qu'un partenariat est souvent suscité par une institution (institut de formation, mouvement, ONG, etc.) avec, pour objectif, la prise en charge d'une situation qui pose problème ou à laquelle il faut faire face. Et cette institution sait qu'elle ne peut l'assumer seule parce qu'elle n'est pas l'unique concernée. Prenons, par exemple, la question de l'orientation professionnelle de jeunes en situation d'échec scolaire. Le corps enseignant et la direction de l'établissement peuvent estimer qu'elle exige un partenariat avec d'autres institutions : le service de l'orientation de l'inspection académique ou du rectorat, l'organisation patronale des PME du secteur, le Pôle emploi de la ville, l'amicale des anciens élèves, etc. Ils prennent alors l'initiative d'une rencontre avec un ou des représentants de chacune de ces institutions. Ils les mettent au courant de la question qui les préoccupe et pour laquelle ils pensent nécessaire une prise en charge commune. Pour qu'elle prenne forme partenariale, il leur faudra ensemble élaborer le projet et les moyens de le réaliser, chacun des partenaires étant appelé à exprimer l'intérêt qu'il trouve à sa participation et la manière spécifique dont il peut s'y impliquer.
De même, une administration hospitalière peut envisager la nécessité, pour elle, de proposer un partenariat en vue de la rédaction de son projet d'établissement. Auquel cas, elle prendra contact avec les institutions qui lui paraissent devoir y être impliquées : l'équipe municipale locale ou le conseil général, les divers services de l'hôpital, y compris celui qui concerne la prise en charge des besoins spirituels et religieux des personnes, etc.
Des exigences de coopération
Décider d'un partenariat n'équivaut pas à engager une simple collaboration. Accepter la position de partenaire comporte quelques exigences, tout d'abord celle d'être mandaté par l'institution que l'on représente. Tout au long de la procédure qui doit aboutir, par exemple, à l'écriture du projet de l'établissement hospitalier, la personne ayant reçu mandat devra donc parler, non en son nom propre, mais en celui de l'institution qu'elle représente, ce qui implique également de lui ...

Table des matières

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Introduction
  4. Chapitre 1 Quelques enjeux du partenariat pour la société et pour l'Église
  5. Chapitre 2 Le partenariat, un choix missionnaire pour l'Église
  6. Chapitre 3 Le compagnonnage, « faire chemin avec »
  7. Chapitre 4 Une Église qui naît de la rencontre
  8. Chapitre 5 L'Église au service de la vie
  9. Conclusion
  10. Annexes