Théorie et pratique de l'audit interne
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Théorie et pratique de l'audit interne

Primé par l'IFACI

  1. 474 pages
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Théorie et pratique de l'audit interne

Primé par l'IFACI

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Citations

À propos de ce livre

  • Un manuel d'apprentissage pour les étudiants et auditeurs débutants.
  • Un guide méthodologique pour les auditeurs et contrôleurs internes en activité.
  • Un vade-mecum pour les responsables opérationnels en charge des risques et du contrôle interne.
  • Une sensibilisation à l'audit interne pour les dirigeants, administrateurs et membres de comités d'audit.
  • Pour tous, une mise à jour des connaissances en gestion et gouvernement d'entreprise.

La fonction d'audit interne ne cesse de se développer et d'affiner ses observations et recommandations. Cette dixième édition prend en compte la révision totale des normes professionnelles, notamment:

  • la mise en exergue des 10 principes fondamentaux gouvernant l'audit interne;
  • le rappel de la nécessaire prise en compte de la stratégie et des objectifs;
  • une incitation à développer la collaboration avec les autres parties prenantes;
  • l'exigence renforcée d'une approche par les risques;
  • la rédaction de "guides de mise en oeuvre" pour faciliter la prise en compte des normes dans l'organisation du travail.

Sont également évoqués dans l'ouvrage:

  • les conséquences présentes et à venir du Big Data et de la révolution numérique;
  • la nécessaire spécialisation croissante des auditeurs internes, singulièrement dans le domaine informatique;
  • les évolutions dans la pratique du métier d'auditeur: l'utilisation des 3 lignes de maîtrise, la prise en compte des processus de gouvernance, l'évaluation des compétences des auditeurs internes, l'audit en continu.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Eyrolles
Année
2017
ISBN
9782212596748
Édition
10
Sous-sujet
Comptabilité

Troisième partie

La méthode

Une mission d’audit interne ne se déroule pas au gré de l’inspiration de l’auditeur : ce n’est pas l’un des moindres mérites des responsables d’audit interne d’avoir su peu à peu dégager une méthodologie, dans ses grandes lignes acceptée et pratiquée par tous, même si çà et là les modalités divergent sur tel ou tel point.
C’est une des singularités de l’audit interne, par rapport aux travaux d’étude ou d’organisation, que quel que soit l’objet de la mission, la méthode est toujours la même. Cette singularité qui assimile l’audit interne à une technique connue et éprouvée est déjà l’indice d’une certaine maturité bien que la fonction en soit encore à ses débuts. Tout comme la technique comptable ou comme celle de production, la technique de l’audit interne obéit donc à des règles précises, qui doivent être respectées si l’on veut fournir un travail clair, complet et efficace.
En dépit des variantes dans les modalités d’application, cette méthodologie doit toujours respecter quatre principes fondamentaux.

Chapitre 1

Les principes fondamentaux de la méthodologie

On pourrait probablement les appliquer à bien d’autres domaines qu’à celui de l’audit interne, mais comme ils concernent au premier chef notre sujet, il n’est pas inutile de les rappeler : simplicité, rigueur, nécessaire acceptation de la relativité du vocabulaire, adaptabilité et transparence, tels sont les cinq thèmes à examiner avant d’aborder l’analyse de la méthode.

A. SIMPLICITÉ

Il faut toujours partir de l’axiome « une bonne méthode est une méthode simple ». Cette affirmation est importante lorsqu’elle s’applique à une technique encore en cours d’élaboration, au sujet de laquelle se multiplient études, théories et expériences diverses. La théorie pure est nécessaire, c’est à partir d’elle que la pratique va progresser. C’est pourquoi il n’y a lieu ni de l’oublier, ni de la rejeter. Mais aussi exaltants que soient l’air des cimes et la vue panoramique que l’on peut avoir, l’oxygène finit par manquer et il est bon de redescendre dans la vallée.
C’est pourquoi l’on ne trouvera pas dans les développements qui vont suivre, l’exposé de « ce qui pourrait être », mais n’est pas encore. On ne trouvera pas non plus la recherche de « la meilleure méthode possible », laquelle, comme le meilleur des mondes, serait sans nul doute ce qu’il faut à tout prix éviter. La méthodologie ici présentée, corroborée par la pratique, n’a donc d’autre prétention que la simplicité, ce qui doit la rendre facilement compréhensible et applicable.
Mais une méthode simple ne signifie pas l’absence de méthode.

B. RIGUEUR

Le déroulement d’une mission d’audit interne exige la plus grande rigueur et pour s’appliquer celle-ci doit obéir à des règles. On a vu que la fonction d’audit interne devait respecter les normes professionnelles, ces normes ne définissant pas de méthodologie précise mais imposant d’en avoir une (cf. normes de fonctionnement). Et de fait, il est bon que des normes universelles ne descendent pas à ce niveau de détail, faute de se trouver en contradiction avec l’environnement et la culture.
Mais, dans le cadre d’une culture d’audit déterminée, l’exigence d’une méthode s’impose car elle conditionne la rigueur des travaux. On a connu une période où chacun procédait au mieux, au gré de son instinct et de ses compétences et ne sachant trop ce qu’il cherchait, avait de fait peu de chances de le trouver. Peu à peu une méthode s’est dégagée dès l’instant que les objectifs de l’audit interne ont été clairement définis et que la notion de contrôle interne est sortie du brouillard. Mais la période antérieure a laissé des traces et l’on trouve certains services qui n’appliquent pas de méthodologie rigoureuse. On peut raisonnablement penser que ces situations marginales vont peu à peu disparaître.
Elles vont disparaître d’autant plus facilement que des auteurs de plus en plus nombreux expliquent et décrivent la meilleure façon de pratiquer l’audit interne. Il faut rappeler à ce propos que c’est Olivier LEMANT qui dans son ouvrage La Conduite d’une mission d’audit interne a le premier codifié une méthodologie s’inspirant directement de la pratique des entreprises. Dans cet ouvrage, comme dans les suivants, le vocabulaire utilisé n’est pas universel.

C. RELATIVITÉ DU VOCABULAIRE

Si quelques termes fondamentaux sont admis et reconnus par tous, dès que l’on approche les pratiques quotidiennes et le vécu des organisations on rencontre des appellations différentes. Ces appellations signifient parfois la même chose, elles sont la plupart du temps la traduction de nuances différentes dans l’application des principes, car pénétrer dans les processus des organisations, en analyser des dysfonctionnements et leurs causes, recommander des solutions, qui soient réalistes et donc acceptables par l’environnement, tout ceci signifie clairement qu’on ne saurait ignorer le milieu.
On peut ici faire un sort au vocable « méthodologie », certes impropre, mais à ce point entré dans les mœurs dès que l’on parle de « méthode » dans la conduite d’une mission que nous voici condamnés à l’utiliser.
Le vocabulaire est donc l’expression et le véhicule de la culture ; l’ignorer serait se condamner à l’incompréhension et, partant, au refus. Décrire et suggérer une méthode c’est donc également accepter que les différentes phases puissent être « nommées » de façon différente et qu’elles présentent çà et là des singularités spécifiques. L’important est que la méthode existe et que les normes fondamentales soient respectées.

D. ADAPTABILITÉ

La méthode est unique mais elle n’est pas identique. On retrouve ici le lien nécessaire et déjà évoqué avec la culture qui constitue la grande force de l’auditeur interne. Celui-ci est dans son milieu, travaille avec des collègues et tout naturellement utilise une méthode qui doit être adaptable à ce milieu.
Et c’est la raison pour laquelle la méthode ci-après décrite énonce des principes à respecter mais, dans la pratique, laisse toute latitude pour les appliquer avec rigueur ou avec souplesse.
C’est pourquoi l’on trouve dans la pratique des interprétations différentes de principes identiques. Au fil des ans, les meilleures pratiques émergent et s’imposent mais l’évolution est constante et le tableau reste hétérogène.
C’est dans ce même esprit que les normes professionnelles de l’audit énoncent en général des principes mais se gardent bien de dire comment on doit s’y prendre pour les appliquer, réservant ces règles aux guides de mise en œuvre (GMO) non obligatoires.

E. TRANSPARENCE

L’époque est révolue de l’audit « sournois », cherchant à prendre les audités par surprise et à les épingler en flagrant délit de non-conformité. Rappelons que l’audit est avant tout « interne », au service des responsables audités, et que son objectif est de leur faire partager à la fois la pertinence des constats relevés et la nécessité d’agir en conséquence.
Il est frappant de constater combien les responsables des services d’audit interne témoignent de plus en plus du caractère pédagogique de leur mission et de la nécessité pour eux de toujours chercher à mieux communiquer, non seulement autour des résultats mais aussi de la méthode mise en œuvre. Nous sommes définitivement éloignés de l’inspection et de la perquisition.
Le déroulement de la mission et l’utilisation de certains outils ne sont que des illustrations de cette double recherche de simplicité et de transparence qui doit caractériser l’approche de l’auditeur.

Chapitre 2

La mission d’audit et ses différentes phases

La singularité d’une mission d’audit est qu’elle se découpe en périodes précises et identifiables, et qui sont toujours les mêmes. Au préalable, précisons ce qu’il faut entendre par « mission d’audit interne ».

A. DÉFINITION DE LA MISSION

Mission, du latin mittere : envoyer, nous indique le Petit Larousse qui précise : « Fonction temporaire et déterminée dont un gouvernement charge un agent spécial… par exemple : ce que l’on est chargé d’accomplir dans l’intention de Dieu ou d’après la nature des choses. » On se gardera bien d’extrapoler à partir de cette définition et de qualifier de « divins » les travaux des auditeurs.
Toutefois… on peut faire un parallèle audacieux avec la direction de l’entreprise ou de l’organisation et affirmer que la mission de l’auditeur est bien ce travail « temporaire » qu’il sera « chargé d’accomplir dans l’intention… de la direction générale ». On retrouve la « théorie de l’agence » évoquée dans la première partie, chapitre 3. Travail « temporaire » car le travail permanent de l’auditeur interne n’est constitué que par une succession, en principe ininterrompue, de missions diverses.
L’idée récemment développée de « l’audit en continu » peut sembler battre en brèche cette conception. En fait, l’audit en continu n’est rien d’autre qu’un dispositif d’alerte, assimilable à celui des contrôleurs de gestion, et ne peut se confondre avec une mission d’audit qui va bien au-delà.
Les missions d’audit sont à apprécier selon deux critères : le champ d’application et la durée.

Le champ d’application

Le champ d’application d’une mission d’audit peut varier de façon significative en fonction de deux éléments : l’objet et la fonction.
L’objet
Va permettre de distinguer les missions spécifiques des missions générales ou thém...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Remerciements
  5. Sommaire
  6. Préface
  7. Avant-propos
  8. Introduction
  9. Première partie - Naissance d’une fonction
  10. Deuxième partie - Le contrôle interne ou la finalité de l’audit interne
  11. Troisième partie - La méthode
  12. Quatrième partie - Les outils
  13. Cinquième partie - Comment s’organiser
  14. Index
  15. Table des matières