J'arrête de râler !
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J'arrête de râler !

  1. 190 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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J'arrête de râler !

Détails du livre
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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Une personne râle en moyenne 15 à 30 fois par jour...

Si cela devient vite insupportable pour son entourage, c'est finalement tout aussi énervant pour soi-même: frustrant, agaçant, fatigant...

Mais comment faire? Christine Lewicki a fait le pari d'arrêter de râler pendant 21 jours consécutifs! Elle vous propose de relever le défi et de tourner le dos à ces frustrations, ces énervements et cette fatigue que la râlerie engendre, pour retrouver sérénité, calme et plaisir de vivre!

Une méthode toute simple en 4 phases, mais très efficace pour transformer son quotidien:

  • se lancer le challenge;
  • prendre conscience du challenge;
  • constater les premiers bénéfices;
  • consolider ses acquis...

Avec une préface de Laurent Gounelle et des illustrations de Lili la Baleine.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Eyrolles
Année
2011
ISBN
9782212030129
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Pour être parfaitement honnête, je ne me souviens plus exactement comment tout a commencé. En arriver à ce challenge est le résultat de toute ma vie. Ce que je peux vous dire, c’est que petit à petit, entre le printemps 2009 et le printemps 2010, a germé le désir de faire ce challenge d’arrêter de râler. Il a fallu du temps pour que mûrisse la décision, et ce n’est qu’en avril 2010 que j’ai eu le déclic (lire plus loin) et que je me suis lancée. Voici les détails de mon cheminement et les raisons qui m’ont amenée à vivre cette aventure extraordinaire.

MOI LA RÂLEUSE

Ce qui m’a donné envie de me lancer ce challenge est finalement la prise de conscience que, alors que je suis d’ordinaire plutôt positive, je me retrouvais bien trop souvent à mon goût dans des situations de frustration ou d’énervement, des moments où je me voyais en victime et… je râlais.
À plusieurs reprises j’ai remarqué que le soir, je me couchais fatiguée et vidée par tout ce que j’avais « subi » au long de la journée. J’avais l’impression d’avoir ressenti toute cette journée comme une lutte permanente pour préparer les enfants pour l’école, avancer dans mon travail, être à l’heure, gérer la logistique de la maison et de mon travail et les différents conflits. Je me couchais en me demandant si j’avais eu des moments de qualité au cours de cette journée. Et le bilan était plutôt négatif.
Pourtant ma journée avait été plus ordinaire. Rien de grave n’était arrivé. Au contraire ça avait été une journée normale, le quotidien…
Je me suis demandé alors ce qui m’empêchait de profiter de ma vie quotidienne. Les jours se suivaient les uns les autres, trop gris, et j’avais tendance à me dire que, plus tard, quand mes trois enfants seraient plus grands (surtout la petite dernière), quand mon entreprise serait plus développée, quand je pourrais prendre plus de temps pour moi, quand je serais en vacances, quand j’aurais ma famille pour m’aider cet été, etc. Bref, plus tard, seulement plus tard, je pourrais vivre plus sereinement, mieux.
Puis j’ai commencé à me dire : pourquoi attendre demain pour me sentir plus heureuse ? C’est dommage tout de même, parce que le quotidien, c’est ça la vraie vie, non ?
« Hier n’est plus, demain n’existe pas… Seul aujourd’hui existe. » Ce sont les paroles d’un sage. Je les avais certes déjà entendues, mais dès lors je me suis décidée à les mettre en pratique.
Je suis une « mampreneur1 » et mes journées sont chargées entre mon entreprise (O Coaching), mes trois enfants qui vont dans trois école différentes, les activités de chacun (piscine, guitare, piano…), mes responsabilités bénévoles au bureau des directeurs de la Fédération de coaching de Los Angeles (ICFLA), ma vie de femme, d’épouse, de maman… le tout à 10 000 km de tout soutien familial dans une ville tentaculaire où tout va très vite !
Alors que je me retrouvais le soir dans mon lit, donc, la tête sur l’oreiller, les yeux grands ouverts, je cherchais comment faire en sorte que mon quotidien soit source de plus de légèreté et de satisfaction dès à présent, alors que beaucoup de choses semblaient chaotiques dans ma vie.
Nous vivons tous des moments particulièrement joyeux et heureux. Les week-ends, les vacances, les fêtes, les dîners avec les copains qui se finissent en éclats de rires, les sorties en amoureux, les mariages, les voyages… Mais aussi tous ces précieux petits moments comme un massage, un moment où l’on prend soin de soi. Tous ces moments sont des instants de bonheur et de plénitude qui nous sortent de notre train-train quotidien. Mais il faut bien reconnaître que ce sont des bonheurs aux durées relativement limitées, et malheureusement conditionnés par un contexte extérieur rare, sinon exceptionnel.
Et qu’en est-il du reste de notre vie ? Notre quotidien bien plus banal et rythmé par nos différents engagements… En y réfléchissant, j’ai réalisé quel grand gâchis c’était de laisser s’écouler sans leur trouver d’attraits toutes ces heures « normales » de ma vie, et encore plus de les subir.
Je veux du bonheur quotidiennement… car je sais qu’un jour ou l’autre je vais mourir. Chaque minute est extrêmement précieuse. Ma vie est un cadeau et je compte bien en profiter pleinement.
Je me suis rendu compte que ce qui me minait le plus, c’était tous ces moments où je râlais. Faire les choses en bougonnant, s’énerver sur son ordinateur, râler dans sa voiture, se raconter les derniers potins avec les autres, se plaindre des enfants, soupirer, bougonner, chigner, râler… Cela me polluait la vie et, soyons réalistes, c’était tout à fait stérile.
Toujours la tête sur mon oreiller, scrutant la lampe au-dessus de mon lit je m’interrogeais sur ma vie. Je suis le genre de personne à toujours dire que « la vie est belle », alors pourquoi râler ? Je n’étais pas dépressive, mais en bonne santé, plutôt joyeuse et positive, heureuse dans mon mariage, gaga de mes enfants, j’adorais mon métier… Et pourtant, quelles que soient les circonstances, je trouvais encore le moyen de râler et de me coucher vidée, frustrée, lessivée…
« La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons. »
Le Dalaï-Lama
C’est alors que je me suis dit : et si j’arrêtais de râler, tout simplement ? Oui, je sais, j’ai écrit « tout simplement », mais je sais à présent que j’écris ces lignes après avoir réalisé le challenge que ce n’est pas si simple. L’idée est surtout de choisir entre philosopher sur le bonheur, lire plein de livres et aller à des séminaires sur la question, ou bien de décider aujourd’hui de commencer à faire tout ce que l’on peut pour le vivre, en commençant par s’engager à ne plus râler du tout pendant 21 jours consécutifs ! Et ensuite, voir ce qui se passe !
Aux États-Unis, où je vis depuis dix ans, ce genre de challenge en 21 jours pour arrêter de râler (ou fumer, se mettre à méditer, perdre du poids, exprimer sa gratitude…) est assez courant2, et je me suis dit « je ne peux plus reculer, je dois le faire moi aussi jusqu’au bout, pour moi, ma vie, ma famille ». Je vous donne plus de détails sur le « pourquoi » des 21 jours dans la troisième partie de ce livre.
Quand j’ai commencé mon challenge, je n’avais aucune idée d’à quel point je râlais (ça a été un choc quand je m’en suis rendu compte !!!), ni de ce que son accomplissement allait m’apporter.

MOI ET LES RÂLEURS

J’ai aussi eu envie de me lancer dans ce challenge après avoir remarqué à quel point les personnes qui râlent autour de moi accaparent mon énergie. Quand je côtoie un râleur dans mon quotidien, en ville, dans mon travail, dans ma maison, cela m’affecte beaucoup. Je suis sensible à ces « ondes » négatives que ces personnes dégagent et qui polluent ma journée. Soit je ressens leur fureur, soit j’ai beaucoup d’empathie pour leurs plaintes, parfois même je me sens coupable et me demande si ce n’est pas de ma faute s’ils râlent !
Et vous, avez-vous des râleurs dans votre vie ? Comment vous sentez-vous quand vous les entendez se plaindre ?
Pour moi, ça a été une prise de conscience. Cette sensibilité que je ressens autour des râleurs m’a fait réaliser l’importance de moins râler moi-même pour mon mari, mes enfants, mes amis, mes relations professionnelles ou encore mon équipe.
Si je suis aussi sensible aux râleries des autres, alors je dois changer.

LE DÉCLIC

Je me souviens précisément du jour où j’ai eu le déclic et décidé de me lancer pour de bon. La conversation avec moi-même dans mon lit avait eu lieu quelques semaines auparavant, mais je n’avais pas encore eu le courage de me lancer. Vingt-et-un jours consécutifs sans râler, c’est un gros défi. Je m’étais donné une multitude d’excuses : pas le temps, pas le bon moment, pas envie de me stresser avec une obligation supplémentaire, ni de me donner une nouvelle contrainte.
Et pourtant un jour, alors que nous étions avec une bande d’amis très proches, j’ai eu ce déclic. Nous étions tous ensemble autour d’un repas chez mon amie Sabine, qui avait la gentillesse de nous recevoir. Un beau repas du dimanche avec toute une ribambelle d’enfants qui couraient partout, pendant que les parents prolongeaient le festin autour d’un café. C’est alors que nous avons commencé à parler des gens qui râlent tout le temps. Nous sommes tombés d’accord, c’est minant d’être entouré de râleurs. Et là, je me suis entendu dire : « Ah les gens qui râlent tout le temps, c’est franchement nul, ils perdent leur temps… ». Tout à coup, j’ai eu un flash, j’ai pris conscience que j’étais en train de râler sur les râleurs !
Il m’a fallu cette prise de conscience pour décider d’agir, de sortir de cette spirale, de cette habitude qui ne me convient pas. Et c’est ainsi que le challenge « J’arrête de râler » est né. J’ai fait une petite vidéo, et je l’ai postée sur un blog tout frais (www.jarretederaler.com), j’ai diffusé le lien sur les réseaux sociaux… et l’information a commencé à circuler. Au bout de quelques jours, plusieurs blogueurs connus véhiculaient à leur tour le message, puis j’ai été invitée sur RMC dans l’émission Deux minutes pour convaincre. Quelques semaines plus tard la presse (le mensuel Psychologies et l’hebdomadaire Le Pèlerin) publiait des articles sur mon blog. Manifestement, ce challenge n’intéressait pas que moi ! Et maintenant, si vous avez ce livre entre vos mains, c’est que ce message vous parle à vous aussi !
J’ai choisi de ne pas faire cette démarche en cachette, dans le silence. Avec le blog, j’ai voulu la partager, dire haut et fort mon cheminement afin d’être soutenue. Le blog a eu cet effet, il m’a permis de faire un bilan quotidien et d’échanger avec mes lecteurs pour tirer les leçons de ce challenge. Vous trouverez d’ailleurs à la fin de ce livre des exercices et une trame de questions qui vous permettront de faire ce bilan et d’en tirer des leçons.

MERCI GANDHI

En démarrant ce challenge, je me suis sentie guidée par la sagesse de Gandhi : « Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde. »
L’idée est de se changer soi-même plutôt que de passer son temps à critiquer les autres. Si je suis agacée par les gens qui râlent, alors je dois commencer par arrêter de râler, car ce n’est pas en faisant la morale qu’on change le monde, c’est en montrant l’exemple. Je ne peux prétendre changer les autres, mais une chose est sûre : je peux changer.
1 Contraction de « maman » et « entrepreneur ».
2 Les plus connus sont ceux proposés par Edwene Gaines dans son livre The four Sprituals laws of Prosperity et Will Bowen dans son livre A Complaint Free World.

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En avril 2010, lorsque je me suis lancée dans ce challenge, je me suis engagée à poster une vidéo par jour sur mon blog pendant 30 jours minimum. J’ai voulu faire un debriefing en vidéo de mes journées, informer mes lecteurs si j’avais râlé ou non, et surtout tenter d’analyser ce qui s’était passé. Avant de filmer chacune d’entre elles, je me posais les questions suivantes :
# Si j’avais râlé, qu’est-ce qui m’avait amenée à râler ?
# Si je n’avais pas râlé, qu’est-ce que j’avais changé pour y parvenir ?
Dans cette partie du livre, je voudrais partager avec vous le résultat de mes analyses et de mes recherches sur ce qui se passe en nous quand nous râlons et ce qu’on peut faire pour ch...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Préface
  6. Table des matières
  7. Partie 1: Je me suis lancé un challenge : « j’arrête de râler »
  8. Partie 2: Ce que j’ai appris en chemin
  9. Partie 3: 21 jours pour passer de râler à célébrer
  10. Pour conclure
  11. Annexes
  12. Ressources