Le bien-être au Nord et au Sud : explorations
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Le bien-être au Nord et au Sud : explorations

  1. 268 pages
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Le bien-être au Nord et au Sud : explorations

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Cet ouvrage explore la notion de «bien-être» à partir de différentes thématiques(santé, migration, conditions de travail, ville et architecture, politiques publiques) en Europe et en Afrique. Il réunit les contributions de chercheurs de plusieurs disciplines: sociologie, anthropologie sociale, architecture, économie, anthropologie biologique.

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Informations

Éditeur
Academia
Année
2022
ISBN
9782806124524

1
Bien-être, santé mentale, autonomie

Alain Ehrenberg
Le bien-être est à la fois un état et un sentiment (mesuré avec des échelles de bien-être subjectif, comme on le sait). Il est noué à la notion de bonheur – l’immense champ de recherche du bonheur recouvre celui de l’étude du bien-être qui sont quasiment équivalents – et à la notion de santé, et particulièrement de santé mentale. Il touche également à des domaines comme la qualité de vie ou la justice sociale.
Quelques mots concernant la notion de bonheur avant de se centrer sur la santé mentale. En juin 2011, l’assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution invitant les pays membres à mesurer le niveau de bonheur de leur population. un premier rapport, intitulé World Happiness Report, a été publié en 2012, suivi d’un deuxième en 2013. Depuis 1976, la Commission européenne, quant à elle, fait réaliser des sondages sur des échantillons représentatifs des diverses populations nationales qui sont interrogées deux fois par an pour fournir aux décideurs des informations fiables sur leur bien-être, sur les variables qui l’influencent et sur les modalités par lesquelles il se construit. En économie, on appelle à dépasser le produit intérieur brut pour se centrer sur le bien-être. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNuD) emploie un indice de développement humain qui prend en compte, outre la richesse, la santé (espérance de vie) et le niveau d’éducation. Le bien-être et le bonheur voisinent en permanence. Parallèlement à la mise en exergue du bien-être est apparue une critique du bien-être.
En 1966, le sociologue américain Philipp Rieff publiait un livre polémique, réédité en 1987, intitulé Le triomphe du thérapeutique. Par triomphe, il voulait dire que la thérapie n’était désormais plus seulement un moyen de soigner les gens, mais aussi, et surtout, une conception du monde qui a transformé l’homme social en homme psychologique, cette nouvelle personnalité obsédée par son bien-être qui signe, écrivait-il, la « chute de la culture ascétique » et donne « la réponse à l’absence de Dieu » (Rieff 1987 : 54), et « La thérapie est la vérité symbolique de l’âge présent », celle de la fin « du vertical dans l’autorité » (ibid. : 40). Il en résulterait une obsession du bien-être. En 1978, le sociologue Christopher Lasch publie son célèbre Complexe de Narcisse et lance l’idée que l’individu est devenu narcissique. « L’atmosphère actuelle, écrit-il, n’est pas religieuse, mais thérapeutique. Ce que les gens cherchent avec ardeur aujourd’hui, ce n’est pas leur salut personnel […], mais la santé, la sécurité psychique, l’impression, l’illusion momentanée d’un bien-être personnel » (Lasch 1979 : 20). Leurs principaux alliés sont les thérapeutes qui leur donnent l’espoir d’obtenir « la santé mentale ». Rieff et Lasch sont deux cas exemplaires parmi les voix nombreuses qui s’élèvent à partir des années 1970 qui déplorent la psychiatrisation de la société, la psychologisation des rapports sociaux, la privatisation de l’existence (Ehrenberg 2010). Les années 1970 ont vu l’éclosion de multiples thérapies – thérapies de groupe, cri primal, etc. – qui visent non à soigner, mais à permettre l’épanouissement personnel de chacun. Le triomphe du thérapeutique semble avoir représenté simultanément la mise en exergue du bien-être et celle de sa critique.
La dynamique thérapeutique lancée dans les années 1960- 1970 s’est poursuivie à travers l’explosion de nombreuses pratiques aux noms les plus divers : coaching, thérapies comportementales et cognitives, réhabilitation psychosociale, pleine conscience, multiples pratiques psychospirituelles, etc. Ces pratiques ont infléchi l’idée du soin et de la thérapie vers des accompagnements multiples. La grande inflexion est sans doute celle qui déplace l’accent de problématiques thérapeutiques dans lesquelles il y a une dimension de guérison à des problématiques d’accompagnement qui visent plutôt la capacité à agir de façon autonome et à faire ses propres choix.
C’est pourquoi je vous propose une perspective sociologique sur les rapports qui se sont récemment établis entre bien-être et santé mentale, dans laquelle se décline un spectre qui va du bien-être au mal-être, et à l’autonomie, parce que les idéaux sociaux d’autonomie imprègnent, du moins dans les sociétés du Nord, l’ensemble des relations sociales.
L’ascension du bien-être et la multiplication des thérapies sont peut-être l’expression des problèmes moraux soulevés par la pensée critique qui viennent d’être évoqués, mais plus profondément, elles accompagnent des transformations de l’individualisme marquées par les idéaux sociaux d’autonomie. Qu’est-ce que cela implique ? Pour le dire en un mot, cette ascension est l’expression d’un déplacement d’accent du pathologique, du handicap, du déficit vers les compétences, les atouts, les capacités, le potentiel des individus. L’enjeu est une reconfiguration de la polarité normal/pathologique au profit d’une problématique capacitaire qui vise et met en exergue la capacité à décider et à agir de l’individu, c’est-à-dire son autonomie.
Ce déplacement peut être abordé à travers deux questions : en quoi la santé mentale est-elle une nouvelle donne de nos sociétés et en quoi nos manières d’agir et de vivre en société aujourd’hui mettent-elles en relief les questions de santé mentale ? Quelle place y occupent nos idéaux d’autonomie individuelle ? J’ai à l’esprit les sociétés du Nord bien plus que celles du Sud.
Je vais d’abord préciser de quoi on parle quand on parle de santé mentale, puis je préciserai en quoi consistent nos idéaux d’autonomie et leurs relations avec la santé mentale, je terminerai enfin sur un exemple.
La santé mentale est une notion extrêmement large. Comme le manteau de la Vierge, qui abrite des personnages fort divers, elle recouvre des réalités multiples. Elle occupe en même temps une place centrale dans nos sociétés, étant donné l’intensité des préoccupations dont elle fait l’objet, notamment dans le monde du travail pour l’adulte ou dans celui de l’éducation pour l’enfance et l’adolescence.
À un premier niveau, elle désigne à la fois les problèmes de santé mentale, y compris psychiatriques, c’est-à-dire les entités pathologiques (dépressions, addictions, etc.), et les pratiques pour y faire face qu’on regroupe sous le vocable de « thérapie ».
À un deuxième niveau, si on se tourne vers la Charte d’Ottawa (1986) et vers la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle s’élargit, au-delà de la pathologie, à la socialité humaine. La charte précise que « la promotion de la santé ne relève […] pas seulement du secteur de la santé » et que « son ambition est le bien-être complet de l’individu ». L’OMS, quant à elle, précise les fonctionnalités du bien-être, ce que celui-ci permet de faire : « La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté ». Le point important est que la santé mentale, en se référant à la notion de bien-être, met en relation étroite la santé et la socialité de l’être humain qui apparaissent ici indissociables. Dans cette relation, la santé apparaît non comme une fin, mais comme une ressource pour se confronter aux aléas de l’existence.
La santé mentale recouvre ainsi un territoire qui va de la pathologie au développement personnel. Les entités pathologiques, qu’il s’agisse de dépression ou de schizophrénie, sont quant à elles caractérisées par le fait qu’elles touchent à la fois les idées (comme le délire), les émotions (comme l’angoisse) et les sentiments moraux (comme la honte et la culpabilité). Autrement dit, elles affectent l’être moral de l’homme, et donc ses relations sociales et personnelles.
Ces maux, auparavant considérés comme des problèmes psychiatriques relevant du soin, sont aujourd’hui également des questions sociales qui traversent toute la société, l’école pour l’enfance et l’adolescence avec la phobie scolaire, l’hyperactivité et les violences-harcèlements, le travail et l’emploi pour les adultes avec la souffrance au travail, le harcèlement moral et le burnout, etc. La situation de ces pathologies a ainsi connu de profonds changements de leur place sociale au cours du dernier demi-siècle : maladie pour partie, elles sont également des formes de mal-être. En même temps que ces malaises et ces souffrances psychiques passaient au-devant de la scène sociale, le bien-être à l’école et au travail faisait l’objet de préoccupation croissante – c’est là la centralité récente de la santé mentale.
Cette morbidité ne relève donc plus seulement du domaine particulier de la maladie mentale, elle s’étend vers celui, plus général, de la vie sociale. Elle met en lumière un changement majeur concernant le statut du symptôme : le trouble mental est l’expression d’une difficulté liée à la socialisation, comme les troubles de l’attention ou la phobie scolaire qui empêchent l’enfant d’apprendre, et les critères du fonctionnement social deviennent essentiels dans le diagnostic et les traitements, y compris dans les domaines classiques de la psychiatrie, comme les psychoses. C’est pourquoi, si les problèmes de maladie mentale étaient un enjeu médical pour la société, ceux de santé mentale, de par leur transversalité, représentent un enjeu total : ils imprègnent toute la vie sociale.
Ces transformations se sont produites dans un contexte de changement des idéaux sociaux, des représentations collectives de l’être humain en société. À partir des années 1960-1970, nos sociétés entrent dans une nouvelle dynamique dans laquelle tout ce qui concerne l’autonomie individuelle devient la valeur suprême. Nous sommes en effet progressivement sortis d’une situation dans laquelle les clivages sociaux structuraient les affrontements politiques, définissaient les différences entre styles de vie et organisaient collectivement les identités personnelles, à l’intérieur d’un cadre national stable, pour entrer dans une société d’individus. Cette société d’individus se caractérise par un ensemble d’idées, de valeurs et de normes – ce que la sociologie appelle des représentations collectives – gravitant autour de l’autonomie individuelle. Plus précisément, nos sociétés ont vu un déplacement de l’autonomie en tant qu’aspiration collective à l’autonomie en tant que condition commune. L’autonomie est devenue l’horizon des significations de l’homme en tant qu’individu.
L’autonomie devient une aspiration collective dans les sociétés développées à partir de l’après-Deuxième Guerre mondiale, mais occupe encore une place subordonnée dans la hiérarchie des normes et des valeurs. Elle correspond en gros aux Trente Glorieuses, c’est la phase émancipation personnelle, marquée par l’ascension des valeurs de choix et de propriété de soi, mais aussi d’innovation et de créativité individuelle. Entre les années 1970 et 1980, elle devient progressivement la condition commune et commence à imprégner l’ensemble des relations sociales. L’autonomie occupe le statut d’une valeur suprême. Valorisation forte de la liberté de choix et de la propriété de soi, de l’initiative individuelle, de l’innovation et de la créativité, de la transformation de soi, etc., tous ces idéaux placent l’accent sur la capacité à agir de l’individu. Nous sommes entrés dans un individualisme de capacité imprégné par les idées, les valeurs et les normes de l’autonomie. Il s’agit d’un changement de l’équation personnelle. La santé mentale s’est développée dans ce contexte de changements dans nos manières d’agir en société qui se sont progressivement institués à partir du tournant des années 1970. Trois courts exemples permettront de montrer des facettes de l’autonomie dans les institutions.
Le passage du travail divisé au travail flexible dans l’entreprise illustre l’ascension des attentes d’autonomie individuelles. La discipline de l’organisation du travail taylorienne change de signification : elle est subordonnée non à la visée d’obtenir de l’initiative individuelle et donc des capacités à s’automotiver, qu’il s’agisse de travailler ou de retrouver un travail. Elle tend donc à l’autodiscipline. Dans la discipline, l’équation personnelle est faible, dans l’autonomie, elle est forte. Ce changement global se marque dans nos sociétés par la diffusion de formes de régulation des conduites qui sont à l’autonomie ce que l’obéissance mécanique était à la discipline : là où il s’agissait de rendre les individus utiles, parce que dociles, il s’agit aujourd’hui de développer les capacités des individus d’agir par eux-mêmes de façon appropriée, autrement dit, de s’autoactiver en montrant suffisamment d’autocontrôle émotionnel pour ne pas rater l’action. Le préfixe « auto » et les capacités évoquées nous conduisent à la centralité de la santé mentale en un sens positif à travers le vocabulaire omniprésent des compétences émotionnelles, relationnelles ou de savoir-être, compétences explicitement sociales qui font l’objet d’attentes fortes, notamment dans le monde du travail. La santé mentale apparaît alors comme la condition de la bonne socialisation de chacun.
Plus généralement, le souci pour les émotions tient à ce que, dans l’autonomie-condition, les questions d’autocontrôle émotionnel et pulsionnel, dont la capacité à exprimer ses émotions, sont bien plus décisives que lorsque l’autonomie était une aspiration. Le sociologue Norbert Elias a fort bien vu pourquoi :
S’affirmer comme adulte dans des sociétés structurées de la sorte […] requiert un degré élevé d’anticipation et de maîtrise des impulsions passagères afin d’atteindre des objectifs à long terme et de réaliser ses envies. […] S’affirmer en tant qu’adulte dans nos sociétés demande un degré élevé de maîtrise autorégulée de ses pulsions et affects (Elias 2010 : 160).
Plus la complexité sociale s’accroît, particulièrement par l’incertitude de l’avenir, plus se fait sentir le souci pour l’autocontrôle émotionnel et pulsionnel. Notre société est très exigeante de ce point de vue.
Deuxième exemple, sur la scène de l’école et de l’éducation, prenons un rapport français récent, Bien-être et santé des jeunes, remis au ministre de la Santé et à celui de l’Éducation nationale en 2016 (Moro et Brison 2016). Il est très représentatif d’une dynamique analogue à la scène du travail. Il souligne que la loi de refondation de l’École votée en 2013, a mis « l’accent sur la nécessité de faire évoluer en profondeur la prise en compte par l’École des difficultés psychologiques rencontrées par les jeunes » : le climat scolaire, l’écoute, etc. En un mot, « une nouvelle approche de la place de la psychologie dans le système éducatif se dessine ». Il indique la démarche que les psychologues scolaires doivent suivre avec les élèves :
Ne pas réduire le jeune à ses difficultés permet de prendre appui sur ses forces et ses atouts pour apporter aide, soutien et soins. Toute démarche thérapeutique a ainsi pour vocation à rétablir le jeune dans ses potentialités et à lever les freins à son développement affectif et social.
L’ascension récente du concept de bien-être qui, précise le rapport, « concerne tous les jeunes », et de son double, la souffrance psychique, reconfigure les séparations entre élèves handicapés, à besoins spéciaux, et les autres. L’enjeu du couple bien-être/souffrance psychique est de passer d’une approche en termes déficitaires et d’inadaptation à une approche jouant sur les forces et les atouts de l’individu, sur son potentiel. Au lieu de mettre l’accent sur les déficiences à compenser de la personne, il convient de mettre en place un accompagnement lui permettant de prendre les décisions qui la concernent et de développer ses capacités à le faire. Il y a là un net changement dans la conception de l’action publique.
Ces changements dans la manière d’agir sont également agissants dans le domaine du soin, notamment auprès des personnes atteintes de schizophrénie, la maladie cardinale de la psychiatrie. Ce dernier exemple permet de voir comment les idéaux d’autonomie reconfigurent le pathologique.
Avec la généralisation de la prise en charge des troubles psychiatriques lourds en ambulatoire et la généralisation de l’idée que les personnes atteintes doivent vivre dans la société et non à l’hôpital, nous avons assisté à une inflexion générale des idées et des valeurs en matière de prises en charge, de traitements et d’accompagnements dans le sens que je viens d’indiquer. Le changement dans l’esprit du soin est devenu éclatant avec la montée en puissance des problématiques capacitaires, c’est-à-dire des approches centrées sur les capacités relatives des personnes plutôt que sur leurs déficits et qui visent moins la guérison que ce qu’on appelle le « rétablissement », c’est-à-dire la capacité à agir de façon autonome et à faire ses propres choix, malgré...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Titre
  4. Copyright
  5. Introduction - Josiane Tantchou, Frédérique Louveau, Marc-Éric Gruénais
  6. 1 - Bien-être, santé mentale, autonomie - Alain Ehrenberg
  7. 2 - Bien-être et qualité de vie : approches critiques - Daniel Bley
  8. 3 - Bien-être et qualité des institutions : défis et enjeux - Mireille Razafindrakoto
  9. 4 - Bamako war ikna : Kel Tamasheq, Bamako, and the politics of wellbeing - Giulia Gonzales
  10. 5 - Quand venir du Sud favorise la satisfaction personnelle. Le cas des expatriés les plus novices de l’organisation Médecins sans frontières - Ludovic Joxe
  11. 6 - Les vécus des douleurs et la qualité de vie des enfants cancéreux au Sénégal : Une analyse anthropologique en milieu hospitalier - Akiko Ida
  12. 7 - Apaiser ses souffrances morales quand on a un cancer et d’autres maladies chroniques : l’agencéité des personnes âgées - Annick Tijou Traoré, Béatrice Jacques
  13. 8 - Bien-être et yoga : de l’expérience à l’expérimentation - Caroline Nizard
  14. 9 - “See you on the other side”: Silent retreats as initiation among mindfulness meditation teachers - Sara Le Menestrel
  15. 10 - Architecture and well-being: toward a new paradigm in the built environment - Almantas Samalavičius
  16. 11 - La « forme-école » au service du trauma des enfants dans les camps de réfugiés de Grèce - Mickaël Idrac
  17. 12 - Bien vivre dans l’entre-deux, ou l’étranger comme sujet - Michel Agier
  18. Biographies des auteurs
  19. Table des matières