Léo, l'autre fils, nouvelle édition
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Léo, l'autre fils, nouvelle édition

  1. 274 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Léo, l'autre fils, nouvelle édition

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Citations

À propos de ce livre

« Comment peut-on échouer sa mission avant même de venir au monde?Un garçon infiniment attachant doté d'une résilience hors du commun est au cœur de cet univers. La venue au monde du jeune Léo, quelques mois seulement après le décès de son frère aîné, plonge sa famille dans une crise profonde. Cet adorable enfant pourra compter sur l'affection de sa famille élargie, mais n'abandonnera jamais sa quête d'amour maternel. L'histoire de Léo est un rendez-vous manqué entre une mère et son fils, mais c'est surtout une très grande histoire d'amour. Des milliers de lectrices et de lecteurs ont été touchés par l'histoire de ce garçon sensible et charmant.Le Québec a applaudi la première œuvre romanesque d'Hélène Lucas en décernant le Prix des abonnés des bibliothèques de la ville de Québec au premier volet de cette bouleversante trilogie. Léo, l'ultime solution et On n'a pas toujours 2 vies complètent une œuvre remarquable. »

Foire aux questions

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Informations

Année
2022
ISBN
9782982082304
1
Léo tente d’ajouter un dernier chandail dans sa valise à l’effigie de son héros préféré: Anakin Skywalker. Elle déborde déjà d’une multitude de vêtements et d’objets précieux. Ce tricot olive, maintenant trop ajusté car sa mère le lui a acheté deux ans plus tôt, est encore son préféré. Même à neuf ans, Léo est toujours aussi attaché à cet objet de réconfort.
«Je n’arrive pas à croire que tu le portes encore! Les manches t’arrivent à peine au milieu des avant-bras», lui répète sa mère chaque fois qu’il l’enfile.
Lorsque ses mains effleurent la douce texture côtelée du chandail, Léo est immanquablement envahi par une délicieuse sensation de sécurité qu’il n’abandonnerait pour rien au monde. Cette texture si familière lui rappelle la couverture en vieux tricot pelucheux posée sur le lit de sa mère et dans laquelle il s’est si souvent abandonné à rêver qu’elle l’aimait. Tout ce qui se rapporte de près ou de loin à sa mère a pour lui une valeur inestimable et il se désole de ne plus s’endormir dans ce lit depuis longtemps.
Cet enfant, pourtant vif et attachant, n’a jamais pu atteindre le cœur de sa mère. Il n’a jamais eu la moindre chance d’avoir sa propre identité, de faire la fierté de ses parents. Il a échoué avant même de venir au monde.
Quitter cette chambre qui a été le théâtre de sa courte vie et qui abrite sa collection de trésors lui noue l’estomac. Qu’adviendra-t-il de toutes ses affaires qui ne trouveront pas place dans ses bagages? Il ne peut se résigner à les abandonner et cherche un moyen de les apporter dans son nouvel univers, rempli de promesses et de craintes.
— Est-ce que Stéphane pourra me les apporter quand il va venir la semaine prochaine?
— Je lui en parlerai, lui répond sa mère.
Marielle aurait souhaité éviter à son fils cette vive déchirure au moment du départ, mais le trouble intérieur qui l’accable l’empêche de se faire rassurante. Bien qu’un fossé émotif les sépare, elle a tout de même remarqué l’attachement profond qu’il porte aux innombrables personnages occupant chaque centimètre carré de sa chambre.
— Tu tiens vraiment à tous les apporter?
— Oui, maman, et j’aimerais bien pouvoir en fabriquer d’autres, mais je ne sais pas comment faire la pâte de sel…
— Tu pourras peut-être demander à madame Martin.
— Tu peux lui écrire la recette?
Marielle sort de la chambre sans répondre. Elle est consciente que ce passe-temps fascine son fils, mais n’a jamais fait l’effort de lui préparer les quantités de pâte dont il a besoin. Elle laisse cette tâche à Raymonde, la femme de ménage, qui accepte volontiers de s’en charger. Contrairement à Marielle, celle-ci affectionne beaucoup Léo. Elle sait lire, au-delà de son perpétuel sourire, toute la tristesse qui habite cet enfant charmant qui ne parvient pas à émouvoir sa mère. Lorsque le regard de Léo croise celui de Marielle, il sourit toujours, en vain. Cette dernière se terre au fond de ses retranchements impénétrables où la douleur, les espoirs déçus et la culpabilité la rongent sans relâche.
Marielle ignore que Léo donne vie à ses personnages miniatures lorsqu’il se retrouve seul dans sa chambre. Il repasse alors le «film» de sa journée, selon un scénario fidèle à son idéal, où les figurines représentent des membres de son entourage. Chaque soir, il confie le rôle principal à sa mère bien-aimée, qui multiplie les caresses et les compliments à son égard. Elle accepte volontiers de l’accompagner au parc et prend plaisir à se balancer à ses côtés. Il émane d’elle un merveilleux bien-être représentant, pour Léo, le plus beau des présents. Le soir, il n’est pas rare qu’elle plonge son regard admiratif dans le sien au moment de le border. Elle replace tendrement une mèche de cheveux avant de l’embrasser en lui murmurant: «Bonne nuit, mon chéri. Je t’aime». Invariablement, les «films» de Léo se terminent de la même façon: par les larmes qui ruissellent sur ses joues. Il range alors ses figurines à leur place et enfile son pyjama. Cet enfant s’est résigné depuis longtemps à se mettre au lit tout seul, bien qu’il fixe toujours la porte de la chambre dans l’espoir que sa mère apparaisse pour le réconforter avant qu’il s’endorme.
Sous la pile de babioles et de vêtements jetés pêle-mêle dans la valise se trouve l’objet le plus précieux qu’il n’ait jamais possédé: un cadre en plastique protégeant une photographie prise quelques années auparavant. Marielle l’enlaçait alors en portant sur lui un regard empreint de tendresse et d’amour véritable, qu’il n’a jamais revu depuis. «Elle m’a donc déjà aimé.» D’aussi loin qu’il se rappelle, Léo a désespérément cherché à retrouver cette émotion dans les yeux de sa mère. Sur cette photographie, son propre sourire témoigne du bonheur et du contentement d’un enfant aimé.
Le beau visage de Marielle n’exprime plus maintenant qu’indifférence et tristesse. Léo, qui passe pourtant des heures devant le miroir, n’arrive plus à reproduire le fameux sourire qu’elle lui avait rendu. Elle ignore que cette photographie représente tout pour son fils: un rare moment de bonheur dans sa jeune existence, une source unique d’espoir. Il se résigne désormais à l’idée de se séparer d’elle, mais refuse de baisser les bras et espère encore mériter un jour un peu d’affection de sa part.
Durant ses nombreuses séances de mimiques devant le miroir, Léo n’observe que l’expression de son sourire. Il ne remarque plus le bleu acier de ses yeux ornés de longs cils blonds, ni sa soyeuse chevelure dorée tombant sur ses épaules que des étrangers, croisant son chemin et charmés par sa douceur, ne peuvent résister à caresser. Son teint de lait et ses lèvres rosées traduisent toute la gentillesse qui l’habite.
Avant de boucler sa valise, Léo s’observe dans la glace une dernière fois; il s’inquiète de savoir si sa famille d’accueil aimera l’image que lui renvoie le miroir. Il doit trouver le moyen de s’y intégrer au cas où sa mère se détache davantage de lui. Acceptera-t-elle de le revoir aux vacances de Pâques ou l’aura-t-elle complètement oublié, rayé de sa vie? Pourra-t-il célébrer son dixième anniversaire en août avec sa famille?
Les larmes menacent de jaillir devant ces éventualités et Léo tente, tant bien que mal, de calmer ses angoisses en faisant l’inventaire de ses poches: son précieux canif en plastique, un mini coffret métallique contenant quatre ronds de peinture à l’eau et un minuscule pinceau dont il se sert pour colorer ses figurines. Les rares personnes à les avoir vues étaient impressionnées par son talent, particulièrement son grand cousin Mathieu, âgé de quatorze ans. Léo lui est reconnaissant de l’avoir aidé dans cette période tourmentée de sa vie en lui évitant le pire: le pensionnat.
2
Un an avant la naissance de Léo, dans le cabinet du néphrologue, Marielle avait peine à réprimer la peur qui la paralysait. Marc, son mari, ne trouvait pas la force de lui tenir la main pour la rassurer. Le verdict était alarmant: la détérioration de la santé de leur fils laissait présager le pire. Samuel, alors âgé de près de cinq ans, venait d’être victime d’une crise d’angine. Marielle avait défailli; elle était sur le point de basculer dans un gouffre béant où personne ne pourrait la secourir, pas même son mari tout aussi atterré.
Samuel était né seize semaines avant terme et certains de ses organes avaient subi des lésions importantes. Sa lente croissance avait toujours été une source d’inquiétude. Depuis près d’un an, ses reins s’étaient détériorés, le forçant à se rendre à l’hôpital toutes les semaines pour subir des séances de dialyse. Ces traitements visaient à filtrer le sang et à lui éviter un empoisonnement causé par un taux d’urée trop élevé dans l’organisme. L’état précaire de l’enfant s’était dégradé à la suite d’une tentative de greffe rénale, soldée par un rejet.
Le médecin avait alors expliqué aux parents désemparés que les traitements de dialyse permettraient de prolonger la vie du petit de quelques années, sans plus. À partir de ce moment, Samuel devrait s’y soumettre plus fréquemment, deux ou trois fois par semaine, pour nettoyer son organisme et ainsi éviter d’épuiser son cœur.
Le diagnostic était sombre, la situation alarmante. L’expérience du spécialiste, qui exerçait dans ce département depuis de nombreuses années, ne laissait nul doute sur la condition critique de l’enfant. Son état de santé continuerait à se détériorer si aucune solution médicale n’était envisagée. Et une solution existait. Une solution de dernier recours.
Après une certaine hésitation, devant la détresse des parents bouleversés, le médecin s’était résigné à leur proposer l’ultime solution qui pourrait sauver la vie de leur fils. Malgré ses propres réserves face à cette solution, il savait qu’elle représentait la dernière chance de salut pour Samuel. Devant le lourd silence des parents, il avait insisté sur l’aspect extrême de ce recours. Par son ton grave et ses nombreuses mises en garde, Marielle et Marc comprirent aussi que si le médecin avait dû prendre la décision à leur place, il en aurait probablement été incapable.
En état de choc, Marielle avait écouté le médecin leur décrire la solution, atterrante et inconcevable. Jamais elle n’aurait pu imaginer entendre une telle proposition de la bouche d’un professionnel de la santé. Les mots du médecin avaient résonné longtemps à son esprit.
Au retour, entre l’hôpital et la maison, le malaise persistait. Marielle et Marc demeurèrent silencieux tout le long du trajet qu’ils empruntaient trop souvent. Seuls les sanglots de Marielle brisaient le silence oppressant. Marc avait du mal à se concentrer sur la route, car une partie de son esprit se trouvait toujours dans le cabinet du médecin et ce qu’il y avait entendu ne cessait de rejouer en boucle dans sa tête. La solution proposée par le néphrologue était aussi inconcevable pour lui. Cependant, l’urgence d’agir l’alarmait. Depuis la naissance de Samuel, la vie de leur famille n’était plus qu’une suite ininterrompue d’interventions médicales, de pénibles traitements et d’inquiétudes insupportables. Au fil des mois, Marc sentait la résistance de Marielle diminuer. Pour elle, plus rien n’avait d’importance. Le cœur de son fils bien-aimé était malade. Le sien était brisé.
Lorsqu’ils arrivèrent à la maison, ni l’un ni l’autre n’était en état de commenter la proposition du médecin. Marc porta leur fils jusqu’à la chambre et le déposa sur son lit avec une douceur infinie. À cinq ans, Samuel pesait à peine plus qu’un enfant de trois ans en bonne santé. Puis il se retira pour laisser la place à sa femme. Celle-ci remonta doucement la couverture jusqu’à la joue fiévreuse du petit avant d’y déposer un baiser. «Pourquoi un si jeune enfant devait-il mener un tel combat pour continuer à vivre?»
Marielle souffrait à la seule vue de ses bras chétifs charcutés par les incessantes perfusions que requéraient ses traitements. La simple idée de devoir le soumettre continuellement à cette torture lui était insupportable et elle commença à envisager la proposition du médecin comme une possibilité, comme une chance pour Samuel de s’en sortir. Il était si frêle que la couverture se soulevait à peine sur ses faibles respirations. Elle avait passé tant de nuits à son chevet à craindre qu’il ne cesse de respirer qu’elle en était venue à s’endormir à ses côtés la majorité du temps. Ses absences répétées du lit conjugal n’aidaient en rien sa relation avec Marc, qui se détériorait au même rythme que la santé de leur fils.
Marc était descendu au sous-sol, où il avait élu domicile depuis un bon moment déjà. La chambre qu’il aimait partager avec Marielle lui semblait trop vide à présent. Le poids des responsabilités et de la culpabilité l’écrasait un peu plus chaque jour et il se sentait de moins en moins apte à y faire face seul. Dans son repère, il passait de longues heures à ressasser les cinq dernières années, où tout avait basculé. Sa vie était devenue un cauchemar. Sa femme, si triste et si tourmentée, n’avait plus que de l’indifférence à lui offrir.
L’idée que son fils puisse mourir lui déchirait les entrailles et le menait immanquablement au congélateur du sous-sol, où il conservait la seule source de réconfort désormais disponible dans cette maison: une bouteille glacée de vodka: Absolut soulagement. Quelques généreuses rasades eurent tôt fait d’apaiser la sécheresse de sa bouche et le tremblement de ses mains.
Après son troisième verre terminé, son angoisse se calma un peu et il s’abandonna à la tristesse qui noyait désormais son âme. Peu après la naissance de Samuel, la fierté de la paternité fut remplacée par l’écrasante culpabilité d’être responsable de ses problèmes de santé. Les médecins avaient pourtant tenté de le rassurer sur cette question, sans succès. Il croyait toujours que sa consommation d’alcool, déjà importante avant la naissance de son fils, était à l’origine de sa venue au monde prématurée et de tout ce qui en découlait. Pire encore, il était torturé à l’idée d’avoir secrètement souhaité que Marielle subisse un avortement avant d’accepter de réaliser son vœu. Le malheur de ce fils qu’il n’avait pas désiré pouvait-il être un châtiment naturel à ses faiblesses? La simple idée de cette sentence lui donnait le vertige.
Ce soir-là, il devait prendre une grave décision pour sauver la vie de Samuel: accepter ou refuser la solution ultime. Comme d’habitude, pour apaiser son trouble intérieur, il s’en remit à la bienfaisante bouteille qui finissait généralement par glisser de sa main, à côté du vieux divan du sous-sol.
3
Quelques années avant la naissance de Samuel, Marielle travaillait pour une agence de relations publiques. Elle se chargeait du volet organisationnel des événements spéciaux et elle avait comme client une fondation regroupant divers professionnels de la santé dont l’objectif était de développer une meilleure cohésion entre les nombreuses sphères du domaine médical. Ses fonctions l’amenaient à rencontrer ses clients dans des activités professionnelles et événementielles.
Ce jour-là, un grand gala-bénéfice était organisé au profit de cette fondation, dans la spacieuse salle de bal du Château Frontenac, hôtel plus que centenaire surplombant le fleuve Saint-Laurent. Une invitation à une soirée dans ce lieu privilégié assurait aux invités un décor grandiose et une expérience culinaire et musicale raffinée.
Les premiers invités allaient arriver dans moins de deux heures et Marielle s’affairait frénétiquement à coordonner les détails de dernière minute en bombardant les employés de directives de toute nature, incluant le remplacement de la totalité des serviettes de table qui devaient être en tissu plutôt qu’en papier. Personne ne semblait pouvoir lui prêter main-forte avec les trois énormes caisses de serviettes qu’elle transportait. Alors que son fardeau lui bloquait la vue, elle bouscula quelques chaises en tentant de se frayer un chemin à travers les tables déjà dressées.
Pendant ce temps, de l’autre côté de la salle, un homme en complet et cravate discutait avec le directeur de l’hôtel en observant la scène. Il était fasciné par cette femme vêtue d’un tailleur élégant, assorti de chaussures à talons fins mettant en valeur les plus jolies jambes qu’il n’ait jamais vues.
— Monsieur Allard, vous m’écoutez? Monsieur Allard?
— Oh! désolé. Vous disiez?
— Oui, je disais qu’il vaudrait peut-être mieux placer les membres du comité de direction à la table de droite pour…
La bouche grande ouverte d’étonnement et les yeux rivés sur la jeune femme, monsieur Allard n’entendait plus les mots prononcés par son interlocuteur. Il était fasciné par cette jeune beauté qui peinait sous son fardeau. Il ne put s’empêcher plus longtemps d’intervenir lorsqu’elle fit basculer deux chaises et risqua de se retrouver prisonnière sous les caisses. Il la rejoignit juste à temps pour retenir la nappe tirée accidentellement, qui menaçait d’emporter avec elle le co...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page légale
  3. Table des matières
  4. Chapitre 1
  5. Chapitre 2
  6. Chapitre 3
  7. Chapitre 4
  8. Chapitre 5
  9. Chapitre 6
  10. Chapitre 7
  11. Chapitre 8
  12. Chapitre 9
  13. Chapitre 10
  14. Chapitre 11
  15. Chapitre 12
  16. Chapitre 13
  17. Chapitre 14
  18. Chapitre 15
  19. Chapitre 16
  20. Chapitre 17
  21. Épilogue
  22. Remerciements
  23. Quatrième de couverture