Mémoires de J. Casanova de Seingalt, écrits par lui-même
Tome quatrième - première partie
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Mémoires de J. Casanova de Seingalt, écrits par lui-même
Tome quatrième - première partie
À propos de ce livre
Casanova lui-même nous fait le récit de sa vie riche et dense, dans laquelle séductions et aventures sont intimement liées... POUR UN PUBLIC AVERTI. Les Mémoires de Casanova sont écrits entre 1789 et 1798. Publiés à titre posthume en 1825 dans une version censurée, ils sont mis à l'index en 1834, avec les autres œuvres de l'auteur. Cette autobiographie, qui se lit comme un roman, retrace non seulement les amours passagères et libertines du célèbre auteur, mais également sa vie d'aventurier vénitien, parcourant les capitales de l'Europe et embrassant tour à tour les carrières d'abbé, de militaire, de poète, de magicien, d'espion, etc. Casanova a vécu en homme libre de pensée et d'action dans un siècle des Lumières dont il est un des représentants. Découvrez en détail le destin d'un auteur incontournable de la littérature libertine et européenne! EXTRAIT Je commence par déclarer à mon lecteur que, dans tout ce que j'ai fait de bon ou de mauvais durant tout le cours de ma vie, je suis sûr d'avoir mérité ou démérité, et que par conséquent je dois me croire libre.
La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l'imagination qui tient à l'athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n'a jamais rien gâté.
Je crois à l'existence d'un Dieu immatériel, auteur et maître de toutes les formes; et ce qui me prouve que je n'en ai jamais douté, c'est que j'ai toujours compté sur sa providence, recourant à lui par la prière dans mes détresses, et m'étant toujours trouvé exaucé.
Le désespoir tue; la prière le fait disparaître, et, quand l'homme a prié, il éprouve de la confiance et il agit. Quant aux moyens dont le souverain des êtres se sert pour détourner les malheurs imminents de ceux qui implorent son secours, cette connaissance est au-dessus du pouvoir de l'entendement de l'homme qui, dans le même instant où il contemple l'incompréhensibilité de la providence divine, se voit réduit à l'adorer. Notre ignorance devient notre seule ressource, et les vrais heureux sont ceux qui la chérissent. Il faut donc prier Dieu et croire avoir obtenu la grâce que nous lui avons demandée, même quand l'apparence nous montre le contraire. Pour ce qui est de la posture du corps dans laquelle il faut être quand on s'adresse au Créateur, un vers de Pétrarque nous l'indique: « Con le ginocchia della mente inchine. » (« De l'âme et de l'esprit fléchissant les genoux. ») À PROPOS DE L'AUTEUR Giacomo Girolamo Casanova (1725-1798) est un aventurier et auteur de la République de Venise. Il est connu comme celui dont le nom est entré dans le vocabulaire de la séduction. À la fin de sa vie, il s'établit à Dux en Bohème, pour se consacrer pleinement à l'écriture, et rédige pendant près de dix ans ses mémoires, en français. Son autobiographie est une des sources les plus denses et authentiques des us et coutumes de la société européenne du XVIIIe siècle. À PROPOS DE LA COLLECTION Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.
Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans « l'Enfer des bibliothèques », les auteurs de ces œuvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement.
Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Chapitre premier - Ma fortune en Hollande – Mon retour à Paris avec le jeune Pompeati
- Chapitre II - Réception flatteuse de mon protecteur – Vertiges de Mme d’Urfé – Madame X. C. V. et sa famille – Mme du Rumain
- Chapitre III - Je continue mon intrigue avec l’aimable Mlle X. C. V – Vaine tentative d’avortement – L’aroph – Évasion de mademoiselle et son entrée au couvent
- Chapitre IV - Nouveaux incidents – J. J. Rousseau – Je forme un établissement de commerce – Castel-Bajac – On m’intente un procès criminel – M. de Sartines
- Chapitre V - Je suis interrogé – Je donne trois cents louis au greffier – La sage-femme et Castel-Bajac sont emprisonnés – Mademoiselle accouche d’un garçon, et oblige sa mère à me faire réparation – Mon procès est mis au néant – Mademoiselle part pour Bruxelles, et va avec sa mère à Venise où elle devient grande dame – Mes ouvrières. Mme Baret – Je suis volé, enfermé et remis en liberté – Je pars pour la Hollande – L’esprit d’Helvétius – Piccolomini
- Chapitre VI - Portrait de la soi-disant comtesse Piccolomini – Querelle, duel – Je revois Esther et son père, M. d’O… – Esther toujours éprise de la cabale – Fausse lettre de change de Piccolomini ; suites – Je suis rançonné et en danger d’être assassiné – Orgie avec deux Padouanes ; suites – Je révèle un grand secret à Esther – Je déjoue le fourbe Saint-Germain ; sa fuite – Manon Baletti m’est infidèle ; lettre qu’elle m’écrit pour m’annoncer son mariage ; mon désespoir – Esther passe une journée avec moi – Mon portrait et mes lettres à Manon passent dans les mains d’Esther – Je passe une journée avec cette charmante personne – Nous allons parler de mariage
- Chapitre VII - Je désabuse Esther – Je pars pour l’Allemagne – Mon aventure auprès de Cologne – La femme du bourgmestre ; je fais sa conquête – Bal à Bonn – Accueil de l’électeur de Cologne – Déjeuner à Bruhl – Souper sans invitation chez le général Kettler – Je suis heureux – Mon départ de Cologne – La petite Toscani – Le bijou – Mon arrivée à Stuttgardt