- 400 pages
- French
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- Disponible sur iOS et Android
Les "Pétroleuses"
À propos de ce livre
Longtemps, au mot de "communarde" on a préféré celui de "pétroleuse", qui pourtant est une fiction. Une flétrissure misogyne qui raconte d'abord la façon dont on a dévalué, disqualifié et réprimé les femmes engagées dans la Commune de Paris au printemps 1871. En pionnière, Édith Thomas s'est attachée en 1963 à faire sortir de l'ombre ces femmes mobilisées pour la révolution sociale. Chartiste, elle a fouillé des archives fragiles et lacunaires, et excavé des traces qui n'avaient jamais été regardées comme des objets légitimes. En débusquant ce stigmate qui charrie une foule de représentations sur la violence féminine, et euphémise l'épaisseur politique de leur lutte pour déplacer les frontières de l'émancipation, l'autrice n'a pas seulement élargi l'histoire de la Commune de Paris. Elle a aussi enrichi l'histoire des féminismes. Figure centrale de la Résistance intellectuelle sous Vichy, qui fit elle-même les frais d'une puissante invisibilisation, Édith Thomas restaure les femmes de 1871 dans une souveraineté proprement politique, aux antipodes de cette image d'hystériques du baril à quoi les ont longtemps reléguées les récits habituels ou virilistes de la Commune de Paris.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Titre
- L’auteure
- Préface de Chloé Leprince
- Introduction
- I. Les femmes sous le Second Empire
- II. La querelle des femmes
- III. Le siège de Paris
- IV. Le 18 mars
- V. L’Union des femmes
- VI. Les clubs
- VII. Opinions et actions
- VIII. L’enseignement
- IX. Une grande journaliste
- X. Ambulancières, cantinières, soldats
- XI. La Semaine sanglante
- XII. Y eut-il des pétroleuses ?
- XIII. L’exécution des otages
- XIV. Les premiers rôles
- XV. Autres condamnations
- XVI. D’Auberive à la Nouvelle-Calédonie
- APPENDICES
- Copyright
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- Présentation
- Achevé de numériser