Géométrie, atomisme et vide dans l'école de Galilée
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Géométrie, atomisme et vide dans l'école de Galilée
À propos de ce livre
L'expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c'est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd'hui des modèles mathématiques. C'est donc autour de ce principe fondateur que s'organisa l'activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l'astronomie copernicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique; à condition, bien sûr, de ne pas professer d'opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ? ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ? relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l'atomisme et le vide, et plus généralement, sur l'application de la géométrie à l'étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français - Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ? et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s'était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l'apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu'à la fin du XVIIe siècle. L'expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c'est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd'hui des modèles mathématiques. C'est donc autour de ce principe fondateur que s'organisa l'activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l'astronomie copemicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique; à condition, bien sûr, de ne pas professer d'opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ? ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ? relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l'atomisme et le vide, et plus généralement, sur l'application de la géométrie à l'étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français ? Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ? et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s'était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l'apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Dédicace
- Aspects de la tradition galiléenne
- Deux dialogues retrouvés de Giovanni Ciampoli
- Les idées galiléennes chez les membres de l’Academia Parisiensis après Mersenne
- Les indivisibles de Roberval, une « petite différence » de doctrine, une moisson de résultats
- Algèbre et géométrie dans l’œuvre de Carlo Renaldini
- Viviani rival de Leibniz
- Valeriano Magni et la discussion sur le vide en Italie
- Le « Vide » dans deux discours académiques de Carlo Antonio Manzini prononcés à l’Académie florentine des « Apatistes »
- Deux aspects de la critique de la loi galiléenne de chute des graves à l’Académie Royale des Sciences de Paris
- Les premiers traités de physiologie du muscle
- Le galiléisme de Gassendi
- Orazio Ricasoli Rucellai : un galiléen platonicien
- Les papiers d’Orazio Ricasoli Rucellai acquis par la Bibliothèque Nationale de Florence
- Philosophie et nouvelle science dans la polémique entre Mario Bettini et Giovan Battista Riccioli
- Donato Rossetti et le Cercle Pisan
- Éléments de bibliographie