- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
À propos de ce livre
Le 21 novembre 1912, le manuscrit de Marcel Proust, alors connu sous le nom du Temps perdu, est rejeté par La Nouvelle Revue française. Cette décision, dont André Gide endossera la responsabilité, est à l'origine d'une solide réputation d'inimitié entre les deux hommes. Mais limiter à cette anecdote la relation entre les deux écrivains, c'est méconnaître tout ce que leur correspondance nous enseigne: « Le refus de ce livre restera la plus grave erreur de la N.R.F., et [...] l'un des regrets, des remords, les plus cuisants de ma vie. » Cet aveu de Gide, dans un courrier adressé à Proust plus d'un an après le rejet de son manuscrit, inaugure un dialogue qui se poursuivra jusqu'à la mort de ce dernier. Un dialogue complexe, parfois marqué par des désaccords profonds. Car si leur culte de l'art et leur désir d'affirmer leur sexualité auraient pu les rapprocher, leur vision de la littérature était opposée, et le trop explicite Proust allait devenir suspect aux yeux de Gide, à l'engagement plus raisonné. C'est l'histoire de cet échange, tantôt passionné, tantôt distant, que Pierre Masson, l'un des plus grands spécialistes d'André Gide, reconstitue dans cet ouvrage.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Abréviations
- Avant-propos
- Quand Gide rêvait de Proust
- Gide admirateur de Proust
- Un hommage paradoxal
- Le souvenir, voisin du remords
- Deux jeunesses parallèles
- Deux débutants
- Des débuts contrastés
- Les contradictions de Gide
- L’agression
- Contrition
- Manœuvres d’approche
- Le temps des confidences
- Une inquiète amitié
- Chassés-croisés
- La question sexuelle
- Corydon contre Charlus
- Le regret du temps perdu