Juger la terreur
Justice transitionnelle et République de l'an III (1794-1795)
- 276 pages
- French
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Juger la terreur
Justice transitionnelle et République de l'an III (1794-1795)
À propos de ce livre
Ce volume propose de porter un nouveau regard sur la Terreur enrichi par les apports de la recherche récente. Il explore un moment-clé de la Révolution française, la Convention dite « thermidorienne » (juillet 1794 - octobre 1795), qui correspond à la sortie de « la Terreur », telle qu'elle a été définie par les historiens. Quelles sont alors les transformations de la justice d'exception? Comment s'articule son fonctionnement avec les mesures politiques ou symboliques adoptées par la Convention pour sortir de l'an II, voire pour achever la Révolution? Parallèlement aux représailles et à l'amnistie envers les acteurs de « la Terreur », y-a-t-il eu une politique de « réparation » à l'endroit de ses « victimes »? C'est un voyage dans la France de 1794 et 1795 qui projette quelques lumières sur les turbulences politiques de cette époque.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Sommaire
- Préface
- Introduction - Justice transitionnelle et République de l’an III
- Le Tribunal révolutionnaire de l’an III (août 1794-mai 1795). - La justice à l’ordre de tous les jours
- Juger Carrier, ou le droit à une vérité « intentionnelle »
- Le procès de Fouquier-Tinville, ou l’accusation de terreur en l’an III
- Entre recherche de la vérité et fabrique du consensus : l’historiographie de la Révolution en l’an III
- Le théâtre de l’an III, tribunal de la suspicion
- Justice et sortie de guerre civile. La Vendée militaire à l’heure de la pacification (1794-1796)
- Le brigandage en l’an III. Les défis du retour à l’ordre dans le Midi de la France
- Les fantômes d’une Assemblée décimée. Commémorer et réparer
- La justice réparatoire et la figure de la victime. Le débat sur les biens des condamnés
- Quand la politique d’assistance aux parents des défenseurs de la patrie cesse d’être une mesure de salut public
- Justice transitionnelle et état d’exception. L’exemple de l’état de siège (1791-an V)
- Rétablir le règne de la loi et de la justice en l’an III. Le rôle du Comité de législation de la Convention nationale
- De la Commission des Seize à la Commission des Dix-sept : une épuration administrative manquée ?
- Amnistier pour clore la Révolution ? La genèse du décret du 4 brumaire an IV
- Une imparfaite abolition de la peine de mort par la Convention (1795), ou l’impossible nécessité
- Conclusion - Sans transition ? L’an III ou la justice restaurative comme exigence
- Varia
- Résumés/Mots-clés
- Notes de lecture
- Table des matières