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À propos de ce livre
Le Chili constitue un laboratoire de la néo-libéralisation des ressources en eau depuis l'application du Code de l'eau de 1981 et de la Constitution de 1980 aujourd'hui contestés. Cet ouvrage reconstitue les transformations des pratiques d'accès à l'eau dans la vallée semi-aride d'Elqui située au nord du pays, aux abords du désert d'Atacama, depuis la seconde moitié du xxe siècle. Il révèle les stratégies déployées par les entreprises agricoles, minières et immobilières pour s'approprier l'eau. À partir d'une enquête empirique, il présente le rôle des organisations chargées du partage quotidien de l'eau dans ces stratégies et dans la construction de résistances à celle-ci. Au sein du cadre de la géographie juridique, il revient sur les conditions d'expansion de l'extractivisme, sur la construction sociale de la pénurie d'eau et sur la complexité des processus de libéralisation des ressources. Dans le contexte actuel du changement constitutionnel et de sécheresse que traverse le Chili, il propose une lecture critique du droit de l'eau, du droit à l'eau.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Notes
- Sommaire
- Remerciements
- Dédicace
- Abréviations
- Introduction générale
- Chapitre I. Des organisations des usagers de l’eau au système géolégal fluvial
- Chapitre II. Bureaucratie hydrique et valorisation de l’espace dans la vallée d’Elqui
- Chapitre III. Les modalités d’appropriation de l’eau par les dispositifs géolégaux
- Chapitre IV. Nouvelles conceptions de l’eau : entre modernisation et hybridation des pratiques
- Chapitre V. Les communautés d’eau dans la modernisation des marges hydriques
- Chapitre VI. Les Conseils de Surveillance
- Conclusion générale
- Annexes
- Bibliographie
- Glossaire
- Cahier hors texte