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Ă propos de ce livre
La statue de Giordano Bruno dressée sur le Campo de Fiori, le procÚs de Galilée dont la mémoire est toujours présente à travers le théùtre ou les débats de l'Académie pontificale des sciences disent assez combien le destin de la Rome des XVIIe et XVIIIe siÚcles a été négativement associé à celui de la science moderne et de son avÚnement conflictuel. Les études réunies dans ce volume, résultat d'un programme collectif de recherche sur la genÚse de la culture scientifique européenne, entendent apporter une nouvelle contribution non seulement au dossier de la révolution scientifique en milieu catholique, mais plus largement à celui des relations que chaque société entretient avec les acteurs et la production du savoir et de la science. La focale mise sur Rome, comme milieu social spécifique, comme capitale de la catholicité et comme centre d'une monarchie pontificale en profond renouvellement entre XVIe et XVIIIe siÚcle, permet de discuter les paradigmes classiques d'une historiographie qui a trop hùtivement relégué le milieu romain à la marge de toute forme d'innovation savante. Il s'agit aussi d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexions et de nouveaux chantiers sur les diverses configurations socio-intellectuelles au sein desquelles le travail savant a continué à faire de Rome un centre actif de travail et de production de savoirs.
Foire aux questions
Informations
Table des matiĂšres
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- ProlégomÚnes
- PremiĂšre partie. Circulations
- DeuxiĂšme partie. Des mots et des images. LâĂ©dition scientifique
- TroisiĂšme partie. Lâempreinte de lâantique
- QuatriĂšme partie. Dans et hors les institutions : pratiques romaines de la science
- CinquiÚme partie. Orthodoxies et débats intellectuels
- Pour conclure
- Bibliographie générale
- Index des noms
- Résumés des contributions
- Illustrations