Traduire pour l'oreille
Versions espagnoles de la prose et du théâtre poétiques français (1890-1930)
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
Traduire pour l'oreille
Versions espagnoles de la prose et du théâtre poétiques français (1890-1930)
À propos de ce livre
Les avatars espagnols du Symbolisme et des Avant-gardes se sont enrichis, durant une période particulièrement féconde des lettres hispaniques, grâce à l' « or étranger » apporté, selon Díez-Canedo, par d'autres littératures et notamment par les traductions du français. Ces dernières sont ici envisagées comme de nouvelles créations qui puisent, dans la langue d'origine, un souffle métrique et rythmique susceptible de déplacer les frontières entre prose et poésie. Les œuvres choisies par les traducteurs espagnols (romantiques et symbolistes pour la plupart) témoignent d'un vif intérêt pour les questions de prosodie. Mais une fidélité au rythme et aux sonorités de l'original est-elle observée dans ces traductions? Existe-t-il dans la langue espagnole, à l'instar de ce que Miguel Gallego Roca nomme la « poésie importée », une musique importée du français dont les traducteurs seraient les passeurs et les artisans? Les adaptations écrites pour la scène sonnent-elles autrement que les traductions destinées à la lecture silencieuse? Les neuf contributions réunies dans ce volume abordent les effets acoustiques des textes, tout en proposant une réflexion sur l'histoire culturelle et littéraire du premier tiers du XXe siècle espagnol.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Préface. Le métier d’Écho
- Les premiers traducteurs espagnols de Maurice Maeterlinck : Pompeu Fabra, Azorín, Martínez Sierra et Valle-Inclán
- Le bruit assourdi de l’Histoire qui résonne
- Le rythme hugolien à l’épreuve de la traduction
- Apuntes teóricos sobre el ritmo y la prosa en las traducciones del verso (Del romanticismo a las vanguardias)
- La prosa poética y la oralidad de Villiers
- Marquina, premier traducteur des Fleurs du Mal
- Quand la prose devient poème
- Juan Chabás et Emilio Carrere, traducteurs d’Aurélia
- Traduire le souffle
- Appendice bibliographique