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À propos de ce livre
Où apprenait-on à peindre à Paris au XIXe siècle? Cette question pourtant cruciale n'a jusqu'a maintenant guère été approfondie par les historiens de l'art dont l'attention était surtout tournée vers le fonctionnement de l'École des beaux-arts. Or les classes de peinture n'y furent introduites qu'en 1863. De la fin du XVIIIe siècle à 1863, c'est dans l'espace hybride des ateliers privés d'enseignement, entre ancienne cellule artisanale et structure académique, que s'inventent et se développent de nouvelles approches du métier de peintre. Au-delà des aspects techniques et esthétiques, c'est le statut même des artistes qui se redéfinit à l'aune d'une autonomie inédite. Le caractère professionnel des formations se précise, tandis que la relation entre le maître et l'élève gagne en complexité. Si la nostalgie du lien intime entre patron et apprenti de l'Ancien Régime apparaît comme un leitmotiv de la réflexion artistique, la situation nouvelle des ateliers privés favorise l'émancipation des jeunes peintres par rapport à l'autorité du maître. La liberté nouvelle face aux modèles, à la fois source d'angoisse et d'enthousiasme, transforme ainsi les ateliers privés en laboratoires expérimentaux de la modernité.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Préface
- Avant-propos et remerciements
- Ateliers privés
- 1re partie. Art et métier. Structures de l’enseignement privé dans les ateliers
- 2e partie. Partage et diffusion. Réinventer les pratiques de l’enseignement artistique
- 3e partie. École et réseaux. Les ateliers de Paul Delaroche et Léon Cogniet
- 4e partie. Mission et subversion. Les ateliers privés comme Foyers d’une pensée alternative
- Bibliographie
- Index
- Auteurs
- Table des figures et crédits
- Cahier d’illustrations