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Les ruses de l'ignorance
Ă propos de ce livre
La contribution des femmes Ă l'avĂšnement de la science moderne en Angleterre. Cet ouvrage se propose d'Ă©valuer la contribution des femmes Ă l'avĂšnement de la science moderne en Angleterre. On s'intĂ©resse ici Ă deux aristocrates du XVIIe siĂšcle, Margaret Cavendish, duchesse de Newcastle, et Anne, vicomtesse Conway, auteurs de traitĂ©s de philosophie naturelle publiĂ©s entre 1650 et 1690. Cette enquĂȘte sur les ruses conçues et mises en oeuvre par ces deux autodidactes afin d'infiltrer la communautĂ© savante sans pour autant transgresser ouvertement les principes patriarcaux montre comment elles ont pu participer aux Ă©changes de la RĂ©publique des lettres. Mais il s'agit aussi d'Ă©valuer la contribution rĂ©elle de ces femmes aux dĂ©bats de philosophie naturelle, alors orchestrĂ©s par la Royal Society de Londres. AprĂšs avoir replacĂ© les traitĂ©s de Cavendish et de Conwaydans le contexte intellectuel du milieu du XVIIe siĂšcle, l'ouvrage propose une analyse des doctrines vitalistes que les deux femmes Ă©laborent en rĂ©ponse au mĂ©canisme, d'une part, et au dĂ©sordre politique et religieux de l'Angleterre, d'autre part. Au croisement de l'histoire des femmes et de l'histoire des sciences, il retrace le processus de cristallisation de la figure de la femme savante en Angleterre dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle. Bien que largement absentes de l'historiographie traditionnelle des sciences modernes, les femmes ont contribuĂ© Ă leur façon aux dĂ©bats philosophiques de leur temps.
Foire aux questions
Informations
Table des matiĂšres
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Remerciements
- Avertissement
- La prédilection des femmes pour la philosophie de la nature : les facteurs socio-historiques
- Les modalitĂ©s du discours scientifique de Margaret Cavendish et dâAnne Conway : une pensĂ©e autodidacte au service de lâordre
- Contre le désenchantement de la nature : la réponse de Cavendish et de Conway aux « nouvelles philosophies »
- Conclusion
- Bibliographie