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Le Moi, l'Histoire 1789-1848
À propos de ce livre
Culte du moi, culte de l'histoire... Ce qui passe habituellement pour la double postulation du romantisme français est interrogé ici à partir d'une question précise: comment s'écrire dans l'histoire? Comment raconter sa vie, quand elle s'inscrit sur le fond de l'époque la plus agitée qui soit: Faut-il mener de front le récit de soi et le récit du monde? L'ouvrage s'intéresse aux solutions que trouvent, dans cette conjoncture difficile et donc propice à l'invention, quelques grands protagonistes littéraires, lyriques ou historiens (Chateaubriand, Staël, Stendhal, Sand, Desbordes-Valmore, Nerval, Tocqueville, Michelet: chacun d'eux abordés par leurs meilleurs spécialistes invités à les envisager à partir de cette question). La leçon est que la rencontre entre l'écriture de soi et l'écriture de l'histoire n'est pas fortuite: l'une et l'autre ont beaucoup en partage et les études réunies ici disent pourquoi. C'est un peu une archéologie du romantisme qui se découvre alors.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Avant-propos
- Écrire le moi, écrire l’histoire ?
- Le monde ou moi : les embarras poétiques des Mémoires historiques
- Les Mémoires d’outre-tombe : une « autobiographie symbolique »
- Madame de Staël à la fenêtre des Tuileries : intimité et histoire dans Dix années d’exil
- Conflits du moi et de l’histoire : les « astres errants » de Stendhal
- Histoire et autobiographie chez George Sand
- « J’en étais » : le je du poète et la communauté chez Marceline Desbordes-Valmore
- Le sujet lyrique dans l’histoire : la composition des Chimères de Gérard de Nerval
- Tocqueville specta(c)teur de l’histoire dans les Souvenirs
- Du clivage au conflit : la représentation du social par l’intime chez Michelet
- Bibliographie
- Les auteurs