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Ă propos de ce livre
Aux idĂ©ologies de lutte et de transformation sociales ont succĂ©dĂ© sur l'avant-scĂšne de la philosophie politique occidentale les pensĂ©es positives du droit et de la communication, axĂ©es sur les problĂšmes de rĂ©gulation et d'intĂ©gration sociales. Ce phĂ©nomĂšne, qui s'accompagne d'une critique radicale des philosophies modernes du pouvoir et de l'Ătat, est pourtant marquĂ© aussi par un embarras devant la persistance des questions collectives liĂ©es Ă la formation de vĂ©ritables complexes rĂ©pressifs postmodernes, tel celui de l'autolĂ©gitimation mĂ©diatique des grandes instances de rĂ©gulation sociale (l'Ătat et l'Ă©conomie). Il semble mĂȘme que l'occultation de ces questions en lien Ă la violence sociale et Ă l'aliĂ©nation manifeste plutĂŽt un effacement du thĂšme politique dans la pensĂ©e d'aujourd'hui au profit d'une pragmatique gĂ©nĂ©rale articulĂ©e Ă une phĂ©nomĂ©nologie du monde vĂ©cu. L'Ă©viction des thĂšses marxiennes est symptomatique Ă cet Ă©gard. AprĂšs avoir pris la mesure de ces impasses, l'auteur tente de renouer avec une pensĂ©e de l'action sociale capable de prendre en compte le dĂ©fi politique que reprĂ©sente l'exercice collectif de la responsabilitĂ©, jusqu'en son enracinement dans la genĂšse singuliĂšre de l'engagement personnel pour habiter et prĂ©server un monde commun.
Foire aux questions
Informations
Table des matiĂšres
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Ăpigraphe
- Introduction. De la critique actuelle des Modernes
- Ire partie. De la nouvelle éthique du pouvoir ou des apories de la pensée politique post-moderne
- IIe partie. Pour une relecture de Marx
- IIIe partie. Points de repĂšre
- Conclusion
- Index onomastique