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À propos de ce livre
Poursuivant ses travaux sur l'espace autobiographique et ses ambiguïtés génériques, Philippe Gasparini propose dans ce volume une exploration résolument historique du je écrivant, d'Isocrate à Annie Ernaux, en passant par Chateaubriand et James Joyce: « Malgré leurs avancées, il m'a toujours semblé que les études consacrées aux écritures du moi péchaient par essentialisme anhistorique. » Or l'investissement progressif du champ littéraire par la pulsion autobiographique lance un défi à la compréhension critique. Les études rassemblées ici n'ont d'autre ambition que de dessiner un itinéraire dans ce maelström de je en quête de légitimité culturelle. Chemin faisant, l'auteur analyse les stratégies d'hybridation à l'œuvre dans de nombreux textes. Il décrypte les spécificités du contrat de lecture proposé au lecteur, et livre ainsi une définition éclairante de l'autofiction, ce (mauvais) genre qui n'en finit pas de faire débat.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Avant-propos
- Chateaubriand : naissance d’un genre
- Jules Vallès : stratégie de l’insurgé
- James Joyce : mythologie de l’artiste
- Imre Kertész, Gao Xingjian : deux romans-témoignages
- Annie Ernaux : de Se perdre à Passion simple
- Gombrowicz : limites de l’autofabulation
- Autofiction vs autobiographie
- Chronique de l’autofiction
- La tentation autofictionnelle de l’Antiquité à la Renaissance
- Pragmatique de la préface en régime autobiographique
- Vers une histoire des écritures du moi