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À propos de ce livre
Chaque automne il part, laissant sa terre et sa famille. Il est fleuriste et parcourt le monde, du Costa-Rica aux confins de la Russie, offrant aux Grands des fleurs et du rêve. Il est mercier et chaque hiver retrouve les mêmes chemins, les mêmes clients. Il est marchand de simples ou quincailler, et fait le médecin, le vétérinaire, le mendiant souvent, le vagabond toujours. Les lettres échangées avec le pays, les livres de comptes tenus en tournée, le registre du banquier qui avance les fonds nous racontent les pratiques quotidiennes, les espérances et les risques du métier, les inquiétudes et la tristesse d'être séparé des siens. Et l'on saisit alors une activité dont la mémoire des montagnes a voulu se souvenir comme l'âge d'or de la liberté perdue.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Avant-propos
- Chapitre I. Partir
- Chapitre II. Splendeur et misère du colportage uissan
- Chapitre III. Bailleurs de fonds et colportage le temps de Nicolet
- Chapitre IV. Côté colporteurs : les sauvegardes du métier
- Chapitre V. Les colporteurs faméliques
- Chapitre VI. Les colporteurs familiers
- Chapitre VII. Le colportage à la grosse aventure « les fleuristes »
- Chapitre VIII. Le retour au pays : le temps retrouvé
- Chapitre IX. Les devenirs
- Chapitre X. De l’oubli à la légende
- Conclusion
- Sources et bibliographie
- Annexes
- Cahier d'illustrations