- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
Ă propos de ce livre
Peut-on parler de pensĂ©e « politiquement correcte » dans l'Espagne de Philippe II? Ă en juger par l'autoritarisme du roi, en particulier dans ses relations avec l'Ăglise, c'est dans le sens d'une thĂ©orisation du pouvoir absolu qu'il faudrait chercher. Or, la synthĂšse faite dans cet ouvrage des expressions de la pensĂ©e politique des contemporains du monarque montre bien que son absolutisme et son rĂ©galisme de fait ne s'accompagnent pas d'une thĂ©orisation. Les quelques amorces de doctrine absolutiste qui s'expriment dĂšs l'Ă©poque des Rois Catholiques ne dĂ©bouchent pas sur une doctrine claire. Certes, on peut observer une sacralisation progressive de l'image royale, Ă laquelle contribuent plusieurs humanistes et dont le point d'aboutissement sera l'Ă©dification du monastĂšre de l'Escoriai. Mais les thĂ©oriciens de la « Monarchie Catholique », ceux qui par le biais de l'enseignement conditionnent l'idĂ©ologie dominante, s'opposeront Ă la monarchie absolue telle qu'elle avait Ă©tĂ© dĂ©finie en France par Jean Bodin. Dans une mise en perspective historique et philosophique, Alain Milhou souligne la spĂ©cificitĂ© de la pensĂ©e politique espagnole contemporaine de Philippe II. II analyse prĂ©cisĂ©ment les limitations que les thĂ©oriciens imposent au pouvoir royal: Dieu et la « rĂ©publique ». De façon trĂšs Ă©clairante, il met ces limitations en rapport avec rattachement des ordres et des royaumes d'Espagne Ă leurs libertĂ©s. Public concernĂ©: les candidats aux concours de recrutement (CAPES et AgrĂ©gation), ainsi que tous les spĂ©cialistes d'histoire et de civilisation de l'Espagne du SiĂšcle d'Or.
Foire aux questions
Informations
Table des matiĂšres
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Avant-propos
- PremiÚre partie. Le fondement historico-mythique de la légitimité monarchique : la restauration de l'Espagne wisigothique
- DeuxiÚme partie. Le roi en son royaume : Ferdinand le Catholique et Charles Quint
- TroisiÚme partie. Théories politiques absolutistes et scolastiques au temps de Philippe II
- Appendice