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Le droit peut-il se passer de Dieu ?
À propos de ce livre
En s'affranchissant de la tutelle divine, le droit nous a permis de conquérir les libertés, la tolérance et l'égalité, qui sont des biens irremplaçables de la modernité juridique. Mais en donnant à l'individu la place désertée par la divinité, en laissant les idéologies meurtrières puis l'anomie du marché régler nos existences, n'avons-nous pas précipité l'homme dans une solitude qui risque de ruiner les biens de l'autonomie? Serait-il possible de retrouver une ferveur de substitution sans retomber dans les aberrations totalitaires ou nationalistes? Pouvons nous, pour ce faire, réinventer une éthique de la sollicitude et demander au droit de l'intégrer à ses catégories alors qu'il s'est efforcé, depuis deux cents ans, de s'en affranchir? Les six leçons données aux Facultés Notre-Dame de la Paix en 2005, dans le cadre de la Chaire Francqui, sont consacrées à ces questions. Elles analysent six moments de la production juridictionnelle, précisent comment ils ont bouleversé nos routines et tentent de découvrir en quoi ils pourraient inspirer nos pratiques.
Foire aux questions
Informations
Table des matières
- Couverture
- Informations bibliographiques
- Pages introductives
- Sommaire
- Liminaire
- Prologue
- Première leçon. Qu’eût pensé Tocqueville d’Adolf Eichmann ?
- Deuxième leçon. Qu’eût pensé Rousseau de l’arrêt « La Flandria » ?
- Troisième leçon. Qu’eût pensé Charlemagne de l’arrêt « Le Ski » ?
- Quatrième leçon. Qu’eût pensé André Gide de l’arrêt « Fretté » ?
- Cinquième leçon. Qu’eût pensé Fichte de l’arrêt « Happart » ?
- Sixième leçon. Qu’eût pensé Kelsen de l’arrêt « Wackenheim » (« lancer de nain ») ?
- Épilogue