Impressions de voyage en Suisse (tome 1)
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Impressions de voyage en Suisse (tome 1)

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Impressions de voyage en Suisse (tome 1)

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À propos de ce livre

Dumas quitte Paris en juillet 1832 pour aller, a pied, en barque et en carriole, effectuer un voyage en Suisse. Il en rapporte un récit ou l'on suit son périple pas a pas, au fil des pages.

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Informations

Éditeur
Booklassic
ISBN
9789635268139

Chapitre 1 Exposition

Il n’y a pas de voyageur qui ne croie devoir rendre compte Ă  ses lecteurs des motifs de son voyage. Je suis trop respectueux envers mes cĂ©lĂšbres devanciers, depuis M. de Bougainville, qui fit le tour du monde, jusqu’à M. de Maistre, qui fit le tour de sa chambre, pour ne pas suivre leur exemple. D’ailleurs, on trouvera dans mon exposition, si courte qu’elle soit, deux choses fort importantes qu’on chercherait vainement ailleurs : une recette contre le cholĂ©ra et une preuve de l’infaillibilitĂ© des journaux.
Le 15 avril 1832, en revenant de conduire jusqu’à l’escalier mes deux bons et cĂ©lĂšbres amis Liszt et Boulanger, qui avaient passĂ© la soirĂ©e Ă  se prĂ©munir avec moi contre le flĂ©au rĂ©gnant en prenant force thĂ© noir, je sentis que les jambes me manquaient tout Ă  coup ; en mĂȘme temps, un Ă©blouissement me passa sur les yeux et un frisson dans la peau ; je me retins Ă  une table pour ne pas tomber : j’avais le cholĂ©ra.
S’il Ă©tait asiatique ou europĂ©en, Ă©pidĂ©mique ou contagieux, c’est ce que j’ignore complĂštement ; mais ce que je sais trĂšs bien, c’est que, sentant que, cinq minutes plus tard, je ne pourrais plus parler, je me dĂ©pĂȘchai de demander du sucre et de l’éther.
Ma bonne, qui est une fille fort intelligente, et qui m’avait vu quelquefois, aprĂšs mon dĂźner, tremper un morceau de sucre dans du rhum, prĂ©suma que je lui demandais quelque chose de pareil. Elle remplit un verre Ă  liqueur d’éther pur, posa sur son orifice le plus gros morceau de sucre qu’elle put trouver, et me l’apporta au moment oĂč je venais de me coucher, grelottant de tous mes membres.
Comme je commençais Ă  perdre la tĂȘte, j’étendis machinalement la main ; je sentis qu’on m’y mettait quelque chose ; en mĂȘme temps, j’entendis une voix qui me disait :
– Avalez cela, monsieur ; cela vous fera du bien.
J’approchai ce quelque chose de ma bouche, et j’avalai ce qu’il contenait, c’est-Ă -dire un demi-flacon d’éther.
Dire la rĂ©volution qui se fit dans ma personne, lorsque cette liqueur diabolique me traversa le torse, est chose impossible, car presque aussitĂŽt je perdis connaissance. Une heure aprĂšs, je revins Ă  moi : j’étais roulĂ© dans un grand tapis de fourrures, j’avais aux pieds une boule d’eau bouillante ; deux personnes, tenant chacune Ă  la main une bassinoire pleine de feu, me frottaient sur toutes les coutures. Un instant, je me crus mort et en enfer : l’éther me brĂ»lait la poitrine au dedans, les frictions me rissolaient au dehors ; enfin, au bout d’un quart d’heure, le froid s’avoua vaincu : je fondis en eau comme la Biblis de M. Dupaty, et le mĂ©decin dĂ©clara que j’étais sauvĂ©. Il Ă©tait temps : deux tours de broche de plus, et j’étais rĂŽti.
Quatre jours aprĂšs, je vis s’asseoir au pied de mon lit le directeur de la Porte-Saint-Martin ; son thĂ©Ăątre Ă©tait plus malade encore que moi, et le moribond appelait Ă  son secours le convalescent. M. Harel me dit qu’il lui fallait, dans quinze jours au plus tard, une piĂšce qui produisĂźt cinquante mille Ă©cus au moins ; il ajouta, pour me dĂ©terminer, que l’état de fiĂšvre oĂč je me trouvais Ă©tait trĂšs favorable au travail d’imagination, vu l’exaltation cĂ©rĂ©brale qui en Ă©tait la consĂ©quence. Cette raison me parut si concluante que je me mis aussitĂŽt Ă  l’Ɠuvre : je lui donnai sa piĂšce au bout de huit jours au lieu de quinze ; elle lui rapporta cent mille Ă©cus au lieu de cinquante mille : il est vrai que je faillis en devenir fou.
Ce travail forcĂ© ne me remit pas le moins du monde ; et, Ă  peine pouvais-je me tenir debout, tant j’étais faible encore, lorsque j’appris la mort du gĂ©nĂ©ral Lamarque. Le lendemain, je fus nommĂ© par la famille l’un des commissaires du convoi : ma charge Ă©tait de faire prendre Ă  l’artillerie de la garde nationale, dont je faisais partie, la place que la hiĂ©rarchie militaire lui assignait dans le cortĂšge.
Tout Paris a vu passer ce convoi, sublime d’ordre, de recueillement et de patriotisme. Qui changea cet ordre en dĂ©sordre, ce recueillement en colĂšre, ce patriotisme en rĂ©bellion ? C’est ce que j’ignore ou veux ignorer, jusqu’au jour oĂč la royautĂ© de juillet rendra, comme celle de Charles IX, ses comptes Ă  Dieu, ou comme celle de Louis XVI, ses comptes aux hommes.
Le 9 juin, je lus dans une feuille lĂ©gitimiste que j’avais Ă©tĂ© pris les armes Ă  la main, Ă  l’affaire du cloĂźtre Saint-MĂ©ry, jugĂ© militairement pendant la nuit, et fusillĂ© Ă  trois heures du matin.
La nouvelle avait un caractĂšre si officiel ; le rĂ©cit de mon exĂ©cution, que, du reste, j’avais supportĂ©e avec le plus grand courage, Ă©tait tellement dĂ©taillé ; les renseignements venaient d’une si bonne source que j’eus un instant de doute ; d’ailleurs, la conviction du rĂ©dacteur Ă©tait grande ; pour la premiĂšre fois, il disait du bien de moi dans son journal : il Ă©tait donc Ă©vident qu’il me croyait mort.
Je rejetai ma couverture, je sautai Ă  bas de mon lit, et je courus Ă  ma glace pour me donner Ă  moi-mĂȘme des preuves de mon existence. Au mĂȘme instant, la porte de ma chambre s’ouvrit, et un commissionnaire entra, porteur d’une lettre de Charles Nodier, conçue en ces termes :
« Mon cher Alexandre,
« Je lis Ă  l’instant, dans un journal, que vous avez Ă©tĂ© fusillĂ© hier, Ă  trois heures du matin : ayez la bontĂ© de me faire savoir si cela vous empĂȘchera de venir demain Ă  l’Arsenal dĂźner avec Taylor. »
Je fis dire Ă  Charles que, pour ce qui Ă©tait d’ĂȘtre mort ou vivant, je ne pouvais pas trop lui en rĂ©pondre, attendu que, moi-mĂȘme, je n’avais pas encore d’opinion bien arrĂȘtĂ©e sur ce point ; mais que, dans l’un ou l’autre cas, j’irais toujours le lendemain dĂźner avec lui ; ainsi, qu’il n’avait qu’à se tenir prĂȘt, comme don Juan, Ă  fĂȘter la statue du commandeur.
Le lendemain, il fut bien constatĂ© que je n’étais pas mort ; cependant, je n’y avais pas gagnĂ© grand’chose, car j’étais toujours fort malade. Ce que voyant, mon mĂ©decin m’ordonna ce qu’un mĂ©decin ordonne lorsqu’il ne sait plus qu’ordonner : un voyage en Suisse.
En conséquence, le 21 juillet 1832, je partis de Paris.

Chapitre 2 Jean sans Peur

Le 9 septembre 1419, sur la partie du pont qui traverse l’Yonne, et sous l’inspection de deux hommes qui, assis de chaque cĂŽtĂ© du parapet, paraissaient apporter un Ă©gal intĂ©rĂȘt Ă  l’Ɠuvre qui s’opĂ©rait devant eux, des ouvriers, protĂ©gĂ©s dans leur travail par quelques soldats qui empĂȘchaient le peuple d’approcher, Ă©levaient en grande hĂąte une espĂšce de loge en charpente qui s’étendait sur toute la largeur du pont, et sur une longueur d’environ vingt pieds. Le plus vieux des deux personnages que nous avons reprĂ©sentĂ©s comme prĂ©sidant Ă  la construction de cette loge paraissait ĂągĂ© de quarante-huit ans, Ă  peu prĂšs. Sa tĂȘte brune, ombragĂ©e par de longs cheveux noirs taillĂ©s en rond, Ă©tait couverte d’un chaperon d’étoffe de couleur sombre, dont un des bouts flottait au vent comme l’extrĂ©mitĂ© d’une Ă©charpe. Il Ă©tait vĂȘtu d’une robe de drap pareil Ă  celui de son chaperon, dont la doublure, en menu-vair, paraissait au collet, Ă  l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure et aux manches ; de ces manches larges et tombantes sortaient deux bras robustes que protĂ©geait un de ces durs vĂȘtements de fer maillĂ© qu’on appelait haubergeon. Ses jambes Ă©taient couvertes de longues bottes, dont l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure disparaissait sous sa robe, et dont l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure, souillĂ©e de boue, attestait que la prĂ©cipitation avec laquelle il s’était occupĂ© de venir prĂ©sider Ă  l’exĂ©cution de cette loge ne lui avait pas permis de changer son costume de voyage. À sa ceinture de cuir pendait, Ă  des cordons de soie, une longue bourse de velours noir et, Ă  cĂŽtĂ© d’elle, en place d’épĂ©e ou de dague, Ă  une chaĂźne de fer, une petite hache d’armes damasquinĂ©e d’or, dont la pointe opposĂ©e au tranchant figurait, avec une vĂ©ritĂ© qui faisait honneur Ă  l’ouvrier des mains duquel elle Ă©tait sortie, une tĂȘte de faucon dĂ©chaperonnĂ©.
Quant Ă  son compagnon, qui paraissait Ă  peine ĂągĂ© de vingt-cinq Ă  vingt-six ans, c’était un beau jeune homme, mis avec un soin qui paraissait, au premier abord, incompatible avec la prĂ©occupation sombre de son esprit. Sa tĂȘte, inclinĂ©e sur sa poitrine, Ă©tait couverte d’une espĂšce de casquette de velours bleu doublĂ©e d’hermine ; une agrafe de rubis y rassemblait, sur le devant, les tiges de plusieurs plumes de paon, dont le vent agitait l’autre extrĂ©mitĂ© comme une aigrette d’émeraude, de saphir et d’or. De son surtout de velours rouge, dont les manches pendaient, garnies d’hermine comme son chapeau, sortaient, croisĂ©s sur sa poitrine, ses bras couverts d’une Ă©toffe si brillante, qu’elle semblait un tissu de fil d’or. Ce costume Ă©tait complĂ©tĂ© par un pantalon bleu collant, sur la cuisse gauche duquel Ă©taient brodĂ©s un P et un G surmontĂ©s d’un casque de chevalier, et par des bottes de cuir noir, doublĂ©es de peluche rouge, dont l’extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure, en se rabattant, formait un retroussis auquel venait s’attacher, par une chaĂźne d’or, la pointe recourbĂ©e de la poulaine dĂ©mesurĂ©e qu’on portait Ă  cette Ă©poque.
De son cĂŽtĂ©, le peuple regardait avec une grande curiositĂ© les apprĂȘts de l’entrevue qui devait avoir lieu le lendemain entre le dauphin Charles et le duc Jean ; et, quoique le dĂ©sir unanime fĂ»t pour la paix, les paroles qu’il murmurait Ă©taient bien diverses ; car il y avait dans tous les esprits plus de crainte que d’espoir ; la derniĂšre confĂ©rence qui avait eu lieu entre les chefs des partis dauphinois et bourguignon, malgrĂ© les promesses faites de part et d’autre, avait eu des suites si dĂ©sastreuses que l’on ne comptait plus que sur un miracle pour la rĂ©conciliation des deux princes. Cependant, quelques esprits, mieux disposĂ©s que les autres, croyaient, ou paraissaient croire, au succĂšs de la nĂ©gociation qui allait avoir lieu.
– Pardieu ! disait, les deux mains passĂ©es dans la ceinture qui encerclait la rotonditĂ© de son ventre au lieu de serrer le bas de sa taille, un gros homme Ă  figure Ă©panouie, bourgeonnant comme un rosier au mois de mai ; pardieu ! c’est bien heureux que monseigneur le dauphin, que Dieu conserve, et que monseigneur de Bourgogne, que tous les saints protĂšgent, aient choisi la ville de Montereau pour y venir jurer la paix.
– Oui, n’est-ce pas, tavernier ? rĂ©pondit, en lui frappant du plat de la main sur le point culminant du ventre, son voisin, moins enthousiaste que lui ; oui, c’est fort heureux, car cela fera tomber quelques Ă©cus dans ton escarcelle, et la grĂȘle sur la ville.
– Pourquoi cela, Pierre ? dirent plusieurs voix.
– Pourquoi cela est-il arrivĂ© au Ponceau ? pourquoi, l’entrevue Ă  peine finie, un si terrible ouragan Ă©clata-t-il dans un ciel oĂč l’on ne voyait pas un nuage ? pourquoi le tonnerre tomba-t-il sur l’un des deux arbres au pied desquels s’étaient embrassĂ©s le dauphin et le duc ? pourquoi brisa-t-il cet arbre sans toucher l’autre, de telle maniĂšre que, bien qu’ils partissent d’une mĂȘme tige, l’un tomba foudroyĂ© auprĂšs de son frĂšre restĂ© debout ? Et, tiens, ajouta Pierre en Ă©tendant la main, pourquoi, en ce moment, tombe-t-il de la neige, quoique nous ne soyons qu’au 9 septembre ?
Chacun, Ă  ces mots, leva la tĂȘte, et vit effectivement flotter sur un ciel gris les premiers flocons de cette neige prĂ©coce qui devait, pendant la nuit suivante, couvrir comme un linceul toutes les terres de la Bourgogne.
– Tu as raison, Pierr...

Table des matiĂšres

  1. Titre
  2. Chapitre 1 - Exposition
  3. Chapitre 2 - Jean sans Peur
  4. Chapitre 3 - Napoléon
  5. Chapitre 4 - Lyon
  6. Chapitre 5 - Le tour du lac
  7. Chapitre 6 - Une pĂȘche de nuit
  8. Chapitre 7 - Les salines de Bex
  9. Chapitre 8 - Le bifteck d’ours
  10. Chapitre 9 - Le col de Balme
  11. Chapitre 10 - Jacques Balmat dit Mont-Blanc
  12. Chapitre 11 - La Mer de glace
  13. Chapitre 12 - Marie Coutet
  14. Chapitre 13 - Retour Ă  Martigny
  15. Chapitre 14 - Le Saint-Bernard
  16. Chapitre 15 - Les eaux d’Aix
  17. Chapitre 16 - Aventicum
  18. Chapitre 17 - Charles le Téméraire
  19. Chapitre 18 - Fribourg
  20. Chapitre 19 - Les ours de Berne
  21. Chapitre 20 - Premiùre course dans l’Oberland : Le lac de Thun
  22. Chapitre 21 - DeuxiĂšme course dans l’Oberland : La vallĂ©e de Lauterbrunnen
  23. Chapitre 22 - Troisiùme course dans l’Oberland : Passage de la Wengenalp
  24. Chapitre 23 - Le Faulhorn
  25. Chapitre 24 - Rosenlaui
  26. Chapitre 25 - Le mont Gemmi
  27. Chapitre 26 - Les bains de LouĂšche
  28. Chapitre 27 - Obergesteln
  29. Chapitre 28 - Le pont du Diable
  30. Chapitre 29 - Werner Stauffacher
  31. Chapitre 30 - Conrad de Baumgarten
  32. Chapitre 31 - Guillaume Tell
  33. Chapitre 32 - Gessler
  34. Chapitre 33 - L’empereur Albert
  35. Notes de bas de page