Micah Clarke - Tome II - Le Capitaine Micah Clarke
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Micah Clarke - Tome II - Le Capitaine Micah Clarke

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Micah Clarke - Tome II - Le Capitaine Micah Clarke

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Micah Clarke, est un cycle de trois romans historiques se passant dans l'Angleterre du XVIIe siecle. Ils racontent la tentative de prise du pouvoir par le duc de Monmouth, batard de Charles II et candidat des Whigs - protestants libéraux - a la succession au trône, a l'encontre du roi Jacques II. Il entraîne dans le soulevement, une partie du peuple des campagnes, favorable a la cause protestante. Mais il sera finalement vaincu, et décapité...

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Informations

Éditeur
Booklassic
ISBN
9789635255238

III – Maître Stephen Timewell, Maire de Taunton.

Tout était en mouvement, en agitation, dans l’Hôtel de Ville.
Sur un des côtés, à une table basse couverte de serge verte, étaient assis deux écrivains, ayant devant eux de grands rouleaux de papier.
Une longue procession de citadins défilaient devant eux.
Chacun déposait un rouleau ou un sac de pièces de monnaies qui était dûment enregistré par les receveurs.
Une caisse carrée, renforcée de fer, se trouvait à côté d'eux.
On y jetait l'argent et nous remarquâmes au passage qu'elle était à moitié pleine de pièces d'or.
Nous ne pûmes éviter de constater que parmi les donateurs, il y en avait beaucoup dont les doublets râpés et les figures amaigries montraient que les sommes si volontiers données par eux étaient le fruit de privations qu'ils s'étaient imposés jusque dans leur nourriture.
Beaucoup, parmi eux, accompagnaient leur offrande d'une courte prière, ou de la citation d'un texte bien choisi, où il est parlé du trésor qui ne se corrompt point, ou du prêt fait au Seigneur.
Le secrétaire de la ville, debout près de la table, délivrait les reçus pour chaque somme, et le mouvement incessant de sa langue emplissait la salle, lorsqu'il lisait les noms et les sommes, en y intercalant ses remarques :
– Abraham Willis, criait-il à notre entrée, inscrivez-le pour vingt-six livres dix shillings. Vous recevrez dix pour cent sur cette terre, Maître Willis, et je vous garantis qu'ensuite vous ne serez point oublié… John Standish, deux livres, William Simons, deux guinées… Tiens-bon Bealing, quarante-cinq livres. Voilà un fameux coup dans le flanc du Prélatisme, brave Maître Hoaling… Salomon Warren, cinq guinées ; James White, cinq shillings, l'obole de la veuve, James !… Thomas Bakewell, cinq livres. Non, Maître Bakewell, avec trois fermes sur les bords de la Tone et des pâturages dans l'endroit le plus fertile d'Athelney, vous pouvez vous montrer plus libéral pour la bonne cause. Nous vous reverrons sans doute. L’Alderman Smithson, quatre-vingt-dix livres ! Aha ! voilà un soufflet sur la figure de la femme vêtue d'écarlate. Encore quelques autres comme celui-là, et son trône se changera en chaise à plongeon. Nous la démolirons, digne Maître Smithson, ainsi que Jéhu, le fils de Nimshi, démolit la demeure de Baal.
Et il bavardait, bavardait, faisant succéder éloges, conseils, reproches, bien que les graves et solennels bourgeois ne prêtassent guère attention à son vain jacassement.
À l'autre côté de la salle, il y avait plusieurs longues auges de bois, employées à loger les piques et les faux.
Des messagers spéciaux, des appariteurs avaient été expédiés pour battre le pays et réunir des armes.
Ceux-ci, à leur retour, avaient déposé là leur butin sous la surveillance de l'armurier en chef.
Outre les armes ordinaires des paysans, on voyait un tonneau à moitié plein de pistolets et de pétrinaux, sans compter un bon nombre de mousquets, de fusils à écrou, des fusils hollandais, canardières, carabines, ainsi qu'une douzaine de tromblons à canon de bronze, à gueule évasée, quelques armes de rempart d'antique façon, telles que sacres, couleuvrines, provenant des manoirs du comté.
On avait pris sur les remparts, tiré des greniers de ces vieilles demeures bien d'autres armes, que sans doute nos aïeux regardaient comme des objets de prix, mais qui paraîtraient bien étranges en ce temps-ci, où on peut tirer un coup de fusil toutes les deux minutes, et envoyer aussi une balle à une distance de quatre cents pas.
Il y avait des hallebardes, des haches de combat, des masses d'armes, des lances, et d'antiques cottes de mailles, capables encore aujourd'hui de mettre la vie d'un homme à l'abri d'un coup d'épée ou de pique.
Maître Timewell, le Maire, était debout au milieu de ces allées et venues, mettant de l'ordre dans toutes choses, en chef habile et prévoyant.
Je compris aisément la confiance et l'affection qu'éprouvaient pour lui ses concitoyens, quand je le vis à l'œuvre, et faisant preuve de toute la sagesse de l'âge et de tout l'entrain de la jeunesse.
Il était tout entier à sa besogne.
Au moment de notre arrivée, il essayait le fonctionnement d'un falconnette, mais en nous apercevant, il s'avança et nous salua avec beaucoup de bienveillance.
– J'ai entendu parler beaucoup de vous, dit-il, et raconter comment vous avez maintenu ensemble les fidèles, et battu ainsi les cavaliers de l'usurpateur. Ce ne sera pas la dernière fois, je l'espère, que vous aurez vu leur dos. On m'a appris, Colonel Saxon, que vous avez beaucoup servi à l'étranger.
– J'ai été l'humble instrument de la Providence dans plus d'une bonne besogne, dit Saxon en s'inclinant. J'ai combattu avec les Suédois contre les Brandebourgeois, puis avec les Brandebourgeois contre les Suédois, mon temps étant expiré et mes conditions satisfaites avec ces derniers. Ensuite j'ai combattu avec les Bavarois contre les Suédois et les Brandebourgeois réunis, sans parler de la part que j'ai prise aux grandes guerres sur le Danube contre le Turc, et de deux campagnes dans le Palatinat avec les Messieurs, ce qui toutefois peut passer pour une distraction plutôt que pour de la guerre.
– De vrais états de service pour un soldat ! s'écria le Maire, en caressant sa barbe blanche. J'ai entendu dire aussi que vous êtes puissant dans la prière et le chant. Vous êtes, ce que je vois, colonel, de la vieille race de mil six cent quarante, où les hommes passaient toute la journée en selle, et la moitié de la nuit à genoux. Quand reverrons-nous leurs pareils ? Il ne reste plus que des débris tels que moi, le feu de notre jeunesse entièrement éteint, et n'offrant plus que des cendres léthargiques de la tiédeur.
– Non, non, dit Saxon, la position et l'occupation où vous voilà maintenant ne sont guère d'accord avec la modestie de votre langage. Mais voici des jeunes gens qui trouveront l'ardeur, si leurs anciens apportent le concours de leurs cerveaux. Voici le Capitaine Micah Clarke, le Capitaine Lockarby, et le Capitaine Honorable Sir Gervas Jérôme, qui sont venus de loin tirer leurs épées en faveur de la foi foulée aux pieds.
– Taunton vous souhaite la bienvenue jeunes messieurs, dit le Maire, en regardant un peu de travers, du moins je me le figurais, le baronnet qui avait tiré son miroir de poche et était occupé à se brosser les sourcils J'espère que durant votre séjour en cette ville, vous voudrez bien vous installer chez moi. C'est une maison sans façon, où la chère est simple, mais un soldat a peu de besoins. Et maintenant, colonel, je serais heureux de vous consulter au sujet de ces drags, et de savoir si après avoir été recerclés, ils peuvent encore servir, ainsi qu'au sujet de ces trois demi-canons, qui furent employés au temps ancien du Parlement et diront peut-être leur mot dans la cause du peuple.
Le vieux soldat et le Puritain s'enfoncèrent aussitôt dans une profonde et savante discussion sur les mérites des pièces de rempart, des petits canons, demi-couleuvrines, sacres, mignons, mortiers, faucons, pierriers, autant de types d'artillerie sur chacun desquels Saxon avait à exprimer des opinions bien tranchées, étayées de bien des aventures, de bien des expériences personnelles.
Il s'étendit ensuite sur les avantages des flèches à feu, des lances à feu, dans l'attaque ou la défense des places fortes.
Il termina par une longue dissertation sur les fortins, directis lareribus, sur les ouvrages en demi-lune, en ligne droite, horizontaux, obsculaires, avec tant de mentions des lignes de la Majesté Impériale, à Gran, qu'il semblait que ce discours ne dût jamais finir.
Nous nous esquivâmes pendant qu'il était en train de discuter sur les efforts que produisirent les grenades autrichiennes sur une brigade de piquiers bavarois à la bataille d'Obergranstock.
– Que je sois maudit, si je suis disposé à accepter l'offre de ce personnage, dit Sir Gervas à demi-voix. J'ai entendu parler des ménages puritains. Beaucoup de prières, peu de vin du Rhin, et de tous côtés des vols de textes aussi durs, aussi tranchants que des cailloux. On se couche avec le soleil, et un sermon est là qui vous guette pour peu qu'on regarde avec bienveillance la domestique, ou qu'on chantonne un refrain de chanson à boire.
– La maison peut être plus importante que celle de mon père, fis-je remarquer, mais elle ne peut pas être plus rigoureuse.
– Pour cela, je le garantis, s'écria Ruben. Quand nous allions à une danse moresque, quand nous organisions un jeu des samedis soir, comme la ronde aux baisers ou « le curé qui a perdu son habit », j'ai vu Joe Côte de Fer nous jeter au passage un regard capable de geler le sourire sur nos lèvres. Je vous réponds qu'il aurait aidé le Colonel Pride à tuer les ours ou à abattre les maïs.
– Un tel homme eût commis un fratricide en tuant des ours, dit Sir Gervas, avec tout le respect que je professe pour votre honorable père, ami Clarke.
– Tout comme vous si vous aviez abattu un papegai, répondis-je en souriant. Quant à l'offre du Maire, nous ne pouvons maintenant nous dispenser d'aller à son repas, et si on le trouve ennuyeux, il vous sera aisé de trouver une excuse, et de vous tirer honorablement de là. Mais rappelez-vous ceci, Sir Gervas, ces intérieurs-là sont très différents de tous ceux que vous connaissez. Aussi donc réfrénez votre langue : sans quoi il pourrait y avoir quelqu'un de fâché. Si je fais hem ! ou si je tousse, cela signifiera que vous ferez bien de vous tenir sur vos gardes.
– Convenu, jeune Salomon, s'écria-t-il. Il fait réellement bon avoir un pilote qui connaît comme vous ces eaux sacrées. Quant à moi, je ne me doutais pas combien j'étais près des récifs. Mais nos amis ont fini la bataille d'Ober… je ne sais pas quoi, et ils s'avancent vers nous. J'espère, Monsieur le Maire, que toutes les difficultés sont résolues ?
– Elles le sont, répondit le Puritain. J'ai été extrêmement édifié par les propos de votre colonel, et je suis certain qu'en servant sous ses ordres vous ferez grand profit de sa mûre expérience.
– Très probable, monsieur, très probable ! dit Sir Gervas d'un ton insouciant.
– Mais, reprit le Maire, il est près d'une heure, et notre faible chair demande à grands cris à manger et à boire. Je vous en prie, faites-moi la faveur de m'accompagner en mon humble demeure, où nous trouverons le repas de famille déjà servi.
En disant ces mots, il nous précéda pour sortir de la salle, et descendit lentement Fore Street, les gens s'écartant à droite et à gauche sur son passage et se découvrant respectueusement devant lui.
De place en place, ainsi qu'il nous le fit remarquer, des mesures avaient été prises pour barrer la route avec de fortes chaînes, destinées à rompre l'élan de la cavalerie.
Dans certains endroits, à l'angle d'une maison un trou avait été pratiqué dans la maçonnerie, et par là pointait la gueule noire d'une caronade ou d'une pièce de rempart.
Ces précautions étaient d'autant plus nécessaires, que plusieurs corps de cavalerie, sans compter celui que nous avions repoussé, étaient répandus dans les environs, on le savait, et que la ville, n'ayant plus ses remparts, était exposée à une incursion d'un chef audacieux.
La demeure du principal magistrat était une maison trapue, à façade carrée en pierre, située dans une cour qui s'ouvrait sur la rue de l'Est.
La porte de chêne, à imposte pointue, parsemée de gros clous de fer, avait un air sombre et maussade, mais le vestibule sur lequel elle s'ouvrait était clair et aéré.
Il avait un parquet de cèdre très poli et était lambrissé jusqu'à une grande hauteur, d'un bois de nuance foncée qui répandait une odeur agréable, analogue à celle de la violette.
Un large escalier partait de l'autre bout du vestibule.
Ce fut par là qu'arriva, d'une marche légère, au moment de notre entrée, une jeune fille à la figure douce, suivie d'une vieille dame chargée de lingerie blanche.
En nous voyant, la personne âgée battit en retraite, remontant l'escalier, pendant que la jeune personne descendait les marches trois à trois, entourait de ses bras le cou du vieillard, et l'embrassait avec tendresse, en le regardant bien en face, comme une mère regarde un enfant, quand elle craint quelque chose d'inquiétant.
– On s'est encore fatigué, grand-papa, encore fatigué, dit-elle en hochant la tête, et lui posant sur chaque épaule une petite main blanche. Vraiment, vraiment, ton courage est plus grand que tes forces.
– Non, non, petite, dit-il, en passant affectueusement la main à travers une opulente chevelure brune, l'ouvrier doit travailler jusqu'à ce que sonne l'heure du repos. Gentilshommes, voici ma petite fille Ruth, tout ce qui reste de ma famille, et la lumière de ma vieillesse. Tout le bosquet a été abattu, et il ne reste plus que le vieux chêne et le jeune rejeton. Ces cavaliers, ma petite, sont venus de loin pour servir la cause, et ils nous ont fait l'honneur d'accepter notre hospitalité.
– Vous êtes venus au bon moment, gentilshommes, répondit-elle en nous regardant bien en face avec un bienveillant sourire, comme celui d'une sœur accueillant ses frères. La maisonnée est réunie autour de la table, et le repas est prêt.
– Pas plus prêt que nous ne le sommes, s'écria le robuste vieux bourgeois. Conduis nos hôtes à leurs places, pendant que j'ôterai cette robe officielle, ma chaîne et mon col de fourrure, avant de rompre mon jeûne.
À la suite de notre jolie conductrice, nous entrâmes dans une chambre très grande et très haute, dont les murs étaient revêtus de panneaux de chêne et dont chaque extrémité était ornée d'une tapisserie.
Le parquet était en marqueterie à la façon française et couvert d'une quantité de peaux et de tapis.
À un bout de la pièce se dressait une grande cheminée de marbre, assez vaste pour former à elle seule une petite chambre, meublée, comme au temps jadis, d'un appui pour les ferrures, dans le centre, et pourvue de larges bancs en pierre sur les côtés.
Au-dessus du manteau de la cheminée, des rangées de crochets avaient servi, à ce qu'il me sembla, à supporter des armes, car les riches marchands anglais avaient coutume d'en avoir chez eux au moins en quantité suffisante pour équiper leurs apprentis et leurs ouvriers.
Mais elles avaient été enlevées, et il ne restait plus d'autre indice des temps de troubles, qu'un monceau de piques et de hallebardes entassées dans un coin.
Au milieu de la chambre s'étendait une longue table massive, autour de laquelle étaient assis trente ou quarante personnes, pour la plupart des hommes.
Ils étaient tous debout à notre entrée.
À l'extrémité la plus éloignée de la table, un individu à figure grave débitait avec une prononciation traînante des actions de grâce qui n'en finissaient pas.
Cela commençait par une formule de reconnaissance, pour la nourriture, mais se perdait dans des histoires d'Église et d'État, pour finir par une supplication en faveur d'Israël, qui venait de prendre les armes pour livrer les batailles du Seigneur.
Pendant tout ce temps-là, nous formions un groupe près de la porte, nu-tête, et nous nous occupions à observer la compagnie et nous pouvions le faire de plus près que la politesse ne nous eût permis de le faire, si les gens n'avaient pas tenu les yeux baissés, et si leur pensée ne s'était pas portée ailleurs.
Il y en avait de tous les âges, depuis les barbons jusqu'aux jeunes garçons ayant à peine dépassé les dix-huit ans.
Tous avaient sur les traits la même expression austère et solennelle.
Tous étaient vêtus de la même façon, de costumes simples et sombres.
À part la blancheur de leurs larges cols et de leurs manches, pas un cordon de couleur n'égayait la triste sévérité de leur habillement.
Leurs vestes et leurs gilets noirs étaient de coupe droite et collante, et leurs souliers de cuir Cordoue, qui, au temps de notre jeunesse, étaient d'ordinaire l'endroit préféré pour quelques menus ornements, étaient tous, sans exception, à bouts carrés et attachés avec des cordons de couleur foncée.
La plupart portaient des baudriers simples en cuir non tanné, mais les ar...

Table des matières

  1. Titre
  2. I – Notre arrivée à Taunton.
  3. II – Le rassemblement sur la place du Marché.
  4. III – Maître Stephen Timewell, Maire de Taunton.
  5. IV – Une mêlée nocturne.
  6. V – La Revue des Hommes de l'Ouest.
  7. VI – Un échange de poignées de mains entre moi et le Brandebourgeois.
  8. VII – Nouvelles reçues de Havant.
  9. VIII – Le piège tendu sur la route de Weston.
  10. IX – De la bienvenue qui m'accueille à Badminton.
  11. X – Des choses étranges qui se passent dans le Donjon des Botelers.
  12. XI – La querelle au conseil.
  13. À propos de cette édition électronique