Buridan, le héros de la tour Nesle
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Buridan, le héros de la tour Nesle

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Buridan, le héros de la tour Nesle

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À propos de ce livre

Si le roi Louis X se rend a Montfaucon pour assister a une pendaison, Philippe et Gautier d'Aulnay y accourent avec leur ami Jean Buridan pour accuser publiquement de meurtre et de vol le premier ministre Enguerrand de Marigny et le provoquer en duel. Dans le tumulte qui s'ensuit, le futur pendu s'évade, les chevaux de la reine Marguerite de Bourgogne s'emballent et Buridan les arrete. Sa bravoure attire sur lui l'attention de la reine qui ordonne a sa suivante Mabel de le faire venir a la tour de Nesle. Oh! l'invitation est anonyme et le bruit court en ville qu'aucun de ceux qui franchissent le seuil de la tour n'en est jamais ressorti. Ce n'est d'ailleurs pas cela qui empeche Buridan d'arriver a l'heure au rendez-vous, heureusement pour les freres d'Aulnay, invités eux aussi. Buridan a le duel mais aussi l'amour en tete: il s'apprete a demander Myrtille en mariage. Or, le meme soir, la jeune fille est arretée comme sorciere. Qui s'acharne contre elle, et pourquoi?

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Booklassic
ISBN
9789635258994

Chapitre 1 LA COURTILLE-AUX-ROSES

Près du Temple, presque dans l’ombre sinistre de cette noire et silencieuse bastille aux abords de laquelle nul n’osait s’aventurer, c’était un enclos fleuri, d’une exquise et imprévue gaieté, plein de chants d’oiseaux, quelque chose comme une jolie primevère tapie au pied d’un monstrueux champignon.
On l’appelait la Courtille-aux-Roses, nom charmant de ce poétique jardin où, venue la belle saison, les roses de toutes nuances éclosaient, en effet, en buissons magiques.
Dans l’enclos, c’était une mignonne maison, un bijou, avec un toit aigu à clochetons, sa tourelle, ses fenêtres ogivales à vitraux de couleur, un logis qui respirait le bonheur.
Et là, par cette claire matinée caressée de brises folles, là, en une salle ornée de belles tapisseries et de meubles richement sculptés, c’était un groupe adorable de jeunesse et de beauté… deux amoureux ! Elle, délicate, fine, gentille à ravir ; lui, mince, fier, et très élégant dans son costume un peu râpé.
Dans le fond de la pièce, une femme déjà vieille, au teint blafard, au sourire visqueux, les couvait de son regard louche.
« Adieu, Myrtille… à demain, murmura le jeune homme.
– Demain ! répondit la jeune fille. Demain, hélas ! Puis-je être assurée que je te reverrai demain ou jamais, quand tu cours à un si terrible danger ! Oh ! si tu m’aimes, Buridan, renonce à cette folie ! »
Les bras autour du cou de l’aimé, ses cheveux blonds dénoués en flots d’or, ses yeux d’azur pleins de larmes, elle suppliait :
« Songe que ce soir mon père sera ici ! Songe que ce soir je vais lui avouer notre amour !
– Ton père, Myrtille ! fit le jeune homme en tressaillant.
– Oui, Jean, oui, mon cher fiancé, ce soir, mon père saura tout !
– Ton père !… Mais ce père que je ne connais pas, qui ne me connaît pas, voudra-t-il de moi ? Qui sait ?… Et qu’est-ce, ton père ? Ô Myrtille, depuis six mois que tu m’apparus en cet enclos retiré, depuis le soir où tu laissas tomber sur moi ton doux regard, que de fois n’ai-je pas essayé d’entrevoir cet homme qui est ton père ! En vain ! Toujours en vain ! »
La vieille au regard louche s’avança :
« Maître Claude Lescot, dit-elle, est toujours par monts et par vaux dans le lointain pays des Flandres, pour son commerce de tapisserie. Mais ce soir, sûrement, il sera ici, comme il me l’a fait savoir…
– Et je lui dirai tout ! reprit Myrtille. Si tu savais comme il m’aime, comme il me comble de sa tendresse ! Quand je lui dirai que je te veux pour époux, que je meurs si je ne suis pas à toi, il sera bien heureux, va, de mettre ma main dans la tienne !
– À demain donc ! fit gaiement le jeune homme. Et puisse le digne Claude Lescot accueillir Buridan qui, alors, se croira admis dans le paradis des anges !
– Cher bien-aimé !… Mais est-ce bien dans un jour comme celui-là, à la veille de notre bonheur, que tu veux… oh ! jure-moi de n’y pas aller… oh ! il secoue la tête… Gillonne, ma bonne Gillonne, aide-moi à le convaincre ! »
La vieille s’approcha et posa sa main sèche sur le bras du jeune homme.
« Ainsi, dit-elle, vous êtes résolu à parler à Mgr Enguerrand de Marigny ?
– Ce matin même. Et puisque tu as surpris ce secret, vieille, puisque la langue t’a démangé et qu’à toute force tu en as parlé à ta jeune maîtresse, répare ta faute en lui disant la vérité : que je ne cours aucun danger.
– Aucun danger ! gronda Gillonne. Insensé ! Il faut être possédé du diable pour s’attaquer à Mgr Enguerrand de Marigny ! Écoutez, Jean Buridan, écoutez : ne savez-vous pas que le premier ministre est plus puissant que le roi lui-même ? Malheur à qui se heurte à pareil rocher ! Celui-là est mis en pièces. Car cet homme sait tout, voit tout, peut tout ! L’un après l’autre, ses ennemis tombent par le poignard ou le poison. Et il a encore la hache et la corde. Son œil d’aigle lira dans votre conscience le projet que n’aurez bagayé qu’à votre pensée dans le silence des nuits profondes. Sa rude main vous saisira au fond de la retraite la plus sûre, et, tout pantelant, vous jettera au bourreau. »
Gillonne fit un signe de croix.
« Tu entends ? » balbutia Myrtille.
Un nuage assombrit le front du jeune homme. Mais, secouant la tête :
« Enguerrand de Marigny fût-il plus puissant encore, fût-il escorté de cent diables des plus cornus et des plus fourchus, rien ne peut m’empêcher d’aller au rendez-vous que m’ont assigné mes deux braves amis, Philippe et Gautier d’Aulnay. Et même, si je n’avais pas promis assistance à ces deux loyaux gentilshommes, je hais Marigny comme il me hait. Il faut enfin que face à face…
– Écoutez ! » s’écria Gillonne.
Un bruit de cloches traversait l’espace.
Myrtille enlaça le cou de l’aimé.
« Jean ! fit-elle d’une voix mourante, par pitié, n’y va pas ! »
D’autres cloches se mettaient à sonner… puis d’autres, partout, dans Paris, et les airs se remplirent d’un vaste bourdonnement.
« Voici le roi qui sort de son Louvre ! cria Buridan. C’est l’heure ! Adieu, Myrtille !
– Buridan ! Mon fiancé bien-aimé !
– À demain, Myrtille ! Demain, l’amour ! Aujourd’hui, la vengeance ! Demain, la Courtille-aux-Roses ! Aujourd’hui, Montfaucon ! »
En s’arrachant à l’étreinte désespérée, il jeta un dernier baiser du bout des doigts à Myrtille et s’élança au-dehors.
Éperdue, sanglotante, Myrtille tomba à genoux devant une naïve image de la Vierge…
À ce moment, Gillonne, d’un pas furtif, sortit du logis dans l’enclos et de l’enclos sur la route.
Un homme était là, qui, d’un recoin de haie où il se dissimulait, s’avançait vivement :
« Est-ce fait, Gillonne ?
– Oui, Simon Malingre. Et voici la chose. »
La vieille sortit d’une poche un petit coffret, que l’homme ouvrit avec crainte.
Et c’était étrange ce que contenait ce coffret ! C’était une figure de cire ornée d’un diadème et vêtue d’un manteau royal ! Une épingle était plantée dans le sein, à l’endroit du cœur ! Alors, Gillonne, les yeux aux aguets, la voix sourde, murmura :
« Tu diras à ton maître, le noble Charles comte de Valois : cette figure est le premier maléfice établi par la sorcière Myrtille à l’effet de tuer le roi. Myrtille en a préparé un autre qu’on trouvera dans sa chambre. Va, Simon Malingre, et répète bien ces paroles au comte de Valois ! »
Simon Malingre, alors, cacha le coffret sous son manteau, puis s’élança, rasant les haies.
Gillonne, un livide sourire sur ses lèvres minces, rentra dans la Courtille-aux-Roses et gagna la salle où Myrtille priait la Vierge pour son fiancé…

Chapitre 2 LA MARCHE ROYALE

Ces cloches, ces fanfares, ces bruits qui montaient de Paris en puissantes rafales, c’étaient les rumeurs de l’immense joie populaire saluant le nouveau roi de France.
Pour la première fois, Louis – dixième du nom – se montrait aux Parisiens.
Le cortège triomphal venait de sortir du Louvre, dans l’étincellement des armures, dans le piaffement des chevaux couverts de splendides caparaçons, dans la clameur énorme des applaudissements du peuple.
À l’encoignure de la rue Saint-Denis, une foule plus épaisse était massée, acclamant au passage les grands dignitaires de la couronne qui escortaient le monarque.
Là, trois hommes, pourtant, demeuraient silencieux, trois jeunes hommes serrés l’un contre l’autre, guettant d’un regard ardent ces mêmes dignitaires que le peuple saluait de ses vivats.
« Le voici ! fit sourdement l’un d’eux en désignant un cavalier placé à gauche du roi. Gautier, regarde ! Philippe ! Philippe d’Aulnay, regarde ! Voici l’homme qui a tué ta mère ! Voici Enguerrand de Marigny !…
– Oui ! répondit plus sourdement encore Philippe d’Aulnay. Oui ! c’est lui !… Mais puissé-je être foudroyé si je commets un sacrilège. Buridan, oh ! Buridan, ce n’est pas à Marigny que vont mes regards insensés !…
– Philippe ! tu pâlis ! Tu trembles !
– Je tremble, Buridan, et mon cœur défaille… car… la voici !… elle !… »
Les acclamations retentissaient plus ardentes, plus enivrées, plus idolâtres.
En effet, dans un carrosse, ou plutôt dans un char découvert traîné par quatre chevaux blancs caparaçonnés de blanc, souriantes, enfiévrées de plaisir, envoyant des baisers, vêtues de somptueux costumes de soie et de velours, apparaissaient la reine et ses deux sœurs : Jeanne, femme du comte de Poitiers ; Blanche, femme du comte de La Marche.
Un délire, alors, soulevait la foule.
Car elles étaient puissamment belles, oh ! belles d’une capiteuse et violente beauté, capables de figurer le groupe des trois déesses du mont Ida, avec en plus on ne savait quoi d’orgueilleux et de fatal dans la volupté de leurs sourires… elle surtout !
Elle ! avec sa taille sculpturale, ses lourds cheveux du même blond lumineux que ceux d’Aphrodite sortant des ondes, ses yeux voilés de longs cils entre lesquels passait parfois un fulgurant jet de flamme, son sein qui se soulevait en tumulte, comme si, dans cette inoubliable minute, son amour eût rêvé d’enlacer ce peuple tout entier !
Elle ! dont on ne prononçait le nom qu’avec une admiration passionnée !
Elle !… La reine !
Marguerite de Bourgogne !…
*
* *
C’était elle… c’était Marguerite que, d’un regard éperdu de passion, contemplait Philippe d’Aulnay, tandis que son frère Gautier et Buridan attachaient leurs yeux sur le premier ministre Enguerrand de Marigny.
Et là, à cette encoignure de la rue Saint-Denis, il y eut dans le cortège une seconde d’arrêt.
La reine, à ce moment, se penchait comme pour mieux saluer le peuple. Et dans ce mouvement, ses yeux, à elle, tombèrent sur le jeune homme placé à côté de Philippe d’Aulnay, sur le fiancé de Myrtille, sur Buridan !…
Marguerite eut comme un rapide frisson à fleur de chair. Elle pâlit comme avait pâli Philippe. Son sein palpita. Un soupir d’amour… un soupir de passion brûlante… une de ces passions qui dévorent, ravagent et tuent !
Déjà le cortège se remettait en route.
Philippe d’Aulnay, les mains jointes dans un geste d’adoration, balbutia :
« Marguerite !… »
Et Marguerite de Bourgogne, reine de France, dans ce soupir qui râlait sur ses lèvres, murmurait :
« Buridan !… »
Et, à cet instant, Buridan saisissait Philippe d’Aulnay et son frère par la main, et grondait :
« À Montfaucon !… »
C’était vers Montfaucon, en effet, que se dirigeait l’escorte royale.
Par les rues où les deux cent mille habitants de Paris s’écrasaient, oscillaient en vaste flux et reflux, le cortège se développait, précédé par le prévôt qui, du haut de son grand cheval à housse bleue fleurdelisée d’or, criait à tue-tête :
« Place au roi ! Place à la reine ! Place au très-puissant comte de Valois ! Place à monseigneur de Marigny ! Archers du guet, refoulez le populaire ! »
Escorté de chevaliers à bannières flottantes, d’évêques ruisselants de pierreries sur leurs chevaux caparaçonnés d’or, de capitaines empanachés, de seigneurs étincelants – duc de Nivernais, comte d’Eu, Robert de Clermont, duc de Charolais, Geoffroy de Malestroit, sire de Coucy, Gaucher de Châtillon, cent autres, somptueux, brodés, chatoyants –, rutilantes armures, casques à cimiers, manteaux d’hermine, d’azur, de pourpre, gens d’armes bardés de fer, gardes hérissés d’acier, prestigieuse cavalcade où éclataient le luxe et la force guerrière de la féodalité, c’est dans cette mise en scène de puissance et de gloire, c’est dans la rumeur des acclamations qu’apparaissait le roi !
Le roi ! Un mot, aujourd’hui. Alors, une chose effrayante, un être exceptionnel plus près du ciel que de la terre.
Élégant, hardi, robuste en la fleur de ses vingt-cinq ans, Louis X riait au peuple, faisait exécuter des courbettes à sa monture, échangeait des plaisanteries avec les bourgeois, saluait les femmes, criait bonjour aux hommes.
Et Paris, qui sortait de ce cauchemar sanglant qu’avait été le siège de Philippe le Bel, Paris, qui depuis des années ne respirait plus, s’émerveillait, applaudissait et croyait ses misères finies du coup, car, pour le peuple, un changement de maître, c’est toujours un espoir qui naît, quitte à bientôt s’éteindre.
« Ah ! ...

Table des matières

  1. Titre
  2. Chapitre 1 - LA COURTILLE-AUX-ROSES
  3. Chapitre 2 - LA MARCHE ROYALE
  4. Chapitre 3 - MONTFAUCON
  5. Chapitre 4 - LE PÈRE DE MYRTILLE
  6. Chapitre 5 - LE MYSTÉRIEUX RENDEZ-VOUS
  7. Chapitre 6 - ENGUERRAND DE MARIGNY
  8. Chapitre 7 - LE COMTE DE VALOIS
  9. Chapitre 8 - LA TOUR DE NESLE
  10. Chapitre 9 - MARGUERITE DE BOURGOGNE
  11. Chapitre 10 - BURIDAN
  12. Chapitre 11 - LE LOUVRE
  13. Chapitre 12 - LANCELOT BIGORNE
  14. Chapitre 13 - LE TEMPLE
  15. Chapitre 14 - LA MÈRE
  16. Chapitre 15 - LA REVANCHE DE BIGORNE
  17. Chapitre 16 - LA MESSAGÈRE
  18. Chapitre 17 - LES DEUX FRÈRES
  19. Chapitre 18 - LA LIONNE AMOUREUSE
  20. Chapitre 19 - LA TOURELLE AUX DIABLES
  21. Chapitre 20 - ANNE DE DRAMANS
  22. Chapitre 21 - LE PRÉ-AUX-CLERCS
  23. Chapitre 22 - MABEL
  24. Chapitre 23 - DIEU OBÉIT
  25. Chapitre 24 - LANCELOT BIGORNE À LA RECHERCHE D’UNE POSITION SOCIALE
  26. Chapitre 25 - SIMON MALINGRE
  27. Chapitre 26 - OÙ IL EST QUESTION DU FILS DU COMTE DE VALOIS ET DU LOGIS QUE TROUVA LANCELOT BIGORNE
  28. Chapitre 27 - DANS L’HORREUR
  29. Chapitre 28 - LE CACHOT MYSTÉRIEUX
  30. Chapitre 29 - L’ÉLIXIR D’AMOUR
  31. Chapitre 30 - LA MÈRE DE BURIDAN
  32. Chapitre 31 - LE FLACON DE POISON
  33. Chapitre 32 - LES SPECTRES DE LA TOUR DE NESLE
  34. Chapitre 33 - BATAILLE DE BIGORNE CONTRE DES VAUTOURS
  35. Chapitre 34 - LA MÈRE DE BURIDAN
  36. Chapitre 35 - COMMENT S’ENRICHIT LA SOCIÉTÉ BURIDAN, BIGORNE, BOURRASQUE ET COMPAGNIE
  37. Chapitre 36 - LOUIS LE HUTIN
  38. Chapitre 37 - MALINGRE ET GILLONNE
  39. Chapitre 38 - LA SORCIÈRE
  40. Chapitre 39 - L’HÔTEL D’AULNAY
  41. Notes de bas de page