Le Califat Bien-Guidé
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Le Califat Bien-Guidé

  1. 151 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Le Califat Bien-Guidé

Détails du livre
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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Historique minutieusement investigué et faisant autorité de l'Islam sous les quatre premiers Califes vertueux, Abu Bakr, 'Umar, 'Uthman et 'Ali. Réfute le mythe selon lequel l'Islam fut propagé par l'épée. Merveilleusement libre de toute influence sectaire.

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Informations

Éditeur
eBookIt.com
ISBN
9781934271643

‘UMAR

Jeunesse

‘Umar fut le second Calife de l’Islam. Il est également connu par son prénom Abu Hafs, et il reçut le titre de Faruq (c.-à-d. celui qui sépara la vérité du mensonge) après avoir embrassé l’Islam. Il était le fils de Khattab. Le nom de sa mère était Hantama. Son lignage ancestral rejoint celui du Prophète au huitième aïeul. D’âge, il était de treize ans plus jeune que le Prophète. Il venait du clan des ‘Adiyy, qui occupait une position de distinction parmi les Quraish. A ce clan fut confiée l’importante fonction de fournir des représentants et des arbitres en cas de dispute. Alors encore jeune, ‘Umar était un expert en science de la généalogie, un soldat hautement talentueux, et un lutteur et un grand orateur. A la fameuse foire de ‘Ukaz, où les gens venaient de très loin pour faire preuve de l’art ou du talent qu’ils possédaient, ‘Umar pratiquait la lutte. Il reçut également une éducation, et était une des rares personnes qui à l’avènement de l’Islam savaient lire et écrire. Son père l’avait envoyé quelques temps travailler comme éleveur de chameaux. Le commerce, cependant, était sa principale occupation. Il avait une compréhension unique des hommes et des choses, qui lui offrit une bonne réputation, et il fut nommé représentant. Ainsi, avant son acceptation de l’Islam, il bénéficiait d’une distinction de marque et d’estime.

Conversion à l’Islam

Zaid, un cousin de ‘Umar, était l’un des rares hommes à avoir renoncé à l’idolâtrie avant l’avènement de l’Islam, et qui était connu comme un Hanif16. Quand advint le message de l’Islam, Sa‘id, fils de Zaid, embrassa l’Islam avec son épouse Fatima. Une servante de ‘Umar rejoignit également la sphère, ce qui lui valut nombre de bastonnades des mains de son maître. ‘Umar était amèrement opposé au Prophète, et un jour, sous l’impulsion de son hostilité, il prit son sabre et sortit, résolu à le tuer. Sur son chemin, il rencontra un homme du nom de Na‘im ibn ‘Abd Allah qui lui demanda où il allait. « Tuer Muhammad », vint la violente réponse. Na‘im lui demanda s’il ne craignait pas que les Bani Hashim et les Bani Zuhra vengent très certainement le meurtre de leur parent. « Il me semble que toi aussi tu as renoncé à ta religion et embrassé l’Islam », rétorqua ‘Umar. Sur quoi Na‘im dit : « Laisse-moi te dire quelque chose de plus étrange encore. Ta propre sœur et ton beau-frère sont devenus Musulmans ». Entendant cela, ‘Umar partit directement à la maison de son beau-frère. A ce moment-là, un homme nommé Khabbab était en train de donner une leçon sur le Coran dans la maisonnée. Lorsqu’il entendit parler de l’arrivée de ‘Umar, il se cacha dans un coin. ‘Umar se méfiait et demanda à sa sœur et son beau-frère quel genre de récitation qu’il venait juste d’entendre se faisait ici. « On dirait que vous êtes devenus Musulmans », dit ‘Umar en colère. « Et alors ? » répondit Sa‘id. « Ne devrions-nous pas accepter la vérité si elle se trouve ailleurs que dans ta religion ? ». A cela, ‘Umar entra dans une rage folle et tomba sur Sa‘id, le battant jusqu’à ce qu’il soit couvert de sang. Sa sœur, Fatima, s’avança à la rescousse de son époux. Elle fut également blessée mais récita à haute voix la kalima17, la profession de foi Islamique. Son ardente dévotion ne pouvait qu’impressionner ‘Umar. De plus, il était aussi ému à la vue de sa propre sœur en sang. Il demanda ce qu’ils étaient en train de réciter. Lui furent présentées les feuilles sur lesquelles avait été calligraphié le chapitre du nom de Ta ha. ‘Umar commença à le lire. Il n’eut pas lu jusqu’à bien loin lorsque la vérité se fraya un chemin dans son cœur. Il souhaitait voir le Prophète, dit-il, et embrasser l’Islam. Khabbab sortit également. Le Prophète avait prié la nuit du jeudi précédent, dit-il, que Dieu renforce l’Islam soit par la conversion de ‘Umar ibn Khattab, soit celle de ‘Umar ibn Hisham, plus connu sous le nom d’Abu Jahl. Cette prière avait été accomplie en faveur du premier. ‘Umar partir directement au Prophète qui, ces jours-là, résidait à la maison d’Arqam aux pieds du Mont Safa. Là-bas les Musulmans se réunissaient et accomplissaient leurs oraisons. A la porte, les compagnons du Prophète ne le laissaient pas rentrer, car il tenait dans sa main un sabre. Hamza, cependant, dit que si Dieu lui voulait du bien, il accepterait l’Islam aujourd’hui. Au cas où il était sorti dans une mauvaise intention, ce ne serait guère difficile pour eux de lui donner ce qu’il mérite.
Le Prophète était encore à l’intérieur de la maison. Sortant, il accosta ‘Umar, disant : « Ne te désisteras-tu point, ‘Umar ? J’ai peur que tu sois visité par l’avilissement ». ‘Umar fit un pas et récitant la kalima, se déclara de l’Islam. La petite fraternité fut remplie de joie et s’éleva le cri d’Allah-u-Akbar (c.-à-d. Dieu est Grand) jusqu’à ce que les collines environnantes résonnent de l’écho. ‘Umar demanda au Prophète d’assumer ouvertement et de diligemment prêcher la foi publiquement. Cela eut lieu au mois de Dhu-l-Hajj à la sixième année de l’Appel. ‘Umar avait alors 26 ans.

L’Exil

La conversion de ‘Umar ajouta sans nul doute à la force de l’Islam. Les Musulmans récitaient dorénavant leurs prières à la Maison sacrée de la Kaaba. Mais cela ajouta également à la furie de l’opposition, qui au final atteignit d’insupportables proportions. Après des années de souffrance, les Musulmans furent finalement forcés de trouver refuge en l’émigration. La première émigration, qui avait eu lieu avant la conversion de ‘Umar à l’Islam, était en Abyssinie, et maintenant il s’agissait de l’émigration à Médine. Cette fois-ci, la surveillance des Musulmans était très stricte, et ils se glissèrent hors de la cité en petits groupes. Les Mecquois ne pouvaient les laisser émigrer. Néanmoins, ‘Umar refusa d’être intimidé. Il se dirigea explicitement vers Médine avec un groupe de vingt personnes et fit une halte à trois ou quatre kilomètres hors de Médine, au faubourg de Quba ou ‘Awali. Quelques deux ou trois mois plus tard, quand le Prophète arriva à Médine et y trouva une fraternité entre les migrants et les Musulmans Médinois, ‘Umar fut fait le frère-en-Islam de ‘Utban ibn Malik. Ils vécurent à distance de la mosquée du Prophète, et de fait s’arrangèrent pour visiter le Prophète à tour de rôle, par jours alternés. Chacun visitait le Prophète un jour et s’attelait à son travail l’autre jour. Quand une consultation fut tenue quant à la meilleure méthode pour appeler les gens à la prière, ‘Umar eut une vision dans laquelle il aperçut un homme récitant l’adhan, l’appel Musulman à la prière. Alors que d’autres mentionnaient des cloches et des cornes de brume, ‘Umar suggéra qu’un homme soit nommé à l’office. Le Saint Prophète adopta finalement la forme, sous guidance de par la Divine révélation. En plusieurs occasions également, la Divine révélation concordait avec le jugement de ‘Umar.

Service rendu à la cause de l’Islam

Les Musulmans s’enfuirent à Médine dans l’espoir qu’ils y seraient saufs de la persécution. Les Quraish, cependant, ne les laissèrent point en paix dans ce distant asile. Afin de mettre un terme au mouvement de l’Islam, ils firent des incursions répétées contre Médine. La première de celles-ci fut fait à la seconde année de l’Hégire au mois de Ramadan, et le combat eut lieu à Badr, qui est située à une distance de trois jours de voyage depuis Médine, et de dix depuis La Mecque. ‘Umar prit part à cette bataille. Soixante-dix prisonniers de guerre tombèrent dans les mains des Musulmans. ‘Umar était d’avis qu’ils soient tous passés par le fil de l’épée, car ils étaient des ennemis obstinés de l’Islam, déterminés à annihiler les Musulmans. Le Prophète, cependant, n’approuva pas sa proposition et proposa une rançon contre les prisonniers. Une année plus tard, les Mecquois avancèrent une fois de plus contre les Musulmans et cette fois-là ils vinrent avec trois fois le nombre de leur force précédente. Les Musulmans les rencontrèrent aux pieds de la colline d’Uhud, à une distance de cinq kilomètres de Médine. ‘Umar resta aux côtés du Prophète jusqu’à la fin, et quand Abu Sufyan, le commandant de l’armée ennemie, demanda dérisoirement si Muhammad était en vie, si Abu Bakr était en vie, si ‘Umar était en vie, le dernier appelé ne put rester silencieux et cria : « Toi l’ennemi de Dieu, nous sommes en vie ». A la Bataille du Fossé, à la cinquième année de l’Hégire, quand les Musulmans furent assiégés de l’intérieur de la cité de Médine, ‘Umar fit plusieurs fois preuve d’exploits de bravoure. A la sixième année de l’Hégire, le Prophète partit en pèlerinage (‘umra) à La Mecque. Mais il lui restait encore une quinzaine de kilomètres avant d’atteindre la cité sacrée lorsqu’à Hudaibiya, il dut signer une trêve, dont les termes étaient apparemment humiliants pour les Musulmans. ‘Umar ressentit l’humiliation plus que tous, et s’en prit au Prophète. « Pourquoi devrions-nous nous soumettre à des conditions si humiliantes », demanda-t-il, « alors que nous sommes dans le vrai ? ». Le Prophète le réconforta. Sur le chemin du retour, le Prophète reçut la révélation Divine sous la forme du chapitre de La Victoire. Cela donna aux Musulmans l’heureuse nouvelle que la trêve de Hudaibiya était le présage d’un grand triomphe de l’Islam. Le Prophète manda immédiatement ‘U...

Table des matières

  1. eBook Cover
  2. Title Page
  3. Preface
  4. Note de l’Editeur de l’e-book
  5. Translitération des Mots Arabes
  6. Abu Bakr
  7. ‘UMAR
  8. ‘UTHMAN
  9. ‘ALI
  10. Footnotes