Muhammad le Prophète
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Muhammad le Prophète

  1. 266 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Table des matières
Citations

À propos de ce livre

Biographie minutieusement compulsée du Saint Prophète Muhammad. Elle détaille la grande réforme accomplie par le Saint Prophète en Arabie préislamique par son caractère sûr et le message du Saint Coran, malgré toutes les chances contre lui. Le livre réfute les objections levées contre ses mariages et les guerres défensives qu'il eût à mener.

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Informations

Éditeur
eBookIt.com
ISBN
9781934271483

CHAPITRE VI

LES BATAILLES DEFENSIVES

« Permission (de se battre) est accordée à ceux à qui on fait la guerre, parce qu’ils sont opprimés. Et sûrement Allah est capable de les aider – Ceux qui sont chassés de leurs foyers sans une juste cause sauf qu’ils disent : Nôtre Seigneur est Allah. » – 22:39–40

La Bataille de Badr

S’étant installés à Médine, les Musulmans ne furent plus brutalisés dans l’observance de leur religion. Les mosquées furent érigées, et l’appel à la prière, librement lancé ; mais qu’il ne soit pas cru que l’inimitié envers l’Islam avait pour autant cessé. Pendant que les Musulmans jouissaient d’une parfaite liberté religieuse dans les murs de Médine, le même feu de malice couvait dans les cœurs des Mecquois. L’hostilité continuait à grandir, en intensité comme en mesure. Lorsque même un petit groupe eût émigré en Abyssinie, les Quraish furent trop jaloux pour les y laisser en paix, et les poursuivirent jusqu’à la cour même du Négus, pour mener à bout leur destruction. Maintenant que le Saint Prophète et ses disciples étaient installés en sûreté à Médine, et gagnaient rapidement en puissance et en influence, les Quraish ne pouvaient plus demeurer inactifs.
‘Abd Allah ibn Ubayy, une importante personnalité de Médine, y possédait une immense influence. Avant l’immigration du Saint Prophète, le peuple de Médine avait pour projet de l’introniser suzerain. Naturellement, lorsque le Saint Prophète y arriva, ‘Abd Allah ibn Ubayy fut éclipsé. Il ressentit une pique de jalousie et maintint une attitude hostile envers les Musulmans. Les Quraish l’incitaient également à expulser les Musulmans. Mais un large nombre de ses propres membres de la tribu avait déjà rejoint le champ de l’Islam et une tentative d’offrir une résistance ouverte au Saint Prophète aurait pu mener à la guerre civile chez son propre peuple. Déçus de ‘Abd Allah ibn Ubayy, les Quraish commencèrent à haranguer les habitants de la bande de terre située entre La Mecque et Médine. En tant que conservateurs de la Maison sacrée de la Kaaba, ils commandaient le respect dans toute l’Arabie et étaient en position d’exercer une influence considérable sur les tribus. Le succès de la propagande Quraishite parmi ces peuplades fit se tenir une fois de plus les Musulmans sur leur garde. De tous côtés, ils furent entourés d’ennemis, et même à l’intérieur des murs de Médine, courrait un profond courant d’opposition, mouvé par ‘Abd Allah ibn Ubayy. Les Musulmans, dès lors, furent très inquiets pour leur sécurité. Une attaque de l’extérieur était appréhendée à chaque instant, de même qu’une traîtrise de l’intérieur.
De petits détachements des Quraish avaient pour habitude de sortir en maraudes et de ratisser le pays jusqu’aux faubourgs de Médine. Un tel parti leva des chameaux des pâtures même de la ville. En fait, depuis le tout début de l’Emigration, ils recherchaient anxieusement une opportunité de causer des troubles et d’extirper l’Islam par l’épée. Ils avaient organisé chaque détail d’une incursion sur Médine. La situation appelait à la plus grande vigilance des Musulmans. La révélation Divine permettant de dégainer l’épée en légitime défense avait été reçue. Les mots du Saint Coran sont suffisamment éloquents, et méritent la minutieuse attention des critiques qui stigmatisent l’Islam, en saison et hors de saison, comme la religion du sabre. Le Saint Coran dit : « Permission (de se battre) est accordée à ceux à qui on fait la guerre, parce qu’ils sont opprimés75 ». Et ailleurs : « Combattez dans la voie d’Allah contre ceux qui combattent contre vous, mais ne soyez pas agressifs76 ». Ainsi la guerre est-elle restreinte par deux conditions. Elle ne peut être déclarée si ce n’est en légitime défense, et elle doit cesser dès lors que sa nécessité ne se fait plus sentir. Sous les ordres du Saint Coran, de fait, un Musulman ne peut prendre part à une agression. Il se doit d’attendre que l’ennemi donne le premier coup. S’il en est ainsi pour le début du combat, subséquemment, à chaque étape dans le cours de l’action, il se doit d’observer une parfaite maîtrise de soi, de sorte que si l’ennemi incline à la paix, il est obligé de dépasser les compromis en faveur de l’apaisement, suspendant les hostilités çà et là. Il ne doit point « transgresser les limites ».

Des mesures de précaution

En termes de précaution, le Saint Prophète eut à adopter diverses mesures. Il était nécessaire d’obtenir des informations exactes quant aux plans et mouvements des Quraish. L’établissement de relations amicales avec les diverses tribus Bédouines aux alentours de Médine était une urgence criante. Avec ces buts en vue, le Saint Prophète répartit de petits groupes de reconnaissance pour garder un œil sur les mouvements de l’ennemi, ainsi que pour approcher certaines tribus pour s’assurer de leur neutralité. De plus, il espérait que de telles mesures puissent peut-être servir de contrôle des desseins agressifs de l’ennemi. Les Musulmans, réalisèrent-ils, n’étaient pas inattentifs, et ils y penseraient conséquemment à deux fois avant de faire le pas décisif. Il pourraient aussi hésiter à mettre en danger leur commerce d’avec la Syrie, auquel ils devaient leur entière prospérité. Telle que Médine était située sur la route commerciale de La Mecque à la Syrie, la rupture de relations d’avec les Musulmans mettrait sérieusement en péril leurs caravanes. Celles-ci, espérèrent-ils, fonctionneraient tant que leur intention hostile resterait en suspens. Les partis donnèrent donc des ordres stricts de s’abstenir de chercher querelle.

Pactes avec les tribus environnantes

En conséquence des négociations dont il est fait référence ci-dessus, plusieurs des tribus avoisinantes entrèrent en accord avec les Musulmans, toutes idolâtres tels les Mecquois qu’elles fussent. Ces pactes, il doit être noté, étaient purement défensifs de caractère. Les termes de l’un, par exemple, qui parlent pour tous, étaient comme suit : « Ceci est le script de Muhammad aux Banu Hamza. Leurs vies et leurs biens seront en sûreté. Dusse quelque ennemi les attaquer, ils seraient assistés des Musulmans, à moins qu’ils ne déclarassent la guerre à l’Islam. Ils pourront également demander l’aide du Prophète lorsque sollicités ».
Il advint ainsi qu’à peu près vers la fin du mois de Jumadi II, en l’an 2 A.H., un tel parti fut envoyé sous ‘Abd Allah ibn Jahsh. Ils leur fut donné des ordres scellés par le Saint Prophète, avec pour instruction de ne pas ouvrir le sceau jusqu’à ce que deux jours aient passé. Lorsqu’ouvert comme ordonnancé, après deux jours de marche, ordres furent révélés de procéder à un certain endroit, Nakhla, et de réunir là des informations sur les schémas des Quraish. Ce n’était rien d’autre que mesure de précaution de peur que l’ennemi ne prenne les Musulmans par surprise. Il n’aurait pu y avoir d’autre motif que ce soit, nulle intention d’attaquer La Mecque, car les Musulmans étaient trop faible pour penser à de tels desseins. L’essai de la préservation de la petite fraternité Musulmane incomba au Saint Prophète, et, tel un talentueux général, il réalisa l’importance de garder un œil sur les mouvements de l’ennemi.
Arrivant à Nakhla, tel qu’ordonné dans la lettre scellée, ‘Abd Allah ibn Jahsh croisa quelques marchands Quraishites sur leur chemin de retour de la Syrie. Contrevenant aux ordres express du Saint Prophète, il leur tomba dessus, tuant un homme nommé ‘Abd Allah ibn Hadrami, et prenant deux captifs. Quand la nouvelle atteignit le Saint Prophète, il réprimanda sévèrement ‘Abd Allah pour avoir transgressé ses ordres. Les Quraish, qui cherchaient anxieusement un prétexte, obtinrent ainsi l’op...

Table des matières

  1. eBook Cover
  2. Title Page
  3. PREFACE
  4. PREFACE A L’EDITION REVISEE
  5. CHAPITRE I
  6. CHAPITRE II
  7. CHAPITRE III
  8. CHAPITRE IV
  9. CHAPITRE V
  10. CHAPITRE VI
  11. CHAPITRE VII
  12. CHAPITRE VIII
  13. CHAPITRE IX
  14. CHAPITRE X
  15. CHAPITRE XI
  16. CHAPITRE XII
  17. CHAPITRE XIII
  18. Footnotes