Canada and Aboriginal Canada Today - Le Canada et le Canada autochtone aujourd'hui
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Canada and Aboriginal Canada Today - Le Canada et le Canada autochtone aujourd'hui

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Canada and Aboriginal Canada Today - Le Canada et le Canada autochtone aujourd'hui

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Dans la confĂ©rence prononcĂ©e comme rĂ©cipiendaire de la mĂ©daille Symons en 2013, le trĂšs honorable Paul Martin, vingt-et-uniĂšme premier ministre du Canada, s'appuie sur tout le savoir et le vĂ©cu de sa remarquable carriĂšre publique, afin d'expliquer le dĂ©fi d'obtenir justice pour les peuples autochtones du Canada. Se penchant sur les racines historiques des enjeux actuels ainsi que les prioritĂ©s contemporaines, monsieur Martin affirme que le progrĂšs futur des peuples autochtones du Canada dĂ©pend de l'atteinte d'une forme de gouvernement autochtone autonome, accompagnĂ© d'un financement adĂ©quat. Mais par-dessus tout, il lance un appel Ă©loquent et urgent Ă  l'action: les Canadiens et les Canadiennes doivent faire aujourd'hui preuve du mĂȘme type d'imagination, de gĂ©nĂ©rositĂ© et de courage qu'ont dĂ©montrĂ© les PĂšres de la ConfĂ©dĂ©ration lors de la ConfĂ©rence de Charlottetown en 1864.

Le Canada et le Canada Autochtone aujourd'hui. Changer le cours de l'histoire est une contribution vitale au débat canadien sur le rÎle des peuples autochtones au Canada d'aujourd'hui et de demain. C'est une lecture incontournable pour tous ceux et celles qui veulent mieux connaßtre les racines historiques des défis actuels et réfléchir sur les questions de justice et d'égalité pour les Autochtones du Canada aujourd'hui.

L'une des distinctions les plus prestigieuses au Canada, la médaille Symons est présentée chaque année par le Centre des arts de la Confédération, l'institution commémorative nationale établie en l'honneur des PÚres de la Confédération, à un lauréat ayant contribué de façon exceptionnelle à la société canadienne.

Ce livre est bilingue.

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Information

Year
2015
ISBN
9780776622545

Le Canada et le Canada autochtone aujourd’hui: changer le cours de l’histoire

Le trĂšs honorable Paul Martin
Lieutenant-gouverneur Lewis, Monsieur le premier ministre Ghiz, Monsieur le juge en chef Jenkins, chers sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s fĂ©dĂ©raux et provinciaux, membres du conseil d’administration du Centre des arts de la ConfĂ©dĂ©ration, Mesdames et Messieurs.
Avant de commencer, laissez-moi vous rappeler que nous sommes rĂ©unis ici aujourd’hui sur le territoire traditionnel des peuples Mi’kmaq.
J’en profite aussi pour fĂ©liciter Wayne Hambly, prĂ©sident du Groupe fiduciaire des Ă©difices des PĂšres de la ConfĂ©dĂ©ration, de mĂȘme que George Kitching et les membres du comitĂ© de sĂ©lection de la mĂ©daille Symons, Jessie Inman, directrice gĂ©nĂ©rale du Centre des arts de la ConfĂ©dĂ©ration, et tous celles et ceux qui ont contribuĂ© Ă  l’organisation de cette agrĂ©able causerie.
Je suis tout Ă  fait ravi de cette occasion de revoir Tom et Christine Symons. Lorsqu’il Ă©tait le tout nouveau et trĂšs jeune prĂ©sident de l’UniversitĂ© Trent, Tom Symons a rĂ©volutionnĂ© le milieu de l’enseignement des Ă©tudes autochtones postsecondaires au Canada, une tĂąche qui n’était pas facile. Il a dĂ» se battre contre la plus rĂ©trograde des idĂ©es conventionnelles, ce mĂ©pris hautain voulant que les Ă©tudes autochtones ne reprĂ©sentent aucun intĂ©rĂȘt, hormis quelques dĂ©couvertes archĂ©ologiques. Cela ne l’a pas empĂȘchĂ© de persĂ©vĂ©rer et de triompher. Il ne s’est pas contentĂ© d’enseigner l’histoire, il a Ă©crit l’histoire.
Je ne surprendrai personne en exprimant toute la fiertĂ© que m’inspire la mĂ©daille Symons et vous comprendrez Ă  quel point je suis honorĂ© de prononcer la causerie Symons de cette annĂ©e qui portera sur l’état de la ConfĂ©dĂ©ration et du Canada autochtone. Vous serez pourtant surpris d’apprendre une chose: c’est que j’ai hĂ©sitĂ© avant d’y participer.
En tant que professeur Ă  l’UniversitĂ© de Toronto, Tom Symons a eu une grande influence sur moi. Je le considĂšre comme un grand ami. C’est-Ă -dire qu’il l’est devenu quand il a eu fini de corriger mes travaux, de critiquer mon style et de me rappeler que les Ă©tudiants sont censĂ©s se montrer de temps Ă  autre aux sĂ©ances de travaux dirigĂ©s.
Vous comprenez mon dilemme. C’est une chose que de recevoir la mĂ©daille Symons. C’est autre chose que d’animer la causerie Symons, donnant ainsi une autre occasion Ă  celui en l’honneur de qui on l’a nommĂ©e de mettre du sel sur mes plaies 50 ans plus tard.
Pourtant, me suis-je dit, si je participe Ă  la causerie, je recevrai aussi la mĂ©daille, en rĂ©paration de toutes les injustices dont j’ai souffert il y a si longtemps. Bon, je commence...

Le paradoxe de la Confédération

Si nous sommes rĂ©unis aujourd’hui, c’est pour cĂ©lĂ©brer la vision d’une poignĂ©e d’hommes qui, il y a prĂšs de 150 ans, se sont rencontrĂ©s dans le but d’unir les Maritimes. Or, ils ont donnĂ© naissance Ă  une vision plus large encore quand les dĂ©lĂ©gations du Canada central les ont rejoints.
Le rĂ©sultat de cette rencontre fut remarquable, car trois ans plus tard naissait la ConfĂ©dĂ©ration. Ainsi s’unissaient les descendants de deux nations europĂ©ennes souvent en guerre l’une contre l’autre, et se rejoignaient une myriade de religions pourtant fort diffĂ©rentes. De cette union, ou grĂące Ă  cette union, un nouveau pays ouvrait ses portes au monde, un pays devenu emblĂšme d’égalitĂ© et de libertĂ©.
Le paradoxe de la ConfĂ©dĂ©ration, c’est que les Premiers Peuples de ce pays, les PremiĂšres Nations, la Nation MĂ©tis et les Inuits, dont les ancĂȘtres vivent ici depuis des temps immĂ©moriaux, n’ont pas Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  la fĂȘte. Et pourtant, il s’agissait d’acteurs d’importance. La Proclamation royale de 1763, par exemple, dont on fĂȘte cette annĂ©e le 250e anniversaire, reconnaissait les pouvoirs de «diverses Nations et Tribus d’Indiens» de conclure des traitĂ©s, ce que l’édit royal rendait obligatoire avant de pouvoir coloniser les territoires tribaux. Ce n’était pas lĂ  une mince reconnaissance.
Ainsi, tant en 1864 qu’en 1867, les reprĂ©sentants des Autochtones canadiens auraient bien pu demander pourquoi ils n’avaient pas Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  ces confĂ©rences. PrĂšs d’un siĂšcle et demi plus tard, leurs descendants demandent avec toujours plus d’impatience: «Quelle est notre place dans la ConfĂ©dĂ©ration actuelle?»
Pour rĂ©pondre Ă  cette question, il faut se pencher sur plusieurs enjeux importants liĂ©s les uns aux autres. J’en citerai trois, qu’on doit traiter Ă©quitablement si l’on souhaite voir un Canada plus fort et plus uni, un Canada oĂč les Premiers Peuples ont vraiment leur place: les traitĂ©s, la Loi sur les Indiens et le droit inhĂ©rent Ă  l’autonomie gouvernementale.

Les traités

Tout d’abord, parlons des traitĂ©s et de leurs diffĂ©rentes perspectives et objectifs.
Perspective autochtone: on conclut un traitĂ© pour reconnaĂźtre la souverainetĂ© prĂ©existante de «diverses Nations et Tribus d’Indiens». Ainsi, pour les Autochtones, un traitĂ© n’est pas synonyme d’assujettissement, c’est plutĂŽt un accord permettant de coexister et de partager le territoire et ses ressources.
Perspective de certains Canadiens: les traitĂ©s reprĂ©sentent des concessions territoriales par lesquelles les Premiers Peuples abandonnent tout contrĂŽle sur leurs terres, hormis de petites rĂ©serves gĂ©rĂ©es par la Couronne, jusqu’à ce qu’ils soient assimilĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© dominante.
De toute évidence, la perspective autochtone est la bonne interprétation, et ce, pour plusieurs raisons..
Mentionnons d’abord que pour la plupart des Autochtones, oĂč qu’ils se trouvent sur la planĂšte, la terre n’est pas Ă  vendre ou Ă  acheter. Comme le grand chef et guerrier Tecumseh l’a dit, vendre la terre est aussi impossible que vendre l’air1.
Admettons ensuite que les Britanniques avaient besoin de s’allier les tribus, car ils craignaient les rĂ©bellions tribales, une loyautĂ© continue envers la France dans la seconde moitiĂ© du xviiie siĂšcle, et un peu plus tard, l’absorption de leurs colonies par les États-Unis. Sachant cela, il apparaĂźt clairement que la Proclamation royale n’avait rien d’un traitĂ© par lequel les Premiers Peuples cĂ©daient leurs terres. C’était plutĂŽt une façon, pour la Couronne, de tenter de rallier Ă  sa cause les «diverses Nations et Tribus d’Indiens» en reconnaissant sans Ă©quivoque leurs droits. Ainsi, toute interprĂ©tation qui enfreint les droits reconnus des Autochtones est un acte de lĂšse-majestĂ©, voire une atteinte Ă  l’honneur du Canada.

La Loi sur les Indiens

Penchons-nous maintenant sur la Loi sur les Indiens. AdoptĂ©e en 1876, cette loi est l’antithĂšse des obligations dĂ©terminĂ©es par les traitĂ©s originaux. C’est un mĂ©canisme hautement inappropriĂ© pour rĂ©gir les liens gouvernementaux entre les PremiĂšres Nations et le Canada. La Loi sur les Indiens traite ces derniers comme des pupilles sous tutelle de l’État et accorde un pouvoir et un devoir disproportionnĂ©s au ministĂšre des Affaires autochtones, qui prend toutes les dĂ©cisions importantes Ă  leur place, de la naissance Ă  la mort. Des dĂ©cisions qu’aucun gouvernement ne tenterait jamais de prendre Ă  ma place ou Ă  la vĂŽtre, sous peine de soulĂšvement populaire.
Il n’est pas exagĂ©rĂ© de rĂ©sumer cette page de notre histoire comme le font les Premiers Peuples en disant que l’objectif de la Loi sur les Indiens Ă©tait de les assimiler, en utilisant les pensionnats indiens pour y parvenir.
J’entends dĂ©jĂ  votre question: «Si la Loi sur les Indiens est si mauvaise, pourquoi ne pas l’abroger?»
En effet, pourquoi pas? Mais cette question en soulĂšve une autre: «Par quoi allons-nous la remplacer?» Il est impossible de rĂ©pondre Ă  cette question sans prendre en compte le droit inhĂ©rent des PremiĂšres Nations Ă  un gouvernement autonome. Car abroger la Loi sur les Indiens sans leur donner accĂšs Ă  l’autonomie gouvernementale ne ferait qu’accentuer le dĂ©ni historique des PremiĂšres Nations au sein de la ConfĂ©dĂ©ration.
Je me pencherai donc à présent sur ce droit.

Droit inhérent à un gouvernement autonome

Rappelons d’abord que les droits des Autochtones sont reconnus et affirmĂ©s Ă  l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. En effet, les Premiers Peuples ont toujours eu un droit inhĂ©rent Ă  un gouvernement autonome; c’est un fait que nous avons reconnu il y a longtemps en concluant des traitĂ©s avec eux.
Dans le dossier Van der Peet, le juge Lamer de la Cour suprĂȘme l’a dit clairement:
la doctrine des droits ancestraux existe et elle est reconnue et confirmĂ©e par le paragraphe 35 (1) [de la Loi constitutionnelle de 1982], et ce pour un fait bien simple: quand les EuropĂ©ens sont arrivĂ©s en AmĂ©rique du Nord, les peuples autochtones s’y trouvaient dĂ©jĂ , ils vivaient en collectivitĂ©s sur ce territoire et participaient Ă  des cultures distinctives, comme ils l’avaient fait pendant des siĂšcles. C’est ce fait [...] qui commande leur statut juridique – et maintenant constitutionnel – particulier 2.
Le juge Williamson, de la Cour suprĂȘme de Colombie-Britannique, a renchĂ©ri, rendant la dĂ©cision la plus complĂšte sur le droit inhĂ©rent au gouvernement autonome:
[
] les droits ancestraux et en particulier un droit Ă  l’autonomie gouvernementale s’apparentant Ă  un pouvoir lĂ©gislatif de faire des lois, sont demeurĂ©s une des «valeurs sous-jacentes» tacites de la Constitution en dehors des pouvoirs distribuĂ©s en 1867 3.
En somme, le droit inhĂ©rent Ă  un gouvernement autonome existe bel et bien, et ce, depuis longtemps. L’article 35 a Ă©tĂ© adoptĂ© pour protĂ©ger ce droit.
Alors, qu’est-ce qui ne va pas, au juste?
Ce qui ne va pas, c’est que ces enjeux sont Ă  la fois de nature politique et constitutionnelle. Ainsi, pour rĂ©pondre Ă  la question complexe de la reconnaissance rĂ©elle de la place des PremiĂšres Nations au sein de la ConfĂ©dĂ©ration, il ne suffit pas de faire valoir sa cause devant les tribunaux. Car, hĂ©las, si l’histoire est garante de l’avenir, on devra nĂ©gocier. Et ce, mĂȘme si les PremiĂšres Nations peuvent se fĂ©liciter d’une succession de dĂ©cisions de justice qui leur sont favorables.
C’est lĂ  que le bĂąt blesse. À l’échelon fĂ©dĂ©ral, trop de gouvernements ont refusĂ© de reconnaĂźtre rĂ©ellement le droit inhĂ©rent Ă  un gouvernement autonome. C’est ce qui arrive Ă  peu prĂšs chaque fois que les dirigeants autochtones accusent le gouvernement d’agir unilatĂ©ralement ou de prĂ©tendre les consulter, mais sans le faire rĂ©ellement. C’est pourquoi nous devons libĂ©rer les PremiĂšres Nations des griffes de la Loi sur les Indiens. Car, aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre, il semble qu’il ne suffise pas de reconnaĂźtre ce droit inhĂ©rent constitutionnellement. Il faut aussi le reconnaĂźtre politiquement.
Soulignons que la reconnaissance de ce droit n’est pas un cadeau que nous faisons aux PremiĂšres Nations, ce n’est pas un luxe ou un argument pour alimenter les dĂ©bats entre universitaires ou juristes. C’est une nĂ©cessitĂ© pour que le Canada coupe les ponts avec son passĂ© colonial et que les PremiĂšres Nations prennent la place qui leur revient au sein de la ConfĂ©dĂ©ration.
C’est ce qui se passe aujourd’hui. Mais avec quelle lenteur! Il y a dĂ©sormais une quarantaine de PremiĂšres Nations qui se gouvernent elles-mĂȘmes sans ĂȘtre assujetties Ă  la Loi sur les Indiens. La plupart de ces Nations ont pu nĂ©gocier un traitĂ© moderne avec le Canada, ou une province ou un territoire. D’autres Nations confirment leur droit inhĂ©rent Ă  un gouvernement autonome sans conclure de traitĂ©. C’est le cas de la PremiĂšre Nation Westbank, en Colombie-Britannique, qui a mis son droit en pratique en vertu d’une entente, et non d’un traitĂ©.
À ce stade, sans doute vous demandez-vous ce qui pose problĂšme, puisque certaines Nations ont instituĂ© l’autonomie gouvernementale.
La rĂ©ponse, c’est qu’il s’agit d’une infime minoritĂ©. Et au rythme oĂč vont les nĂ©gociations pour le gouvernement autonome, il faudra un siĂšcle pour que toutes les PremiĂšres Nations qui le dĂ©sirent rĂ©ussissent Ă  mettre en place des structures de gouvernance, mĂȘme rudimentaires, qui ne soient pas assujetties Ă  la Loi sur les Indiens.

Que faire Ă  propos du gouvernement autonome?

Que peut-on y faire? Je vois trois solutions alternatives à une interminable série de négociations bilatérales sur le gouvernement autonome.
Comme premiĂšre option, je considĂ©rerai la possibilitĂ© qu’une PremiĂšre Nation agisse sans la reconnaissance du Canada. Cette option risque pourtant de lui attirer des contestations juridiques, tant de l’intĂ©rieur de la Nation (par exemple, de la part de ses citoyens) que de l’extĂ©rieur (de la part de tierces parties ou d’autres gouvernements).
La deuxiĂšme option, c’est le recours aux tribunaux pour obtenir la confirmation juridique de son autonomie gouvernementale et pour clarifier les domaines de compĂ©tences oĂč s’appliquent ces pouvoirs. Le problĂšme, c’est que si les tribunaux ont reconnu le droit inhĂ©rent Ă  un gouvernement aut...

Table of contents

  1. Cover
  2. Title Page
  3. Copyright
  4. Contents
  5. Foreword
  6. Introduction
  7. Canada and Aboriginal Canada Today: Changing the Course of History
  8. Afterword: The Proof is in the Bannock: The Cree Nation as a Model of Self-Government
  9. Biographical Notes
  10. Confederation Centre of the Arts Symons Medalists 2004–2014
  11. Couvrir
  12. Page de Titre
  13. Droit d’auteur
  14. Table des matiĂšres
  15. Préface
  16. Introduction
  17. Le Canada et le Canada autochtone aujourd’hui: changer le cours de l’histoire
  18. Postface: Preuves à l’appui: la Nation crie comme modùle de gouvernement autonome
  19. Notices biographiques
  20. Centre des arts de la Confédération, lauréats de la médaille Symons 2004-2014